jeune femme lisant un livre sur une terrasse arborée

Les extérieurs en ville ont plus que jamais le vent en poupe

Si les extérieurs ne sont pas calculés dans la surface habitable totale d’un bien (loi Carrez), ils sont néanmoins de plus en plus valorisés par les acquéreurs et apportent une plus-value non négligeable lors de la fixation du prix de vente, soit entre 30 à 50 % du prix du m² habitable. A noter que cette estimation peut encore largement augmenter pour des extérieurs extrêmement bien placés ou dans des villes qui profitent d’un fort taux d’ensoleillement à l’année. Un bien avec un bel extérieur sera proposé en moyenne 8,8 % plus cher au m² qu’un bien équivalent sans extérieur. Ce chiffre monte même à 15 % pour des biens situés dans la moitié sud de la France. Toutefois, ce pourcentage est minoré de 4,4 % en moyenne lorsque la surface extérieure proposée est inférieure à 10 m².

Vers un nouvel attrait du centre-ville ?

Selon le Groupe Immobilier Mercure, un magnifique extérieur dans un bien d’exception en ville peut redonner le goût à la vie citadine à certains acquéreurs. Une terrasse de 20 m² de plein pied peut ainsi permettre d’aménager un salon d’été, tandis qu’une maison avec jardin à l’abri des regards offre à ses propriétaires l’occasion de repenser cet espace de vie pour s’offrir un coin de nature. « Ce critère facultatif qui est devenu critère indispensable a favorisé le retour des personnes à la retraite dans les centres-villes. Ils ont cédé leur propriété avec jardin à la faveur de l’augmentation des prix de l’immobilier pour un bien en ville disposant d’un extérieur avec une proximité des commodités », conclut le communiqué du Groupe.

 

Source : https://www.journaldelagence.com/1210656-les-exterieurs-en-ville-ont-plus-que-jamais-le-vent-en-poupe

Crédit immobilier : les taux baissent encore et toujours en 2021 !

Cette année 2021 commence très bien pour les candidats à l’accession. En janvier, les taux de crédit immobilier sont encore orientés à la baisse, comme en fin d’année 2020 et les conditions d’octroi s’assouplissent.

Les taux de crédit immobilier reculent de nouveau en janvier 2021

En janvier 2021, une dizaine de banques nationales et régionales ont baissé leurs taux de crédit pour le mois de janvier, de 0,05 % à 0,20 %, selon le courtier Vousfinancer. Les autres banques ont fait le choix de la stabilité. Aucune n’a remonté ses taux en ce début d’année. En moyenne les taux sont actuellement de 1,05 % sur 15 ans, 1,25 % sur 20 ans et 1,45 % sur 25 ans, soit une baisse de 0,10 % en moyenne par rapport à janvier 2020. « En ce début d’année, on note la volonté des banques de prêter et conquérir ainsi de nouveaux clients, avec une cible plus large, pouvant concerner des profils moins convoités l’année dernière avec des revenus moins élevés ou des projets autres que l’achat d’une résidence principale », constate Sandrine Allonier, directrice des études et porte-parole du courtier. « Combinés à l’assouplissement des recommandations du Haut conseil de stabilité financière qui permet désormais d’emprunter avec un taux d’endettement à 35 %, ces taux en baisse resolvabilisent les emprunteurs qui peuvent ainsi emprunter près de 10 % de plus qu’il y a un an », complète Sandrine Allonier.

Les taux d’emprunt en janvier 2021

Durée d’emprunt Taux moyen
15 ans 1,05 %
20 ans 1,25 %
25 ans 1,45 %

 Les taux d’usure des prêts en légère hausse début 2021

Si les taux de crédit sont en baisse en ce début d’année, les taux d’usure, qui établissent les seuils au-delà desquels une banque n’a pas le droit de prêter, remontent. Depuis le 1er janvier, ils ont légèrement augmenté, en particulier pour les prêts sur des durées de moins de 10 ans (+ 15 points de base) et sur les durées de moins de 20 ans (+ 5 points). Il est quasi stable sur les durées de 20 ans et plus, à 2,67 %, après être descendu à 2,51 % au 2e trimestre 2020. « Cette remontée du taux d’usure, dans un contexte de taux de crédit en baisse, est une bonne nouvelle car cela va redonner de l’air au marché : il y a un an de nombreux refus de prêt étaient liés au niveau des taux d’usure, plus bas que maintenant, dans un contexte de taux de crédit plus élevés. Cette remontée des taux d’usure devrait permettre à certains emprunteurs d’obtenir plus facilement leur crédit, à condition bien sûr qu’ils soient finançables », analyse Julie Bachet, directrice générale du courtier en crédit.

« Tant que la situation économique liée à la crise sanitaire restera celle-là, avec une inflation très basse et une faible croissance, la BCE devrait maintenir sa politique accommodante  dans un contexte de taux globalement bas »

Julie Bachet, directrice générale de Vousfinancer.

Article de : https://edito.seloger.com/actualites/france/credit-immobilier-taux-baissent-toujours-2021-article-40891.html

Crédit immobilier : les taux baissent pour le 5e mois consécutif !

En novembre, les taux d’emprunt ont encore baissé, atteignant 1,20 % en moyenne, contre 1,21 % le mois précédent. C’est le 5e mois consécutif que les établissements prêteurs améliorent les conditions des crédits immobiliers pour soutenir la demande.

 

Les taux de crédit immobilier atteignent 1,20 % en moyenne

Au mois de novembre, les taux de crédit immobilier ont encore baissé, atteignant 1,20 % en moyenne, contre 1,21 % en octobre 2020, selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Ils atteignent respectivement 1,28 % pour l’accession dans le neuf et 1,21 % pour l’accession dans l’ancien. Dans le détail, les taux d’emprunt s’établissent à 0,99 % sur 15 ans, 1,12 % sur 20 ans et 1,38 % sur 25 ans. Précisons que c’est le cinquième mois consécutif que le taux moyen des nouveaux crédits recule. En effet, en dépit du renforcement de la crise économique et sociale et de la montée des risques de défaut d’une partie des emprunteurs, les établissements prêteurs continuent à améliorer les conditions des crédits octroyés, pour soutenir la demande de crédits sur des marchés fragilisés par deux périodes de confinement.

 

Les taux d’emprunt moyens en novembre

Durée d’emprunt Taux moyen
15 ans 0,99 %
20 ans 1,12 %
25 ans 1,38 %

 

Les durées d’emprunt diminuent légèrement en novembre

La durée moyenne des prêts immobiliers s’est établie à 233 mois en novembre, contre 235 mois en octobre 2020, soit sur un niveau élevé jamais constaté. En novembre, la durée d’emprunt moyenne a atteint 252 mois pour l’accession dans le neuf et 247 mois pour l’accession dans l’ancien. La durée moyenne est particulièrement élevée depuis le début de crise sanitaire et s’est encore allongée depuis le début de l’été, de l’ordre de 5 mois. L’allongement des durées d’emprunt a permis d’absorber les conséquences de la hausse des prix des logements et de contenir le taux d’effort sous le seuil de 33 %, comme le recommande le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF). En novembre, 50,5 % des prêts à l’accession ont été accordés avec sur une durée comprise entre plus de 20 ans et 25 ans. Du côté des prêts immobiliers les plus courts (15 ans et moins), ils ne représentaient plus que 16,8 % de la production, soit moitié moins que dans la première moitié des années 2010.

 

Le coût des opérations réalisées augmentent 2 fois plus vite

Le coût relatif des opérations réalisées par les emprunteurs représentait 4,6 années de revenus en novembre 2020, soit un niveau particulièrement élevé. Le coût des opérations réalisées progresse deux fois plus vite qu’en 2019 : + 4,7 % sur les 11 premiers mois de 2020, après « seulement » + 2,2 % en 2019. Cela s’explique principalement par le déplacement de la production de crédits vers les clientèles plus aisées. Parallèlement, le niveau de l’apport personnel s’élève aussi très rapidement depuis la fin de l’année dernière (+ 11 %, après – 5,2 % en 2019). Jusqu’à maintenant, les taux d’apport personnel des emprunteurs étaient descendus à des niveaux très bas car les banques souhaitaient répondre à la demande des ménages jeunes et modestes, faiblement dotés en apport personnel, qui n’auraient pu sans cela réaliser leurs projets immobiliers, même dans un contexte de taux bas.

CHIFFRES CLÉS

Les revenus des emprunteurs augmentent plus vite que par le passé : + 2,6 % sur les 11 premiers mois de 2020 contre + 0,4 % en 2019.

Article de : https://edito.seloger.com/actualites/france/credit-immobilier-taux-baissent-5e-mois-consecutif-article-40480.html

Les frais de notaire vont baisser en 2021

Si vous aviez un projet d’achat immobilier, vous savez que les frais de notaire devaient normalement baisser en mai 2020. Cependant, la crise du coronavirus a repoussé l’entrée en vigueur de cet arrêté. C’est maintenant pour janvier 2021 que cette baisse est prévue. Explications.

Les frais de notaire vont baisser en 2021

 

La baisse des frais de notaire : un arrêté auparavant prévu pour mai 2020

Cet arrêté, découlant de la Loi Macron du 6 août 2015, a établi le 28 février 2020 une baisse des frais de notaire sur tous les actes que ces professionnels du droit exercent. Il s’agit en réalité d’une baisse de leurs émoluments, soit leur rémunération directe.

En premier lieu, il était prévu que cet arrêté entre en vigueur le 1er mai 2020, mais la crise du COVID-19 et l’état d’urgence sanitaire ont reporté l’application de ces mesures. Le gouvernement a donc eu recours à la création de l’arrêté du 28 avril 2020, qui prend la disposition de repousser l’entrée en vigueur du premier décret au 1er janvier 2021. Ce retard s’explique notamment car cette crise sans précédant a eu de nombreux impacts sur l’activité économique des notaires.

BON À SAVOIR

Tous les actes notariés sont concernés par cette réforme, mais certains verront une baisse plus significative que d’autres.

 

Baisse des frais de notaire : l’impact sur votre achat immobilier

Mais, concrètement, comment cet arrêté va impacter vos futurs achats immobiliers ? Si le CSN (Conseil Supérieur du Notariat) a calculé que la baisse globale des actes notariés au 1er janvier 2021 sera en moyenne de 1,9%, mais, concernant les achats immobiliers, les émoluments des notaires seront refixés par le barème suivant :

  • Pour une transaction allant de 0 à 6 500 €, ils seront de 3,870 % (contre 3,950 % aujourd’hui).
  • De 6 500 € à 17 000 €, les émoluments à partir du 1er janvier 2021 seront de 1,596 % contre 1,627 % jusqu’au 31 décembre.
  • Pour un achat immobilier de 17 000 € à 60 000 €, les frais de notaire s’élèveront à 1,064 % et non plus de 1,085 %.
  • Pour des achats de plus de 60 000 €, les émoluments seront de 0,799 % contre 0,814 % aujourd’hui.
BON À SAVOIR

Cette baisse est plus symbolique que vraiment significative. Le magazine « Mieux Vivre Votre Argent » a d’ailleurs calculé que les économies seraient de maximum 53,16 € pour une acquisition de 300 000 €, par exemple.

 

Les autres actes notariés sont aussi concernés par cette réforme

Mais ce ne sont pas uniquement sur les achats immobiliers que les baisses des émoluments seront appliquées : tous les actes notariés seront concernés. D’ailleurs, certaines dispositions prises par les notaires auront une réduction bien plus significative, c’est par exemple le cas de la rédaction de la convention de PACS ou de la mainlevée d’hypothèque.

Aujourd’hui, les couples souhaitant se pacser par acte notarié, pour prendre des dispositions d’héritages particulières par exemple, doivent payer 192,31 € HT (230,77 € TTC). A partir du 1er janvier 2021, le prix de cette prestation sera de 84,51 € HT (102 € TTC).

Pour ce qui est de la mainlevée d’hypothèque, les prix appliqués dès le début de l’année prochaine seront de 78 € pour un capital inférieur à 77 090 €, et 150 € pour un capital hypothécaire supérieur à 77 090 €.

BON À SAVOIR

Notez que seuls les émoluments des notaires seront revus à la baisse. Les frais d’enregistrement, droits et taxes seront toujours du même montant en 2021.

Article de : https://edito.seloger.com/actualites/france/frais-de-notaire-baisser-2021-article-39439.html

 

Qu’est-ce que le diagnostic immobilier ERP ?

En France, la loi oblige le propriétaire à informer son locataire ou son acheteur sur les risques et pollutions auxquels est exposé son logement. Un diagnostic Etat des risques et pollutions (ERP) doit notamment être annexé à la promesse de vente ou au bail de location.

Qu'est-ce que le diagnostic immobilier ERP ?

Le diagnostic ERP est-il obligatoire partout en France ?

Imposé par le Code de l’environnement, l’Etat des risques et pollutions (ERP), est un document qui informe le futur locataire ou acheteur d’un bien sur les risques auxquels il est exposé. Le propriétaire doit obligatoirement fournir un diagnostic ERP à son acheteur ou à son locataire si son bien est situé dans un secteur à risque : zone de sismicité d’un niveau supérieur ou égal à 2, périmètre d’un plan de prévention des risques technologiques (PPRT), naturels (PPRN) ou miniers (PPRM), ayant fait l’objet d’une approbation ou d’une prescription préfectorale, ou zone à potentiel radon (gaz radioactif) de niveau 3 (le plus élevé). La liste des communes concernées par le diagnostic ERP est arrêtée par le préfet du département. Cet arrêté est consultable à la préfecture (ou sur son site internet) ou à la mairie de la commune où est situé le bien mis en location ou en vente. Il comporte notamment la liste des documents auxquels le propriétaire du logement peut se référer pour remplir son diagnostic Etat des risques et pollutions (ERP).

BON À SAVOIR

Le diagnostic ERP (Etat des risques et pollutions) a remplacé le 3 août 2018 l’ESRIS (Etat des servitudes risques et d’information sur les sols).

L’ERP peut être réalisé directement par le propriétaire

Contrairement à certains diagnostics immobiliers (amiante, DPE…) qui doivent obligatoirement être réalisés par un professionnel certifié, l’Etat des risques et pollutions (ERP) peut être établi directement par le propriétaire du bien immobilier. Toutefois, en raison de la complexité du document à produire, il est préférable que le propriétaire se fasse assister par un professionnel. L’ERP doit être annexé à la promesse de vente (ou à l’acte de vente) ou au bail de location. Il doit être daté et signé par l’acheteur ou le locataire. Le propriétaire doit en conserver une copie pour être en mesure de prouver que l’ERP a bien été remis à l’acheteur ou au locataire. Dans le cadre d’une cession immobilière, le propriétaire doit obligatoirement indiquer dans l’acte de vente si le bien a subi un sinistre ayant donné lieu au versement d’une indemnité pour catastrophe naturelle ou technologique. Dans le cadre d’une location, le propriétaire doit mentionner dans le bail le versement de cette indemnité pour sinistre survenu pendant la période où il a été propriétaire du logement, ou dont il a été lui-même informé.

Quelles conséquences en l’absence de l’ERP ?

Si le propriétaire du logement ne réalise pas l’Etat des risques et pollutions (ERP), cela a des conséquences, qui dépendent de la qualité du preneur du bien immobilier (locataire ou acquéreur). Dans les deux cas, la responsabilité civile et pénale du propriétaire est engagée. En effet, la législation considère qu’il ne permet pas à l’acheteur ou au locataire, que ce soit par omission ou négligence, de s’informer sur les précautions et mesures à prendre vis-à-vis des risques auxquels il est exposé. Si le logement est vendu et qu’un ERP complet et valide n’est pas annexé à la promesse de vente (ou à l’acte de vente), l’acheteur peut saisir le tribunal pour demander l’annulation de la vente sans pénalité ou la diminution du prix de vente, s’il découvre que le bien immobilier est situé dans une zone à risque. De son côté, le locataire peut, si l’ERP n’est pas annexé au bail de location, saisir le tribunal pour demander des dommages-intérêts s’il découvre qu’il est situé dans une zone à risque.

CHIFFRES CLÉS

L’Etat des risques et pollutions (ERP) doit avoir été effectué moins de 6 mois avant la signature de la promesse de vente (ou de l’acte de vente) ou du contrat de location.

Article de : https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/reglementations/qu-diagnostic-immobilier-erp-article-35686.html

 

P.-O. : face à l’ubérisation, les professionnels de l’immobilier à la recherche d’une nouvelle reconnaissance

La loi Elan permet dorénavant aux professionnels de l’immobilier d’afficher un caducée distinguant les titulaires et les non titulaires de la carte professionnelle. Explications avec Frédéric Malquier, président départemental de la FNAIM.

C’est un peu le revers de la médaille d’un marché particulièrement dynamique grâce notamment à la poussée démographique qui touche toute la région. Depuis plusieurs années, la progression constante des mandataires immobiliers ou commerciaux inquiète les professionnels du secteur, confrontés selon eux à une libéralisation et une ubérisation de la profession. Sans obligation de diplômes ou de carte professionnelle, ces mandataires qui fonctionnent généralement sous le statut de micro-entrepreneur sont dans le viseur du premier syndicat français et européen des professionnels de l’immobilier, la FNAIM.

Cette dernière est à l’origine de la mise en place du premier symbole de reconnaissance des professionnels. Un caducée, la Vesta symbolisant la déesse du foyer et de la maison, pourra ainsi être apposé ces prochaines semaines dans les 150 agences adhérentes de la Fédération nationale de l’immobilier du département des Pyrénées-Orientales. Président de la FNAIM 66, Frédéric Malquier détaille toute l’importance que revêt “ce nouveau signe immatériel de reconnaissance”.

Revenir aux fondements de la profession

“Ce ne sera pas un logo de plus, mais un insigne fort, intemporel, symbole d’une reconnaissance publique, avec les prérogatives et les responsabilités que cela suppose. Nous avons mené une entreprise de lobbying auprès du ministère du logement pour avoir cet insigne officiel à l’instar des notaires, des avocats ou des huissiers de justice. La loi Elan de novembre 2019 a consacré cela et offre un titre officiel à notre profession réglementée” confirme le spécialiste.

Il s’agira donc d’un signe de différenciation entre ces acteurs et les mandataires immobiliers. “Nous n’avons pas la même approche, la même formation, la même ancienneté. Avec la Vesta, nous revenons aux fondements de notre profession qui sont le rôle de conseil et de garantie du patrimoine des particuliers. Alors que c’est le premier poste de dépense des Français devant la nourriture et la culture, alors que la réglementation est de plus en plus dense et complexe, nous avons besoin de cette certification et cette clarification des aptitudes des différents acteurs. Aux yeux des consommateurs, ce symbole souhaite rassurer, en signifiant : ici se trouvent un titulaire d’une carte professionnelle, les compétences et le respect de la réglementation”.

Article de : https://www.lindependant.fr/2020/01/28/perpignan-face-a-luberisation-les-professionnels-de-limmobilier-a-la-recherche-dune-nouvelle-reconnaissance,8693214.php?fbclid=IwAR0Tul-EO8rsXLkllz65w7T4pA1J4korR208E59Uu9uL6imVG5cTjZmpZME

Les agents immobiliers se dotent d’un insigne officiel

À l’image des notaires et des huissiers, la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) a choisi de se doter d’un insigne, symbole de reconnaissance des titulaires de la carte professionnelle d’agent immobilier, d’administrateur de biens et de syndic. Elle a choisi Vesta, déesse romaine du foyer, de la maison et de la famille, pour incarner le caducée.

Par Caroline CHALOIN – 02 déc. 2019 à 13:00 | mis à jour à 15:53 – Temps de lecture : 3 min

Une reconnaissance du titre d’agent immobilier

La loi Elan du 23 novembre 2018 a définitivement consacré les titres d’agent immobilier, d’administrateur de biens et de syndic de copropriété.

Elle prévoit une peine de six mois d’emprisonnement associée à une amende de 7 500 € pour ceux qui usurperaient les titres d’agent immobilier, d’administrateur de biens et de syndic de copropriété.

Un signe de reconnaissance des titulaires de la carte professionnelle

Lors de son Congrès annuel qui a eu lieu les 25 et 26 novembre dernier, la FNAIM a présenté le nouveau symbole de reconnaissance des professionnels de l’immobilier : un caducée à l’image des professionnels de santé, des notaires ou encore des huissiers. « Ce ne sera pas un logo de plus, mais un insigne fort, intemporel, symbole d’une reconnaissance publique, avec les prérogatives et les responsabilités que cela suppose », indique la FNAIM.

Le symbole visuel représente Vesta, déesse romaine du foyer, de la maison et de la famille. « Les agents immobiliers, syndics de copropriété et administrateurs de biens pourront désormais apposer cet insigne au fronton de leurs locaux, de même que sur leurs cartes de visite », remarque-t-elle.

 

FNAIM

@FNAIM

En exclusivité, @FNAIM et @jmtorrollion dévoilent le nouveau symbole de reconnaissance des professionnels de l’ titulaires d’une carte professionnelle

La déesse . Cet insigne fort & intemporel résume notre mission : éclairer & défendre.

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Vesta, un emblème qui “éclaire et défend”

La déesse romaine porte une lance dans une main et une torche. Sa devise en latin, « éclairer et défendre » (« Lucere defendere »), résume la mission des professionnels de l’immobilier. « Ces derniers éclairent sur la tendance du marché, la vraie valeur d’un bien, la compréhension d’une législation. Ils défendent les intérêts de leurs clients en matière de respect des règlementations, tout en apportant une sécurité juridique », indique la FNAIM.

L’objectif du caducée : rassurer les consommateurs

Les professions d’agents immobiliers, administrateurs de bien et syndics sont règlementées par la loi Hoguet, qui va fêter ses 50 ans le 2 janvier 2020. Le détenteur d’une carte professionnelle offre les garanties financières, d’assurances et de formation exigées par la loi. Il doit respecter le code de déontologie qui entoure la profession.

Un organisme, le CNTGI (Conseil national de la transaction et de la gestion immobilières), créé par la loi Alur, représente la profession. Son secrétariat est assuré par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Au sein du CNTGI, la loi Elan a instauré une commission de contrôle des activités immobilières.

L’objectif du caducée est de permettre aux consommateurs de clarifier les aptitudes des différents acteurs et de rassurer sur les compétences du professionnel de l’immobilier et son respect de la loi. De nombreuses agences immobilières se sont créées sur internet et des réseaux de mandataires se sont développés. « Nous apportons une lecture simple aux consommateurs et aux pouvoirs publics de notre règlementation. Nous mettons de l’ordre dans la confusion des aptitudes. Nous clarifions les modèles », souligne Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM.

 En attente d’une reconnaissance de l’État

Le symbole ne concernera pas uniquement les agences adhérentes à la FNAIM. La Fédération poursuit ses discussions avec l’État pour qu’il place son caducée en symbole officiel des acteurs de l’immobilier qui détiennent une carte professionnelle. Pour cela, un décret ou un arrêté devra être pris. Des demandes ont ainsi été adressées à Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement.

Le lancement de Vesta auprès du grand public est prévu début 2020.

A quoi correspond la date de prise d’effet d’un contrat de location ?

Dans le cadre d’un contrat de location, la date de prise d’effet est indiquée dans le bail d’habitation. Elle ne correspond pas nécessairement à la date de signature, il ne faut pas les confondre.

A quoi correspond la date de prise d’effet d’un contrat de location ?

La date de prise d’effet, mention obligatoire du contrat de location

L’article 3 de la loi du 6 juillet 1989 détermine une liste limitative des mentions obligatoires du contrat de location pour un bien à usage d’habitation, dès lors que le locataire y établit sa résidence principale. A titre d’exemple, peuvent être cités :

  • Les coordonnées et noms du propriétaire et du locataire.
  • Le montant du loyer et des charges.
  • La durée et la date de prise d’effet…

La jurisprudence rappelle son caractère obligatoire à plusieurs reprises et insiste sur le fait qu’elle peut être différente de la date de signature du bail d’habitation. Elle peut être postérieure à la signature du bail, mais aussi antérieure, en cas de régularisation d’un bail de location fait sans écrit par exemple.

BON À SAVOIR

Cette précision dans le bail est déterminante. En effet, si le locataire souhaite renoncer au bail, il doit respecter un préavis et ce, même si sa renonciation intervient avant la date de prise d’effet mentionnée dans le bail.

L’absence de date de prise d’effet dans le bail de location écrit

A défaut de mention dans le contrat de location, de la date de prise d’effet, la jurisprudence rappelle que cette date correspond au jour de l’état des lieux d’entrée, de la remise des clés et de la prise d’effet du contrat d’assurance, peu importe que le locataire n’ait pas effectivement déménagé et pris possession des lieux à cette date.

Quand faire un diagnostic amiante pour vendre un logement ?

La détection de l’amiante est obligatoire lorsque l’on vend un logement, afin d’informer les acquéreurs et de prendre les mesures nécessaires en présence de cette substance. Mais quand doit-on réaliser le diagnostic amiante ?

C’est quoi un diagnostic amiante ?

Le diagnostic amiante fait partie du dossier des diagnostics techniques obligatoires qui doivent être réalisés avant une vente immobilière. Il vise donc à détecter ou à écarter la présence d’amiante dans le logement pour en informer les acquéreurs, et pour mieux lutter contre les dangers qu’il représente pour la santé. L’amiante a été très utilisé il y a quelques années, car il s’agit d’un très bon isolant. Mais cette substance s’est révélée nocive et a provoqué beaucoup de dégâts sur la santé, c’est pourquoi il est obligatoire d’identifier sa présence dans les bâtiments, pour savoir s’il représente un risque pour les occupants. Il est donc systématiquement réalisé lorsque le permis de construire du logement a été délivré avant le 1er juillet 1997, et il doit être effectué par un diagnostiqueur professionnel et certifié.

Quand réaliser un diagnostic amiante ?

Le diagnostic amiante doit obligatoirement être fourni à l’acheteur lors d’une vente immobilière, à partir du moment où le permis de construire du logement a été délivré avant le 1er juillet 1997. Mais il ne doit pas obligatoirement être réalisé avant chaque vente pour autant, dans la mesure où la durée de validité de ce diagnostic est illimitée en l’absence d’amiante dans le logement.

Notez que le diagnostic amiante doit être effectué aussi bien dans les maisons individuelles que dans les logements situés dans une résidence ou un immeuble. Dans le premier cas, le diagnostic est effectué sur toutes les parties du logement, qu’il s’agisse du logement en tant que tel et de ses annexes : la grange, la cave, le garage, le local technique de la piscine, la cabane de jardin, etc. Dans le deuxième cas, le diagnostic est réalisé uniquement sur les parties privatives, à savoir le logement, la cave et le garage. Mais le diagnostiqueur ne réalise pas de diagnostic sur les parties communes comme le hall, les couloirs ou les ascenseurs.

BON À SAVOIR

Pour obtenir un diagnostic amiante sur les parties communes, il faut se tourner vers le syndic de copropriété.

Combien coûte un diagnostic amiante ?

Le diagnostic amiante doit être réalisé par un professionnel et à ce titre, il comporte un coût. Le prix va évidemment dépendre de la surface à diagnostiquer et du nombre de pièces et d’annexes que comporte votre logement. Mais ce diagnostic est également intégré à tout un dossier : le diagnostic amiante est rarement réalisé seul, il est souvent effectué en même temps que le diagnostic plomb, que l’état de l’installation électrique, que l’état de l’installation de gaz et que le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) par exemple. Or, les professionnels appliquent généralement un tarif dégressif pour les diagnostics groupés, en fonction du nombre de diagnostics réalisés. Vous devez compter en moyenne sur 80 € pour le diagnostic amiante dans un studio, et jusqu’à 135 € pour une maison comprenant 5 pièces.

Que se passe-t-il si de l’amiante est détecté ?

Après avoir réalisé le diagnostic amiante dans votre logement, le professionnel rédige un rapport pour faire état de la présence ou de l’absence d’amiante. Il se peut parfaitement que le rapport ne signale aucune trace d’amiante particulière, ce qui vous tranquillise pour de bon puisqu’il s’imposera systématiquement à l’avenir. Mais si le rapport relève la présence d’amiante, le professionnel doit établir un score selon la localisation et la quantité d’amiante ainsi que l’état des équipements qui le contiennent, et on distingue alors trois cas de figure en fonction de ce score :

  • Si le score est de 1, le diagnostic a une validité de 3 ans, et vous n’êtes pas dans l’obligation de faire des démarches particulières.
  • Si le score est de 2, vous devez prendre des mesures d’empoussièrement dans un délai de 3 mois après le diagnostic.
  • Si le score est de 3, vous devez réaliser des travaux de confinement ou de retrait de l’amiante.
BON À SAVOIR

Dans le cadre d’une location, le diagnostic amiante ne doit pas forcément être annexé au dossier de location, mais le locataire doit pouvoir le consulter à tout moment.

Article de : https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/vendre/faire-un-diagnostic-amiante-vendre-un-logement-article-34236.html