1 Français sur 3 veut vivre au contact de la nature

Pour leur logement, les Français sont de plus en plus préoccupés par les problématiques environnementales. Ils sont également séduits par les objets connectés, malgré certaines réticences liées à la protection de la vie privée.

Habitat : les Français rêvent d’un espace ouvert à la nature

Une étude de l’Observatoire Promotelec des mutations dans l’habitat, réalisée avec l’Institut Sociovision, s’est intéressée aux attentes des Français concernant leur logement. Premier enseignement de cette enquête, la nature et l’écologie sont au cœur des préoccupations des Français. Ainsi, 29 % d’entre eux veulent que leur maison soit « un espace en contact direct avec la nature », tandis que 22 % désirent que leur habitat soit « un lieu de vie écologique ». Par ailleurs, cette étude fait un constat assez paradoxal : alors que les modes de vie deviennent de plus en plus nomades, les Français plébiscitent la maison et la stabilité. 94 % affirment aimer passer du temps chez eux. Pour 63 % des Français, la maison idéale doit être « un cocon chaleureux » et, pour 43 %, « un endroit protégé, dans lequel on se sent en totale sécurité ». Enfin, la maison idéale est « un lieu de partage et d’ouverture aux autres » pour 22 % des Français.

La technologie au service de la sécurité

Près d’un Français sur 2 (46 %) attend des bénéfices rationnels des objets connectés, notamment plus de sécurité et des économies d’énergie.

La domotique peine à s’imposer, malgré une image positive

Au premier abord, la maison n’est pas spontanément associée à la technologie, puisque seuls 15 % des Français envisagent aujourd’hui leur maison idéale comme « un espace high-tech et connecté ». De plus, seuls 11 % déclarent être équipés d’un système de vidéosurveillance connecté, 10 % d’un système de chauffage intelligent, 7 % de volets roulants connectés pilotables à distance, de même pour les enceintes connectées à commande vocale. Pourtant les objets connectés sont perçus positivement par les Français et de plus en plus de ménages sont convaincus qu’ils vont leur faire gagner du temps (69 %), et les aider à mieux organiser leur vie quotidienne (68 %). Ainsi, le pilotage à distance et à tout moment est plébiscité par 84 % des Français. Ils rêvent notamment d’un système de chauffage pilotable à distance (33 %), d’un système d’éclairage intelligent (30 %) ou encore d’un appareil électroménager « smart » (26 %).

Vidéo : 9 Français sur 10 se sentent bien dans leur maison

Objets connectés : les Français s’inquiètent pour la protection des données

Aujourd’hui, les Français sont prêts à opter pour des maisons intelligentes à condition qu’elles soient financièrement accessibles. Or, 83 % des Français pensent que ces objets sont encore « réservés à ceux qui en ont les moyens ». Parmi les autres freins au développement des objets connectés, on retrouve aussi la protection de la vie privée et l’impact sur la santé. 72 % des Français pensent que les objets connectés peuvent les espionner et 64 % qu’ils « génèrent des ondes mauvaises pour la santé », notamment pour les enfants. En outre, 52 % se demandent s’ils ne feraient pas d’eux des assistés dans leur propre maison. Rassurer et apporter des garanties sur la sécurité et le respect de la vie privée constituent donc un enjeu clé pour tous les fabricants et distributeurs d’objets connectés, dans la mesure où 70 % des Français veulent avoir « la certitude que les données recueillies ne puissent pas être volées ou transmises sans leur accord ».

Chiffres clés

Aujourd’hui, 43 % des Français considèrent encore les objets connectés comme « des gadgets »

6 emprunteurs sur 10 sont des primo-accédants

Crédit immobilier : 6 emprunteurs sur 10 sont des primo-accédants !

Alors qu’on les pensait « fragilisés » par la hausse des taux et la réforme des aides à l’accession, les primo-accédants sont de retour sur le marché du crédit immobilier : ils représentent 57 % des emprunteurs.

Crédit immobilier : les primo-accédants empruntent sur 20 ans

Malgré une légère remontée des taux au mois d’avril, les primo-accédants sont toujours nombreux à se lancer dans un projet immobilier, d’après une analyse du courtier Cafpi. Ils représentent aujourd’hui 57 % des emprunteurs, contre 34 % pour les autres accédants. Selon Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint du courtier « ce maintien des primo-accédants s’explique par l’allongement de la durée des prêts accordés par les banques, qui permet de maintenir des taux relativement bas ». L’emprunt moyen des primo-accédants monte en avril à 194 887 € sur 241 mois, contre 201 256 € sur 240 mois en mars. Cette baisse leur permet de réduire leur effort pour emprunter : 4,20 années de revenus en avril, contre 4,27 le mois précédent. Ces derniers ont emprunté en moyenne 236 358 € sur 195 mois en avril, contre 223 517 € sur 189 mois en mars. En conséquence, leur effort s’accentue passant à 4,97 années de revenus en avril contre 4,30 années il y a un mois.

Le marché du crédit immobilier des primo-accédants en avril 2018 Les primo-accédants sont de retour sur le marché de l’immobilier ! © Cafpi

Bon à savoir

Les résidences secondaires représentent moins de 2 % des transactions.

Les taux de crédit restent inférieurs à 2 % sur toutes les durées

Pour le mois d’avril 2018, les taux ont été respectivement de 0,96 % sur 10 ans, 1,24 % sur 15 ans, 1,43 % sur 20 ans et 1,69 % sur 25 ans, soit une légère hausse par rapport aux taux pratiqués les mois précédents. Mais cette hausse n’est pas uniforme en fonction des durées. Ce sont les prêts sur 10 et 15 ans qui sont le plus impactés avec respectivement + 0,11 % et + 0,12 % alors qu’on observe une augmentation de 0,05 % sur 20 ans et de 0,06 % sur 25 ans. Cependant, nous pouvons constater que l’écart entre les taux pratiqués par les banques entre les bons et les moins bons dossiers se creuse. Sur 20 ans, le taux le plus bas négocié atteint 1,30 %, alors que le plus haut affiche 2,15 %, soit un écart de 0,85 points, en fonction des profils. « Si les banques sont toujours à la recherche de nouveaux clients, le décalage semble s’accentuer sur les meilleurs profils, au détriment des dossiers les moins bons, qui bénéficient de conditions d’emprunt de plus en plus difficiles », indique Laurent Desmas, Président du Directoire du courtier.

Taux moyen des prêts immobiliers en France

DURÉE DU CRÉDIT TAUX MOYEN
10 ans 0,96 %
15 ans 1,24 %
20 ans 1,43 %
25 ans 1,69 %

Article de : https://edito.seloger.com/actualites/france/credit-immobilier-6-emprunteurs-sur-10-sont-des-primo-accedants-article-26223.html

 

Résidence secondaire : 44 % des Français optent pour le bord de mer

Que ce soit en bord de mer, à la campagne, en ville ou à la montagne, les résidences secondaires ont la cote. La France en compte même plus de 3 millions sur son territoire : un record au niveau européen.

Les résidences secondaires au bord de la mer restent une valeur sûre

D’après un sondage réalisé par le réseau immobilier Laforêt, en partenariat avec l’IFOP, s’ils pouvaient investir dans une résidence secondaire44 % des Français se laisseraient tenter par le bord de mer, tandis que 22 % auraient une préférence pour la campagne. Notons que les biens recherchés doivent être bien desservis par les transports ou facilement accessibles en voiture et proches des commerces. Par ailleurs, les temps des trajets doivent rester modérés (2 heures maximum du lieu de résidence principale). De son côté, la montagne ne séduit « que » 13 % des personnes interrogées. La France reste une valeur sûre puisque seuls 7 % des personnes interrogées se tourneraient vers l’étranger.

Bon à savoir

Seuls 2 Français sur 10 veulent acheter une maison à la campagne.

Vidéo : où les Français veulent-ils acheter une résidence secondaire ?

Le prix moyen d’une résidence secondaire : 237 200 €

Sans surprise, l’Île-de-France est la région la plus chère de France pour acquérir une maison secondaire : 315 400 € en moyenne, selon le baromètre LPI-SeLoger. L’Île-de-France est suivie par l’Aquitaine (306 500 €), la région PACA (302 900 €) et le Poitou-Charentes (269 900 €), des régions prisées pour leur littoral. Ensuite, on trouve la région Rhône-Alpes (249 300 €), « boostée » par ses stations de montagne, la Bretagne (231 800 €), les Pays-de-la-Loire (220 200 €), le Nord-Pas-de-Calais (208 200 €) et la Basse-Normandie (203 500 €). Pour trouver une résidence secondaire près du littoral à moins de 200 00 €, il faut se tourner vers la Haute-Normandie (189 200 €) ou le Languedoc-Roussillon (165 500 €). Enfin, quelques régions proposent des prix inférieurs à 150 000 € : la région Midi-Pyrénées (143 100 €), le Limousin (126 400 €) ou encore la Champagne-Ardenne (100 500 €), qui peut se targuer d’être la région la moins chère de France.

Carte France Résidence Secondaire

TOP 5 des régions où les prix des résidences secondaires sont les moins chères

RÉGIONS PRIX D’UNE RÉSIDENCE SECONDAIRE
Champagne-Ardenne 100 500 €
La Lorraine 110 400 €
Auvergne 110 800 €
Le Limousin 126 400 €
La Bourgogne 136 200 €

Maison secondaire : les Français freinés par la fiscalité en vigueur

La fiscalité reste le premier obstacle à l’achat d’une résidence secondaire pour une écrasante majorité de Français. Les taxes diverses (habitation et foncière) représentent le premier frein pour 38 % des personnes interrogées. De plus, 12 % se sentent freinés par la mise en place du récent Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI). « Entre la taxe sur les plus-values immobilières, l’augmentation de la CSG et le remplacement de l’ISF par l’IFI, le gouvernement semble oublier que les propriétaires de résidences secondaires contribuent à l’économie réelle par leur consommation locale et lorsqu’ils réalisent des travaux de rénovation ou d’entretien » précise Yann Jéhanno. En 2e position des freins à l’achat, les coûts d’entretien sont dissuasifs pour 34 % des Français. Des freins qui poussent 16 % des personnes interrogées à recourir à des locations saisonnières plutôt que d’acquérir une résidence secondaire. Cela leur permet également de diversifier leur lieu de villégiature.

Après des années difficiles, le marché des résidences secondaires se porte mieux. Parmi les tendances que nous observons dans nos agences, les futurs propriétaires envisagent maintenant de louer ponctuellement leurs logements pour couvrir une partie des frais d’entretien ».

Yann Jéhanno, Président du réseau Laforêt.

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La taxe sur les logements vacants, qu’est-ce que c’est ?

La taxe sur les logements vacants, qu’est-ce que c’est ?

Il n’est pas toujours facile de trouver une location dans les grandes villes, pourtant, certains propriétaires laissent des biens inoccupés. Ils sont, en quelque sorte, rappelés à l’ordre par la « TLV ».

Qu’est-ce que la taxe sur les logements vacants ?

La TLV (Taxe sur les logements vacants) est une mesure incitant les propriétaires et usufruitiers à mettre en location un logement vide. Elle ne concerne que les biens situés en zones tendues, soit dans les villes de plus de 50 000 habitants ou présentant un fort déséquilibre entre l’offre et la demande. Les habitations sont dites vacantes lorsqu’elles sont non meublées et laissées inoccupées depuis au moins 1 an au 1er janvier de l’année d’imposition. La taxe est alors calculée à partir de la valeur locative :

  • 12,5 % la 1ère année où le logement est imposable.
  • 25 % à partir de la 2e.

Bon à savoir

Près d’1 logement sur 4 est inoccupé dans le centre de Paris ! Les grandes villes luttent contre ces biens vides ou dédiés à la location saisonnière.

Pour s’exonérer, il faut passer 90 jours/an dans son logement

Il ne suffit pas de faire un peu de déco, payer l’eau et l’électricité pour s’affranchir d’une dette auprès des services fiscaux. Le bien meublé est alors considéré comme résidence secondaire et le propriétaire sera redevable de la taxe d’habitation, majorée qui plus est, car il ne s’agit pas d’une résidence principale. Sa disparition à l’horizon 2020 ne change rien, car la « surtaxe » adossée aux résidences secondaires sera a priori maintenue, voire plus coercitive. Le propriétaire décidé à camper quelques jours dans son bien est lui aussi retoqué, il faut avoir passé 90 jours d’affilée dans le logement en moins d’un an.

Bon à savoir

Les villes n’apparaissant pas dans la liste des agglomérations soumises à la TLV peuvent imposer une autre forme de contribution appelée Taxe d’Habitation sur les Logements Vacants (THLV).

Et si un logement est en attente de location ou de vente ?

Si le logement concerné est en attente de location ou de vente, l’état ne va pas appliquer une double peine. Toutefois, le bien doit être au prix du marché, et le propriétaire devra justifier d’un suivi de ses démarches pour trouver un acquéreur ou un locataire. De la même façon, un dégrèvement pourra être appliqué sur un bien jugé précaire, mais il faut pour cela que le montant des travaux évalués soit supérieur à 25 % de la valeur du bien.

Article de : http://edito.seloger.com/conseils-d-experts/reglementations/la-taxe-sur-les-logements-vacants-qu-est-ce-que-c-est-article-25550.html

frais_notaire_droits_mutation_frais_acte

Différence entre frais de notaire, frais d’acte et droits de mutation ?

Quelle différence entre frais de notaire, frais d’acte et droits de mutation ?

Quelle différence entre frais de notaire, frais d’acte et droits de mutation ?

Lorsqu’on achète un bien immobilier, on a coutume de dire qu’on paye des frais de notaire. En réalité, il faudrait plûtot parler de frais d’acte qui sont composés à plus de 80 % de droits de mutation ! Vous suivez ? Non ? Alors, on recommence…

Frais de notaire, frais d’acte et droits de mutation : quelle différence ?

Pour commencer, sachez que ce lorsque l’on parle de « frais de notaire » ou de « frais d’acte » ou encore de « frais d’acquisition » , on parle en réalité de la même chose, à savoir la somme que le notaire va percevoir lors de la signature de l’acte authentique de vente d’un bien immobilier. Ces frais sont appelés le plus couramment « frais de notaire », et pourtant ils ne sont composés que d’environ 8 % de la rémunération de ce dernier. 80 % de la somme que le notaire perçoit le jour de la signature de l’acte de vente est composée de droits de mutation, à savoir des taxes et impôts que le notaire va reverser au Trésor Public.

Bon à savoir

Le montant payé lors de la signature de l’acte de vente est une estimation, et vous pouvez recevoir un remboursement correspondant à la différence entre la somme payée et le montant réel lié aux frais de notaire.

Les frais de notaire composés à 80 % des droits de mutation

Les frais de notaire ou frais d’acte sont composés principalement des éléments suivants :

  • Les droits de mutation, à savoir les taxes versées au Trésor Public, qui sont réparties entre l’Etat et les collectivités locales. Ils représentent 80 % des frais de notaire. Ainsi, environ 4,5 % du montant de l’investissement est versé au département, 1,20 % est reversé à la commune, et l’Etat prélève, quant à lui, 2,37 % du montant de la transaction.
  • Les déboursés, à savoir les sommes acquittées par le notaire pour le compte de son client, et qui servent à rémunérer différents intervenants ou à payer les différents documents nécessaires à la réalisation de l’acte et sa sécurité. Ces déboursés représentent environ 10 % du prix de vente.
  • Les émoluments du notaire correspondent à environ 20 % du montant des frais d’acte qu’il perçoit. Ils sont strictement réglementés et fixés par décret.

Rien de mieux qu’une image pour comprendre d’un seul coup d’oeil !

Les frais de notaire ou frais d'acte

Les droits de mutation s’acquittent le jour de la signature de l’acte de vente

Les frais d’acte sont toujours versés par l’acquéreur le jour de la signature de l’acte de vente. Ils représentent 7 à 8 % du montant de la vente lorsqu’il s’agit d’un bien ancien et 2 à 3 % lorsqu’il s’agit d’un logement neuf. Notez qu’il est possible de diminuer le montant des frais de notaire de deux façons :

  • En payant les frais d’agence sans passer par le notaire, il s’agira donc de distinguer clairement dans le compromis de vente le prix net vendeur des frais d’agence.
  • En ventilant le montant du mobilier du prix d’achat du bien, car les frais de notaire seront alors calculés uniquement sur le prix du bien, et non sur celui du mobilier.

Bon à savoir

Les émoluments du notaire s’échelonnent entre 0,825 % et 4 % du prix de vente en fonction du montant de ce dernier. Utilisez le simulateur de frais de notaire pour savoir quelle sera la somme dont vous serez redevable.

Article de : http://edito.seloger.com/conseils-d-experts/acheter/quelle-difference-entre-frais-de-notaire-frais-d-acte-et-droits-de-mutation-article-25058.html

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Bénéficier de l’abattement sur les plus-values en zone tendue

Une mesure chassant l’autre, la loi de finances rectificative pour 2017 a institué un abattement exceptionnel pour le vendeur d’un bien immobilier en zone tendue. Explications.

Les conditions pour obtenir un abattement sur les plus-values

Les biens immobiliers visés par cette mesure sont tant des biens bâtis que des terrains à bâtir. Le vendeur doit respecter deux conditions cumulatives :

  • 1ère condition : le vendeur doit signer une promesse de vente ayant acquis date certaine entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2020, ce qui suppose que l’acte ait été enregistré.
  • 2nde condition : la vente définitive du bien immobilier doit être réalisée dans un délai maximum de 2 ans qui suit la promesse de vente.

L’acquéreur doit s’engager à démolir les constructions existantes pour construire un ou plusieurs bâtiments d’habitation collectifs dans un délai de 4 ans à compter de la date d’acquisition.

La localisation du bien immobilier doit être en zone tendue

Une zone tendue est une zone marquée par un déséquilibre important entre l’offre et la demande des logements. Un arrêté en date du 29 décembre 2017 vise les communes classées en zones A bis et A.

Bon à savoir

Si vous êtes incertain sur le classement de votre zone, vous disposez d’un simulateur de zonage en ligne sur le site service.public.fr en suivant le lien suivant : www.service-public.fr/simulateur

Le vendeur peut bénéficer de 70 % ou de 85 % d’abattement !

En fonction du projet de l’acquéreur, le vendeur peut bénéficier :

  • Soit d’un abattement de 70 % lorsque le ou les bâtiments d’habitation collectifs représenteront au minimum 75 % du gabarit maximal autorisé par le PLU ou document en tenant lieu (condition de densification).
  • Soit d’un abattement majoré de 85 % lorsque l’acquéreur s’engage à réaliser des logements sociaux à 50 % au moins de la surface totale des constructions.

Ces abattements s’appliquent sur le montant de la plus-value immobilière nette c’est-à-dire après l’abattement pour durée de détention au-delà de 5 ans.

Référence juridique

  • Article 150 U, II-7° et 8° du Code général des impôts

Article de : http://edito.seloger.com/conseils-d-experts/vendre/comment-beneficier-de-l-abattement-sur-les-plus-values-immobilieres-en-zone-tendue-article-25208.html

Vendeur / Acquéreur : Qui paie les frais de notaire ?

Vendeur / Acquéreur : Qui paie les frais de notaire ?

Vendeur / Acquéreur : Qui paie les frais de notaire ? Pour sceller la vente d’un bien immobilier, le notaire doit percevoir ce que l’on appelle les « frais de notaire », qui sont payés par l’acquéreur et qui sont, en réalité, composés essentiellement de taxes qu’il va reverser à l’Etat.

Les frais de notaire sont dus par l’acquéreur

Si vous souhaitez acquérir un bien immobilier, vous allez de voir vous acquitter du prix d’achat de ce bien, mais également des frais de notaire. Ces derniers sont composés de diverses taxes et impôts, mais également de la rémunération du notaire. Notez qu’en achetant un bien neuf, ces frais de notaire seront de l’ordre de 3 à 4 % du prix de vente, tandis que si vous achetez un bien ancien, ils s’élèveront cette fois à 7 à 8 % du prix de vente. Le paiement des frais de notaire a lieu lors de la signature de l’acte authentique de vente.

  • Le montant payé lors de la signature de l’acte de vente n’est qu’une estimation

En effet, il est possible que vous receviez, quelques mois plus tard, un remboursement qui correspond à la différence entre la somme que vous avez payée et le montant réel lié aux frais de notaire. Cette régularisation ne peut avoir lieu qu’une fois que le notaire a redistribué les taxes et charges aux divers organismes publics.

Bon à savoir

Il est possible de réduire le montant des frais de notaire en payant les frais d’agence sans passer par le notaire, et distinguer clairement dans le compromis de vente le prix net vendeur des frais d’agence.

Les émoluments du notaire ne représentent qu’une petite part des frais d’acte

Les frais de notaire, ou tout du moins la somme que vous versez à ce dernier, sont en réalité essentiellement composés de droits d’enregistrement, et le notaire ne perçoit en définitive que 20 % de la somme que vous lui aurez versée. Ainsi, les frais de notaire se composent des éléments suivants :

  • Les droits de mutation qui sont dus au Trésor Public et qui comptent pour environ 80 % des frais lorsqu’il s’agit d’un achat dans l’ancien.
  • Les débours, qui correspondent au remboursement des frais avancés par le notaire lors de la vente, puisqu’il doit se procurer un certain nombre de documents auprès du cadastre et du syndic.
  • Les honoraires du notaire, qui sont fixés par un décret et qui correspondent à un barème.

Bon à savoir

Pour réduire le montant des frais de notaire, pensez également à ventiler le montant du mobilier du prix d’achat du bien. Les frais de notaire seront alors calculés uniquement sur le prix du bien, et pas sur celui du mobilier.

Frais de notaire pour un logement ancien ou neuf

Le notaire perçoit sa rémunération selon un barème

Les émoluments des frais de notaire, qui constituent sa rémunération, sont définis par l’Etat et sont calculés à partir d’un barème :

  • 4 % du prix de vente lorsque celui-ci est inférieur à 6 500 €.
  • 1,65 % du prix de vente lorsque celui-ci est compris entre 6 501 et 17 000 €.
  • 1,10 % du prix de vente lorsque celui-ci est compris entre 17 001 et 60 000 €.
  • 0,825 % du prix de vente lorsque celui-ci est supérieur à 60 000 €.

Bon à savoir

  • Les frais de notaire s’élèvent à 3 à 4 % dans le neuf.
  • Ils sont de l’ordre de 7 à 8 % dans l’ancien.

Article de : http://edito.seloger.com/conseils-d-experts/vendre/vendeur-acquereur-qui-paie-les-frais-de-notaire-article-24998.html

droits succession français

Droits de succession, 80% des Français y sont opposés

80 % des Français sont opposés aux droits de succession.

Alors que plus de 8 Français sur 10 auront un patrimoine à transmettre, ils semblent mal préparés à cette étape de leur vie. Par ailleurs, ils sont plus que jamais opposés aux différents frais liés à la succession.

Succession : 84 % des Français auront un patrimoine à transmettre

D’après un sondage OpinionWay pour MaSuccession.fr, société spécialisée dans le conseil et l’ingénierie patrimoniale, les frais liés aux droits de succession sont très impopulaires auprès des Français. Ainsi, 80 % des personnes interrogées y sont opposées, compte tenu du fait que, pour 75 % d’entre elles, le patrimoine est déjà suffisamment taxé lorsque la personne est en vie, la moitié estimant que l’on paye suffisamment d’impôts en France. Notons que les droits de successionimpacteront une majeure partie des Français puisque 84 % d’entre eux auront un patrimoine à transmettre. De plus, l’immobilier est au cœur de l’enjeu successoral. Le patrimoine transmis par les Français sera principalement constitué d’une maison de famille (pour 66 % d’entre eux), de liquidités (59 %) ou d’un contrat d’assurance vie (53 %).

Patrimoine : 80 % des Français sont opposés aux droits de succession

Alors que plus de 8 Français sur 10 auront un patrimoine à transmettre, ils semblent mal préparés à cette étape de leur vie. Par ailleurs, ils sont plus que jamais opposés aux différents frais liés à la succession.

Succession : 84 % des Français auront un patrimoine à transmettre

D’après un sondage OpinionWay pour MaSuccession.fr, société spécialisée dans le conseil et l’ingénierie patrimoniale, les frais liés aux droits de succession sont très impopulaires auprès des Français. Ainsi, 80 % des personnes interrogées y sont opposées, compte tenu du fait que, pour 75 % d’entre elles, le patrimoine est déjà suffisamment taxé lorsque la personne est en vie, la moitié estimant que l’on paye suffisamment d’impôts en France. Notons que les droits de successionimpacteront une majeure partie des Français puisque 84 % d’entre eux auront un patrimoine à transmettre. De plus, l’immobilier est au cœur de l’enjeu successoral. Le patrimoine transmis par les Français sera principalement constitué d’une maison de famille (pour 66 % d’entre eux), de liquidités (59 %) ou d’un contrat d’assurance vie (53 %).

Perception Français Droits Succession
Seuls 20 % des Français sont favorables aux droits de succession. © OpinionWay/MaSuccession.fr

Patrimoine : 74 % des Français n’ont pas préparé leur succession

Les raisons de préparer la transmission de son patrimoine sont multiples. Plus de la moitié (56 %) des personnes ayant un patrimoine à transmettre le feront pour protéger leurs enfants, 41 % pour protéger leur conjoint, et 38 % pour réduire les droits de succession par anticipation, en vue d’éviter à leurs ayant droits de payer trop de droits de succession. D’autre part, nous pouvons remarquer que de nombreux Français sont peu ou mal préparés à la transmission de leur patrimoine, alors que les enjeux financiers et familiaux restent considérablesSelon cette étude, ce sont même 74 % des Français qui n’ont pas préparé la transmission de leur patrimoine. Au-delà de l’absence de préparation, on constate une forte méconnaissance du montant des droits de succession : 76 % des personnes disposant d’un patrimoine à transmettre ignorent le montant des droits de succession correspondant à ce patrimoine.

Patrimoine Succession Sondage
Succession : 66 % des Français auront un bien immobilier à transmettre. © OpinionWay/MaSuccession.fr

Article de : http://edito.seloger.com/actualites/france/patrimoine-80-des-francais-sont-opposes-aux-droits-de-succession-article-25115.html

prelevement source impot

Impôt à la source : Comment cela va se passer pour la déduction des travaux locatifs ?

Impôt à la source : Comment cela va se passer pour la déduction des travaux locatifs ?

 

Vous êtes propriétaire et vous envisagez de réaliser des travaux dans votre bien immobilier locatif. La mise en place du prélèvement à la source modifie les règles fiscales applicables pour le crédit d’impôt.

Quand sera mis en place le prélèvement à la source ?

A compter du 1er janvier 2019, les revenus fonciers seront soumis à l’impôt sur le revenu par prélèvement à la source sous la forme d’acomptes. Ces acomptes seront calculés par l’administration fiscale sur la base de la déclaration de revenus de l’année précédente (2018) et payés par prélèvements mensuels ou trimestriels. Ils seront effectués par l’administration sur un compte bancaire ouvert par le contribuable à cet effet. Les prélèvements sociaux seront acquittés dans les mêmes conditions et selon la même périodicité.

Bon à savoir

Si vos revenus sont amenés à subir de fortes variations, vous avez la possibilité de modifier les acomptes en cours d’année. Notamment en cas d’arrêt de la location, les acomptes pourront être stoppés.

Les travaux locatifs qui donnent droit aux crédit d’impôt

L’imposition des revenus locatifs de l’année 2018 est particulière car ces revenus ouvriront droit au crédit d’impôt dit « CIMR » calculé par l’administration fiscale et imputé sur l’impôt sur le revenu dû au titre de 2018. Pour l’imposition de 2019, si vous réalisez des travaux en 2018 (qualifiés selon la nouvelle législation de « charges pilotables » comme les dépenses de réparation, entretien et amélioration) un dispositif spécifique d’imputation est instauré. Il est fait masse de l’intégralité des dépenses de travaux effectuées sur les années 2018 et 2019, et la moyenne de ces travaux est admise en charge déductible pour déterminer le revenu net foncier imposable de 2019.

Quid du déficit foncier et des charges de copropriété ?

deficit foncier

Comment créer un déficit foncier pour payer moins d’impôt ?

Pour investir dans l’immobilier tout en baissant le montant de vos revenus soumis à l’imposition, il vous suffit de créer un déficit foncier. Comment ? En investissant dans un bien à rénover et en déduisant le montant des travaux de celui des loyers perçus.

Optez pour un bien immobilier à rénover

Pour créer un déficit foncier et annuler le montant de vos impôts, le principe est simple : il s’agit d’acheter un logement à rénover en vue de le louer, puisque les loyers que vous allez percevoir vont venir annuler le montant engagé pour les travaux. Ce système est d’autant plus avantageux que si le montant des travaux est supérieur au montant des loyers que vous avez perçus, le déficit foncier diminue le revenu global imposable, dans la limite de 10 700 € par an, à condition que vous mettiez votre bien en location pour les 3 années suivant l’imputation. Sachez que la partie des dépenses qui excède le plafond de 10 700 € et qui ne peut pas être déduite du revenu imposable global, peut être déduite du montant des loyers perçus pour 10 ans.

Réalisez des travaux déductibles dans le logement

Pour pouvoir déduire le montant des travaux de celui des loyers perçus, encore faut-il opter pour des travaux déductibles. Ils sont nombreux, puisqu’il s’agit de travaux d’entretien, de réparation et d’amélioration. Ils ont donc pour objet de maintenir ou de remettre en état le bien, sans modifier la consistance, l’agencement et l’équipement initial. C’est par exemple le cas de la réfection de la toiture, des façades, des murs de clôture ou de l’installation électrique, ainsi que les travaux qui visent à renforcer le confort des occupants sans transformer la structure du logement, tel que l’installation d’une douche, d’une cuisine intégrée, l’installation d’une chaudière, etc. En revanche, les travaux qui ont trait à l’agrandissement, à la restructuration totale ou à la reconstruction ne sont pas considérés comme des travaux déductibles.

Bon à savoir

Si le coût des travaux vient déduire le montant imposé des loyers ainsi que le revenu global, les intérêts d’emprunt, quant à eux, ne sont déduits que des revenus fonciers, et jamais du revenu global. Ils sont en revanche déductibles sans limitation de montant.

Déclarez vos impôts pour bénéficier d’un déficit foncier

Lorsque vous avez financé les travaux de rénovation et que le bien est loué, vous devez remplir dès la première année de location, une déclaration de revenus foncier 2044. Pour pouvoir bénéficier du déficit foncier, vous devez opter pour le régime réel, car c’est ce régime qui vous permet de déduire les frais et charges liées à votre bien du revenu imposable. Au bout d’un certain temps, vous ne pourrez plus bénéficier du déficit foncier qui sera apuré, et vous devrez payer l’impôt sur le revenu au titre des loyers perçus. Dans ce cas, deux possibilités s’offrent à vous :

  1. Vous pouvez revendre le bien, dont le montant de la plus-value sera néanmoins soumis à une taxe de 34,5 %.
  2. Ou alors réinvestir dans un nouveau bien à rénover, afin de bénéficier de nouveau d’un déficit foncier.

Bon à savoir

Le régime du micro-foncier ne vous permet pas de créer un déficit foncier, puisqu’il implique d’appliquer un abattement de 30 % censé couvrir le montant de vos charges, ce qui est rarement le cas lorsque des travaux importants ont été réalisés.

Article de : http://edito.seloger.com/financement/mesures-fiscales/comment-creer-un-deficit-foncier-pour-payer-moins-d-impot-article-24920.html