Emmanuelle Wargon : « MaPrimeRénov’ couvrira jusqu’à 90 % du montant du devis pour les ménages les plus modestes »

À l’occasion du lancement de la nouvelle version de MaPrimeRénov’, Emmanuelle Wargon, la ministre du Logement, nous a accordé un entretien exclusif dans lequel elle explique le fonctionnement de cette aide à la rénovation énergétique qui était jusqu’alors réservée aux foyers les plus modestes.

En quoi consiste la nouvelle version de MaPrimeRénov’ ?

Emmanuelle Wargon. MaPrimeRénov’ est une aide que l’on a ouverte le 1er janvier 2020 et qui, à partir de maintenant, concerne tous les propriétaires, c’est-à-dire les propriétaires occupants, quels que soient leurs revenus mais aussi les propriétaires bailleurs, c’est-à-dire qui louent leur logement à un locataire. Il y aura également une aide directe pour les copropriétés.

Quels sont les travaux éligibles à cette prime ?

MaPrimeRénov’ permet de financer à peu près tous les types de travaux de rénovation énergétique effectués chez soi. Mais les travaux éligibles ne seront pas exactement les mêmes selon les revenus. Pour les ménages les plus modestes, la quasi-totalité des travaux (isolation des murs, des planchers, remplacement de chaudière, etc.) est éligible à MaPrimeRénov’. Pour les foyers plus aisés, ce sont principalement les travaux lourds qui permettent de bénéficier de cette prime. Dans tous les cas, la rénovation globale, c’est-à-dire un bouquet de travaux où l’on fait tout en même temps dans son logement, est toujours éligible à MaPrimeRénov’.

Quel est le montant de MaPrimeRénov’ ?

Cette aide est plafonnée à 20 000 € sur une période de 5 ans. Elle vient toutefois s’ajouter aux Certificats d’Économie d’Énergie (CEE), ce qui veut dire que, sur une opération très importante, l’aide pourra voir son montant varier entre 40 000 et 45 000 €. Les taux de subvention ne seront toutefois pas les mêmes selon les revenus.

« L’aide peut aller jusqu’à 20 000 € étalés sur une période de 5 ans ».

Emmanuelle Wargon, ministre du Logement.

Jusqu’à quelle hauteur les travaux de rénovation énergétique peuvent-ils êtres pris en charge ?

Pour les ménages les plus modestes, la prise en charge pourra aller jusqu’à 90 % du montant des devis réalisés à partir du 1er octobre 2020. C’est donc la quasi-totalité des travaux de rénovation énergétique qui pourront être couverts par MaPrimeRénov’. Selon les catégories de revenus, la prise en charge atteindra 90 %, 75 % ou 60 % des travaux et dans le cas des foyers les plus aisés, ce sont 40 % des travaux qui seront couverts par la prime. C’est là un bel effort.

Peut-on bénéficier de MaPrimeRénov’ quel que soit l’artisan qui réalise les travaux ?

Non, cette prime ne fonctionne que si l’on fait appel à des artisans qualifiés et titulaires d’un label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). La plupart des artisans qualifiés se sont vus décerner ce label et si ce n’est pas le cas, l’artisan pourra rentrer dans un process de qualification en réalisant vos travaux.

Comment peut-on estimer le montant de l’aide à laquelle on a droit ?

C’est très simple. Il suffit pour cela de se rendre sur le site maprimerenov.gouv.fr et d’utiliser le simulateur prévu à cet effet. Après avoir renseigné vos revenus, votre situation et les travaux que vous voulez réaliser, vous saurez à combien vous avez droit.

BON À SAVOIR
En vous rendant sur maprimerenov.gouv.fr, vous pourrez calculer facilement le montant des aides dont vous pouvez bénéficier en utilisant Simul’Aid€s, le simulateur destiné à cet usage.

MaPrimeRénov’, ça commence quand ?

Ça a déjà commencé pour la moitié des Français au 1er janvier dernier et à compter des devis signés après le 1er octobre 2020, tous les nouveaux bénéficiaires sont désormais éligibles à MaPrime>Rénov’.

Une étude SeLoger montre qu’entre un logement vertueux (classé « A » au DPE) et un logement énergivore (étiqueté « E »), l’écart de prix peut atteindre 68 %. Qu’en pensez-vous ?

Cet écart de prix illustre bien le fait que MaPrimeRénov’ est à la fois un acte altruiste et un acte pour soi. Il s’agit d’un acte altruiste parce que cette aide va contribuer à faire baisser les émissions de gaz à effet de serre. Cela permet donc de lutter concrètement contre le réchauffement climatique, mais c’est également un acte pour soi car en réalisant des travaux de rénovation énergétique, on gagne en confort, on réduit sa facture d’énergie et à la revente, un bon DPE peut faire une grosse différence.

« Parce qu’il s’agit d’une aide unique qui s’adresse à tous les propriétaires, MaPrimeRénov’ apporte davantage de simplicité et de lisibilité ».

Emmanuelle Wargon

Une autre étude SeLoger indique qu’en France, le nombre de logements énergivores, tend à reculer. Les passoires thermiques sont-elles en train de devenir une espèce menacée ?

J’aimerais que ce soit le cas (elle rit) et j’espère que maPrimeRénov’ contribuera à achever les passoires thermiques qui sont bien la seule espèce dont je souhaite la disparition. Pour autant, on recense encore un peu plus de 4 500 000 passoires thermiques en France. Donc l’objectif, c’est effectivement de les éradiquer le plus vite possible.

MaPrimeRénov’ gagne à être connue. Mais selon une enquête SeLoger, 4 Français sur 10 ignorent qu’ils peuvent prétendre à une aide à la rénovation énergétique. La nouvelle version de MaPrimeRénov’ comblera-t-elle ce déficit de communication ?

Merci de me donner l’opportunité de parler de MaPrimeRénov’ sur SeLoger car je pense que cela aura un bel impact. Il existait plein d’aides pour plein de publics différents, mais avec MaPrimeRénov’, on dispose maintenent d’une aide unique qui concerne tous les Français. C’est à la fois plus simple et plus lisible.

Podcast : MaPrimeRenov’ expliquée par Emmanuel Wargon

Emmanuelle Wargon est la ministre du Logement.
Emmanuelle Wargon
Emmanuelle Wargon a été nommée ministre chargée du Logement en juillet 2020.
ARTICLE DE : https://edito.seloger.com/actualites/france/emmanuelle-wargon-maprimerenov-couvrira-jusqu-a-90-montant-devis-menages-plus-modestes-interview-39682.html

Où acheter pour faire un investissement locatif ?

Découvrez quelles sont les villes où il est le plus avantageux d’investir dans la pierre locative pour se constituer un patrimoine, compléter ses revenus ou encore préparer sa retraite.

De 4,9 à 5,1 %de rentabilité

Vous envisagez d’investir dans l’immobilier locatif ? Avant de vous lancer, sachez que l’attractivité d’une ville résulte de la combinaison de plusieurs facteurs tels que des prix de vente relativement bas mais en augmentation, des loyers qui, tout en étant plutôt élevés, restent accessibles et d’une forte tension locative (plus de demande que d’offre, Ndlr). En cette rentrée 2020, il est intéressant de constater que deux villes se détachent. Il s’agit de Limoges et de Perpignan qui affichent toutes deux un taux de rentabilité de 5,1 %. Suivent Saint-Étienne, Amiens, Mulhouse et Nîmes avec des rentabilités qui oscillent entre 4,7 et 4,9 %.

 

Le conseil immobilier du jour

Si vous êtes propriétaire d’un logement en location, avez-vous le droit d’aller le visiter quand bon vous semble ? La réponse à cette question est oui mais uniquement dans certains cas. Vous pouvez vous y rendre si vous y réalisez des travaux ou encore si vous avez prévu des visites dans le but de relouer ou de vendre votre bien. Si le locataire ne peut être présent au moment de la visite – dont il aura été prévenu en amont – il pourra confier ses clés au propriétaire ou lui permettre d’utiliser un double.

Article de : https://edito.seloger.com/actualites/france/acheter-faire-un-investissement-locatif-article-39394.html

 

Les tendances déco 2021 à suivre

L’année 2021 est à nos portes et avec elle, nos envies de renouveau. Après 12 mois mouvementés, c’est tout l’univers de la maison qui s’en trouve changé. Alors quelles sont les tendances déco 2021 ? Réponses en mots et en images ! Pour peaufiner la décoration de son intérieur, on mise cette saison sur des matières enveloppantes et douillettes comme la laine bouclée ou encore le velours, de quoi créer un environnement rassurant chez soi. Véritable refuge, la maison s’inspire de son environnement et se met au diapason des matériaux bruts, des fibres naturelles. Les habitudes de vie sont chamboulées par un mouvement plus slow, privilégiant le mobilier et la décoration durables, respectueux de la nature et des hommes. Le grand retour du design rétro confirme cet engouement. Les couleurs accentuent notre habitat cocon, déclinant une palette de tons chauds, allant du terracotta au vert en passant par un camaïeu de nudes réconfortant. Les arts graphiques sont à l’honneur, mettant l’accent sur la personnalisation. En 2021, pas de doute que l’intérieur se démarque et tient une place centrale dans nos vies… Découvrez vite ces tendances à travers nos articles dédiés.

Les tendances déco 2021 à suivre

Décorer son appartement ou sa maison en étant pile dans la tendance, telle est la vocation de Côté Maison. Vous guider dans le choix des couleurs, des matières et imprimés phares à travers nos articles conseils et inspirations vous permet d’embellir votre intérieur sans fausse note. Et l’année 2021 s’annonce pleine de changements, mettant l’accent sur l’habitat refuge. Dans une logique plus responsable et durable, notre façon de consommer change, et avec elle l’ambiance intérieure s’en trouve bouleversée. Des pro du monde de la décoration et du design nous répondent pour envisager l’année à venir sous un jour nouveau, avec à la clé des atmosphères inspirantes, des conseils avisés. De nouvelles tendances émergent, après le hygge place donc au Niksen, un mouvement venu des Pays-Bas nous invitant à ralentir et à ne rien faire. La maison devient ainsi lieu de déconnexion, de moments partagés, où les tonalités chaleureuses prennent le pas sur les matières réconfortantes. Etonnantes, rassurantes, les tendances déco 2021 sont à découvrir ici sans plus tarder.

Article de : https://www.cotemaison.fr/inspirations/les-tendances-deco-a-suivre_32868.html

 

Rentrée 2020 : Top 10 des villes les plus rentables pour investir dans l’immobilier !

On n’a encore rien trouvé de mieux que l’immobilier locatif pour préparer sa retraite, compléter ses revenus, défiscaliser, se constituer un patrimoine et préparer sa succession. Encore faut-il miser sur la bonne ville ! Pour vous y aider, la rédac’ de SeLoger vous propose sa sélection des dix communes (de plus de 100 000 habitants, Ndlr) les plus rentables en cette rentrée 2020.

Limoges : 5,1 % de rentabilité nette pour un investissement locatif

Selon les chiffres que nous avons récoltés, c’est à Limoges qu’il est le plus rentable d’acheter un bien de 50 m² en vue de le louer. Dans la Capitale de la Porcelaine, le taux de rentabilité nette, c’est-à-dire déduction faite des frais liés à l’entretien du bien et à sa fiscalité, atteint 5,1 %. Cette première place dans notre classement des grandes villes où il est le plus rentable d’investir s’explique par une combinaison de plusieurs facteurs. Le prix au m² à Limoges qui est relativement peu élevé (1 684 €), tout d’abord, ce qui le rend accessible aux investisseurs disposant d’un petit budget, mais aussi une hausse du prix de l’immobilier (+ 7,3 % sur 1 an) ainsi que des loyers. Et enfin, une tension locative qui, bien qu’elle soit peu élevée, augmente fortement.

Les secteurs à cibler : hyper-centre, gare, technopôle.

Les indicateurs clés du marché immobilier limougeaud

  • Prix/m² : 1 684 € (+ 7,3 % sur 1 an)
  • Prix d’un 50 m² : 84 200 €
  • Loyer HC : 9,6 €/m² (+ 3,8 % sur 1 an)
  • Hausse de la tension locative : 191 %

Perpignan : 5,1 % de rentabilité nette

Ex-aequo avec la préfecture de la Haute-Vienne, Perpignan affiche un taux de rentabilité nette de 5,1 %. C’est donc peu dire qu’en termes de pierre locative, la Cité Catalane tire son épingle du jeu ! Les mêmes causes produisant les mêmes effets, c’est, à l’instar de Limoges, le cocktail déton(n)ant constitué par la hausse marquée du prix de son immobilier (lequel reste tout de même abordable), de ses loyers ainsi que de la tension locative régnant sur son marché immobilier qui propulsent Perpignan dans le tiercé de tête de notre classement des villes «investisseurs-friendly».

Les secteurs à cibler : centre-ville, Clos Banet, Moulin à Vent.

Les indicateurs clés du marché immobilier perpignanais

  • Prix/m² : 1 664 € (+ 3,4 % sur 1 an)
  • Prix d’un 50 m² : 83 200 €
  • Loyer HC : 9,9 €/m² (- 0,4 % sur 1 an)
  • Hausse de la tension locative : 105 %

Saint-Étienne : 4,9 % de rentabilité nette

En investissant dans un 50 m² à Saint-Étienne, les données que nous avons recueillies indiquent que le taux de rentabilité nette dont vous pourrez profiter frôle les 5 %. Rien d’étonnant, donc, à ce que les investisseurs lyonnais soient de plus en plus nombreux à s’intéresser à Saint-Étienne («Sainté», pour les intimes), venant y chercher une rentabilité que la Capitale des Gaules ne peut plus leur procurer. Et pour cause, bien que la demande locative y soit très forte, le prix du m² à Lyon est non seulement élevé (plus de 5 000 €) mais il augmente plus rapidement que les loyers… Enfin, à Saint-Étienne, un achat immobilier ne mettra que deux ans avant de devenir plus rentable qu’une location, contre plus du double à Lyon…

Les secteurs à cibler : hyper-centre, Crêt-de-Roc, cours Fauriel.

Les indicateurs clés du marché immobilier stéphanois

  • Prix/m² : 1 497 € (+ 10,3 % sur 1 an)
  • Prix d’un 50 m² : 74 850 €
  • Loyer HC : 8,4 €/m² (+ 2,8 % sur 1 an)
  • Hausse de la tension locative : 67 %

Quelle est notre méthodologie ?

Pour calculer la rentabilité nette des villes composant notre classement, voici les critères sur lesquels nous nous sommes appuyés :

  • Une surface de 50 m².
  • Un apport à l’achat de 10 %.
  • Des frais de notaire de 7 %.
  • Un taux d’assurance de 0.4 %.
  • Un taux d’intérêt de 1,2 %.
  • Une durée de prêt de 20 ans.
  • Des charges d’entretien correspondant à 20 % du loyer.

Amiens : 4,8 % de rentabilité nette

Si l’on considère que Limoges et Perpignan  se tiennent toutes les deux sur la première marche du podium, c’est alors Amiens qui se hisse à la troisième place. Dans celle que l’on surnomme affectueusement la «petite Venise du nord», l’analyse de nos datas montre que le rendement net que vous pouvez attendre de l’achat, suivi de la mise en location, d’un bien de 50 m², atteint 4,8 %. À ce stade, il peut être utile de rappeler que la rentabilité brute d’un investissement locatif ne tient compte que du rapport entre le loyer annuel, d’une part, et le prix total d’achat, d’autre part. Au contraire, la rentabilité nette d’un investissement prend, quant à elle, en considération la taxe foncière, les charges et les frais divers (intérêts d’emprunt, assurance emprunteur, gestion locative, entretien, etc.). Dans le cas de la préfecture de la Somme, il est toutefois intéressant de souligner que la composition du fameux cocktail gagnant (forte hausse des prix, des loyers et de la tension locative) diffère légèrement. En effet, le prix au mètre carré à Amiens augmente alors que les loyers sont orientés à la baisse (- 5 % sur 1 an).

Les secteurs à cibler : centre-ville, Saint-Leu, Saint-Maurice.

Les indicateurs clés du marché immobilier amiénois

  • Prix/m² : 2 356 € (+ 4,3 % sur 1 an)
  • Prix d’un 50 m² : 117 800 €
  • Loyer HC : 12,9 €/m² (- 4,7 % sur 1 an)
  • Hausse de la tension locative : 148 %
CONSEIL SELOGER

Quelle que soit la ville sur laquelle vous jetterez votre dévolu, assurez-vous que le logement dont vous ferez l’acquisition en vue de le louer :

  • soit situé dans une zone où la demande est forte,
  • se trouve à proximité de commerces et des transports,
  • et affiche un prix de vente en cohérence avec le marché de l’immobilier local.

Mulhouse : 4,7 % de rentabilité nette

D’après les données que nous avons agrégées, les investisseurs locatifs auraient bien tort de ne pas prospecter du côté de celle que l’on surnomme parfois la Cité du Bollwerk, car ils se priveraient alors d’une chance de profiter d’un taux de rentabilité nette de 4,7 %. Toutes choses étant égales par ailleurs, il est d’ailleurs intéressant de constater qu’alors que Mulhouse occupe la 5e place de notre classement, Strasbourg, la première ville d’Alsace ne pointe, quant à elle, qu’en 29e position… Enfin, juste après Limoges et Besançon, parmi toutes les villes de notre top 10, c’est à Mulhouse que la tension locative augmente le plus fortement, avec un gain annuel de 182 % !

Les secteurs à cibler : hyper-centre, Rebberg, Bas-Rebberg, Fonderie.

Les indicateurs clés du marché immobilier mulhousien

  • Prix/m² : 1 663 € (+ 12,8 % sur 1 an)
  • Prix d’un 50 m² : 83 150 €
  • Loyer HC : 9,1/m² € (+ 4,2 % sur 1 an)
  • Hausse de la tension locative : 128 %

Nîmes : 4,7 % de rentabilité nette pour un investissement locatif

Il ressort de notre étude qu’en investissant dans un bien de 50 m² à Nîmes, vous devriez pouvoir vous assurer une rentabilité locative nette (frais d’entretien et de fiscalité déduits !) de 4,7 %. On remarque toutefois qu’à l’image d’Amiens, qui faisait une entorse à la formule gagnante (hausse des prix de vente + hausse des loyers + hausse de la rension locative) en accusant une baisse de ses loyers, celle que l’on surnomme la Cité des Antonins parvient à figurer dans notre top 10 des grandes villes où il est urgent d’investir en dépit d’un recul de plus de 6 % du prix de son immobilier.

Les secteurs à cibler : centre-ville, Esplanade, Beausoleil, Capouchiné.

Les indicateurs clés du marché immobilier nîmois

  • Prix/m² : 2 001 € (- 6,3 % sur 1 an)
  • Prix d’un 50 m² : 100 050 €
  • Loyer HC : 10,8 €/m² (+ 0,4 % sur 1 an)
  • Hausse de la tension locative : 96 %

Le Havre : 4,6 % de rentabilité nette

Capitalisant sur l’abordabilité de son immobilier, la croissance exponentielle de la tension locative de son marché, la hausse de ses prix (à l’achat et à la location) et sa proximité stratégique avec la capitale (Paris est à moins de 200 km de distance), Le Havre trône à la 7e position de notre palmarès. Nul doute que la mise en place d’une ligne TGV la reliant à Paris (et qu’appellent de leurs voeux les élus normands) permettrait au port du Havre de gagner encore quelques places.

Les secteurs à cibler : hyper-centre, front de mer, Saint-Vincent, environs de la gare et de l’université.

Les indicateurs clés du marché immobilier havrais

  • Prix/m² : 2 195 € (+ 10,4 % sur 1 an)
  • Prix d’un 50 m² : 109 750 €
  • Loyer HC : 11,5 €/m² (+ 4,7 % sur 1 an)
  • Hausse de la tension locative : 121 %

Le Mans : 4,6 % de rentabilité nette

Dynamique et agréable à vivre, Le Mans a plus d’un atout dans sa manche pour séduire les investisseurs locatifs, à commencer par un taux de rentabilité nette qui avoisine les 4,6 %. Sans oublier une tension locative qui est en train d’exploser (+ 126 % sur 1 an) dans la préfecture de la Sarthe. Rappelons que la tension locative découle du rapport entre l’offre locative, d’une part et la demande de logements, d’autre part.

Les secteurs à cibler : Vieux-Mans, Saint-Nicolas, Ribay.

Les indicateurs clés du marché immobilier manceau

  • Prix/m² : 1 975 € (+ 6,3 % sur 1 an)
  • Prix d’un 50 m² : 98 750 €
  • Loyer HC : 9,6 €/m² (+ 3,5 % sur 1 an)
  • Hausse de la tension locative : 126 %

Besançon : 4,5 % de rentabilité nette

En termes de rentabilité locative, il faut clairement compter avec la préfecture du Doubs. Jugez plutôt, les chiffres que nous avons recueillis, compilés et analysés font état d’un rendement net de 4,5 % à Besançon. Avis aux investisseurs éclairés : le marché de l’immobilier locatif bisontin mérite que l’on s’y intéresse de très, très près !

Les secteurs à cibler : La Boucle, Les Chaprais, Grette-Butte, écoquartier Vauban.

Les indicateurs clés du marché immobilier bisontin

  • Prix/m² : 2 143 € (+ 10,2 % sur 1 an)
  • Prix d’un 50 m² : 107 150 €
  • Loyer HC : 10,9 €/m² (- 1,4 % sur 1 an)
  • Hausse de la tension locative : 192 %

Caen: 4,5 % de rentabilité nette pour cette rentrée 2020

Les investisseurs avisés feraient bien de se pencher sur le cas de Caen. D’après nos données, la rentabilité locative (nette !) générée par l’achat d’un logement de 50 m² dans la Cité de Guillaume le Conquérant atteint 4,5 %, permettant à la préfecture du Calvados de figurer dans notre classement des dix grandes villes les plus rentables en termes d’immobilier locatif des prix de vente, des loyers et une tension locative en forte hausse car portés par un développement dynamique et une activité soutenue.

Les secteurs à cibler : centre-ville, Saint-Gilles, calvaire Saint-Pierre, port de plaisance.

Les indicateurs clés du marché immobileir caennais

  • Prix/m² : 2 539 € (+ 5,2 % sur 1 an)
  • Prix d’un 50 m² : 126 950 €
  • Loyer HC : 12,9 €/m² (+ 0,7 % sur 1 an)
  • Hausse de la tension locative : 106 %

Et pour Paris, Lyon et Bordeaux ?

Plombées par des prix de vente très élevés et qui progressent plus rapidement que les loyers qui y sont pratiqués, des villes comme Paris, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Marseille ou encore Toulouse, bien qu’elles témoignent toutes d’une tension locative extrême,  se retrouvent mal classées… Pour autant, si la rentabilité y laisse à désirer, un investissement patrimonial (se projeter sur le long terme en achetant un bien de qualité dont on sait qu’il se valorisera avec les années) pourra constituer une alternative à un investissement immobilier qui serait davantage orienté vers le rendement. Il est toutefois important de préciser que la tension locative étant peu élevée parmi les villes de notre top 10, le risque de vacance locative y est – forcément – plus important qu’à Paris, à Lyon ou encore à Bordeaux…

A Montpellier, il y a un large choix de biens immobiliers de luxe

Montpellier est une ville idéale pour les amoureux de biens immobiliers de prestige. De son centre historique à ses quartiers périphériques très résidentiels, Fabrice Deflandre, gérant de Deflandre Résidence & Propriétés à Montpellier, nous apporte son éclairage sur ces logements uniques.

«  A Montpellier, il y a un large choix de biens immobiliers de luxe  »
Le centre historique montpelliérain abrite de très beaux appartements dans des immeubles haussmanniens. © Photographee.eu

Selon vous, quels sont les atouts de Montpellier ?

Montpellier se situe à seulement 3 heures de Paris par le TGV et à 10 minutes des plages de la mer Méditerranée. C’est une ville disposant d’une riche vie culturelle, sportive et associative. Son centre-ville historique, autour de ses célèbres places de la Comédie et du Peyrou, abrite de beaux immeubles haussmanniens. Mais c’est également une ville moderne dans laquelle de nombreux programmes neufs sont en cours de construction.

Quel est le profil de vos acquéreurs ?

Notre clientèle est essentiellement composée de cadres supérieurs, de professions libérales, de gérants de société ou de retraités aisés qui souhaitent habiter dans de beaux appartements en centre-ville ou de belles maisons dans les quartiers résidentiels de la ville.

BON À SAVOIR

Le prix au m² à Montpellier est de 3 090 €, en moyenne.

Quels sont les biens immobiliers haut de gamme les plus recherchés à Montpellier ?

Les appartements situés dans les immeubles haussmanniens du centre-ville historique de Montpellier sont très demandés. Les clients apprécient tout particulièrement le charme du centre historique et le caractère de ses logements. Ils plébiscitent également les grands appartements neufs situés en périphérie du centre-ville qui disposent de grandes terrasses avec des vues panoramiques sur Montpellier. Les belles villas contemporaines de grand standing et les vastes propriétés dans les secteurs résidentiels sont aussi très recherchées.

Où trouve-t-on principalement les biens de luxe à Montpellier ?

Les appartements haut de gamme se situent majoritairement dans le centre de Montpellier et, plus particulièrement dans les quartiers de l’Écusson et des Arceaux. Les collines du nord de la ville, de l’Aiguelongue et de Castelnau-le-Lez sont aussi très recherchées.

« Une grande propriété dans le quartier d’Aiguelongue a récemment été vendue à plus de 2 millions d’euros »

Fabrice Deflandre, gérant de Deflandre Résidence & Propriétés à Montpellier

À quoi reconnaît-on un bien de prestige à Montpellier ?

La qualité de l’environnement est le premier critère, celui sur lequel souhaitent converger tous nos acheteurs. C’est la garantie d’un achat pérenne. La qualité intrinsèque du bien, son caractère, sa nature, le niveau des prestations proposées sont ensuite de vrais critères de sélection.

Combien coûte en moyenne ce type de bien à Montpellier ?

Il est très difficile de donner un budget moyen pour l’achat d’un bien haut de gamme. En effet, par définition, ce sont des biens singuliers, leurs prix sont souvent élevés. À titre d’exemple, dans le secteur prisé des Arceaux, un appartement en dernier étage avec rooftoop et piscine privée dans une résidence récente de haut standing est affiché à plus d’1 000 000 €, tout comme un appartement haussmannien dans le centre historique avec une vue directe sur la place de la Canourgue. Côté maison, une villa contemporaine dans le quartier résidentiel du parc des Vautes au nord de Montpellier vient d’être vendue pour 1 200 000 € alors qu’une propriété remarquable dans le cœur du quartier de l’Aiguelongue a été vendue pour un budget de plus 2 000 000 €.

Prêt immobilier : après une forte hausse, ça baisse, un peu !

Si le confinement et la crise sanitaire ont durement affecté le marché de l’emprunt immobilier, les premiers signes d’une accalmie commencent à être observés. On relève par exemple la première diminution des taux des crédits depuis avril, et les premiers reculs des durées d’emprunt.

Des taux des crédits établis à 1,25 % en juillet contre 1,29 % en juin

La crise du Covid-19, qui a frappé le pays au printemps, a accentué les risques de survenue de chômage et de diminution du pouvoir d’achat, et donc les probables défauts de remboursement des mensualités. Cela a eu pour conséquence l’augmentation des taux des crédits immobiliers accordés depuis le confinement, qui avaient progressé de 3 % en avril, et de 8 % supplémentaires en mai. En juin, cette augmentation s’est stabilisée à +3 % seulement, et pour le mois de juillet, l’Observatoire Crédit Logement/CSA a indiqué que les taux ont commencé à diminuer pour se situer à 1,25 %. Cette diminution concerne toutes les catégories d’emprunteurs, des plus modestes aux plus aisés, ainsi que pour toutes les durées de crédit accordées.

Taux moyens des crédits immobiliers en juillet

Durée Taux moyens
15 ans 1,03 %
20 ans 1,21 %
25 ans 1,47 %

Un recul de la durée moyenne des prêts accordés

En même temps que la première baisse des taux des crédits immobiliers observée depuis avril, on relève un recul des durées moyennes des crédits accordés. Cela s’explique notamment par la catégorie d’emprunteurs qui a changé depuis la crise du Covid-19 : les ménages les plus modestes ont progressivement quitté le marché de l’emprunt, or il s’agissait des emprunteurs les plus enclins à emprunter sur des longues durées. Concernant les acquisitions de résidences principales, 48,3 % des prêts ont été souscrits pour une durée de 25 ans en juillet 2020, contre 49,6 % sur l’ensemble du 2e trimestre 2020.

Durée moyenne des prêts immobiliers en juillet

Durée Volume de prêts octroyés
10 ans 4,6 %
15 ans 12,7 %
20 ans 33,6 %
25 ans 48,3 %
Plus de 25 ans 0,7 %

Le marché immobilier favorise les emprunteurs aisés

L’Observatoire Crédit Logement/CSA nous apprend également que le montant moyen de l’apport personnel des emprunteurs sur les 7 premiers mois de 2020 en glissement annuel est en hausse de 8,8 %, alors qu’il avait baissé de 5,5 % sur l’année 2019. Or, dans un contexte post-confinement et crise du Covid, la plupart des ménages n’est pas en situation de voir son apport personnel augmenter. En revanche, l’étude nous apprend que les ménages les plus modestes, qui présentent un apport personnel faible, ont été mécaniquement écartés de la demande de crédit, ce qui implique qu’ils n’entrent plus sur le marché, entraînant ainsi une hausse de ce montant moyen. Il en va de même pour le coût moyen des achats immobiliers qui a progressé de 4,1 % sur les 7 premiers mois de 2020 en glissement annuel, alors qu’il n’avait augmenté que de 2,5 % en 2019. Là encore, le marché s’est recentré sur les acquéreurs les plus aisés, ce qui entraîne des montants moyens de transactions plus élevés également.

BON À SAVOIR

Malgré un rattrapage de la souscription des crédits qui a été observé depuis le déconfinement, le rythme de production et de prêts accordés en glissement annuel reste en-deçà des niveaux observés en début d’année ou en 2019. On relève une production diminuée de 25,9 % en juillet, et un nombre de prêts accordés en recul de 25,5 % en niveau trimestriel glissant.

Article de : https://edito.seloger.com/actualites/france/pret-immobilier-apres-une-forte-hausse-baisse-un-article-38959.html

Cocorico ! Cet été, les Français passent des vacances « made in France »

Qu’on se le dise, il n’est nul besoin d’aller à l’autre bout du monde (et de faire exploser, au passage, votre empreinte carbone !) pour passer de belles vacances. Avec la crise sanitaire que nous traversons, cet été, la France a plus que jamais la cote ! Vous avez dit chauvin ?!

Plus des 3/4 des Français passent leurs vacances d’été dans l’hexagone !

Cet été, nous sommes 77 % à passer nos vacances en France ! Alors que la crise sanitaire a considérablement modifié les habitudes des vacanciers, force est de reconnaître que les séjours « made in France » sont certes motivés par la crainte des éventuelles complications qui pourraient survenir hors de nos frontières mais aussi par l’envie (pour 34 % des sondés) de contribuer à la reprise économique du pays. Pour ce qui est des destinations les plus prisées, trois régions sont clairement plébiscitées : PACA, Bretagne et Languedoc-Roussillon !

Le conseil immobilier du jour

C’est la grande saison des barbecues mais ne laissez pas quelques merguez semer la zizanie ! En clair, gare aux litiges avec vos voisins. Si vous adossez votre barbecue à un mur mitoyen, sachez qu’il vous faut obtenir l’accord de vos chers voisins car les odeurs et la fumée liées aux grillades sont tolérées à condition qu’il ne s’agisse que d’un désagrément occasionnel. Pas question, donc, de faire péter le barbeuk’ midi et soir…Le fait d’enchaîner les grillades en extérieur pourrait, en effet, être considéré comme un trouble anormal de voisinage, auquel cas vous devriez indemniser vos voisins… Et accessoirement lever le pied sur les barbecues !

Article de : https://edito.seloger.com/actualites/france/cocorico-cet-francais-passent-vacances-made-in-france-article-38806.html

Qu’est-ce qu’une offre de prêt immobilier ?

La banque, qui est sollicitée pour l’obtention d’un prêt immobilier, doit transmettre une offre de crédit à l’emprunteur. Une fois cette offre régulièrement acceptée, le contrat de prêt immobilier est définitivement formé.

Qu’est-ce qu’une offre de prêt immobilier ?
L’offre de prêt immobilier est un contrat effectué par la banque pour lister les obligations de l’emprunteur et du prêteur. ©PeopleImages

Quelles sont les règles applicables à l’offre de prêt immobilier ?

L’offre de prêt immobilier doit être établie par écrit et fournie gratuitement à l’emprunteur, et à ses éventuelles cautions personnes physiques, sur papier ou tout autre support durable. Lorsque les caractéristiques de l’offre sont différentes des informations contenues dans la fiche d’information fournie précédemment, elle est accompagnée de la fiche d’information standardisée européenne.

L’offre de prêt doit comporter toutes les caractéristiques du crédit immobilier. Elle précise notamment l’identité des parties, la nature, l’objet et les modalités du prêt, l’échéancier des amortissements, le montant du crédit (coût total, taux), la possibilité de souscrire une assurance emprunteur auprès d’un autre assureur, les conditions requises pour un transfert éventuel du prêt et les délais de réflexion et d’acceptation de l’offre.

BON À SAVOIR

Lorsque deux époux sont co-emprunteurs, le prêteur doit adresser l’offre de crédit à chacun des conjoints.

Comment accepter une offre de crédit immobilier ?

L’établissement prêteur a l’obligation de maintenir les conditions de l’offre de prêt pendant une durée minimale de 30 jours à compter de sa réception par l’emprunteur. En outre, l’emprunteur ne peut accepter l’offre de crédit que 10 jours au moins après l’avoir réceptionnée. Le décompte du délai se fait à compter du lendemain de la réception. Ainsi une offre de prêt réceptionnée le 12 juin ne pourra être acceptée qu’à compter du 23 juin.

L’emprunteur doit accepter l’offre de crédit datée et signée par lettre, le cachet de la poste faisant foi, ou selon tout autre moyen convenu entre les parties de nature à rendre certaine la date de l’acceptation par l’emprunteur. L’acceptation par lettre recommandée n’est pas imposée par la loi. Toute éventuelle modification des conditions d’obtention du crédit immobilier doit faire l’objet d’une nouvelle offre de crédit.

RÉFÉRENCES JURIDIQUES

« Torreilles est une commune très recherchée des Pyrénées-Orientales »

Au cœur de la Salanque, entre mer Méditerranée et Pyrénées, Torreilles est une ville appréciée des acquéreurs. Quel a été l’impact de la crise du Covid-19 sur l’immobilier local ? Quel est le prix de l’immobilier torreillan et où porter ses recherches ? Sarah Desclaux, directrice transaction de l’agence Peyrot à Torreilles, nous livre son éclairage sur tous ces sujets.

« Torreilles est une commune très recherchée des Pyrénées-Orientales »
Torreilles est à seulement 10 minutes de Perpignan. ©Sime – Photo non contractuelle

Quel était le prix moyen d’un appartement et d’une maison sur Torreilles avant la crise du Covid-19 ? Qu’en est-il aujourd’hui ?

Pour l’achat d’une maison sur le secteur, les acquéreurs devaient débourser autour de 2 000 €/m² et aux alentours de 1 700 €/m² pour un appartement. Depuis la réouverture de l’agence, le prix immobilier à Torreilles se maintient au même niveau, car la demande immobilière de résidences principales est très forte sur la commune.

L’essor prévisible du télétravail va-t-il amener les acheteurs à quitter les métropoles pour la périphérie afin de disposer de plus d’espace ?

Le recours au télétravail n’a pas été massif dans la région donc je ne le pense pas. Par contre, beaucoup de personnes se sont retrouvées à l’étroit dans leur logement et nous observons une demande croissante sur les biens avec jardin ou terrasse. Ceux sans extérieur vont certainement être plus difficiles à vendre dans les mois à venir.

Y a-t-il un profil type d’acquéreurs dans la ville ?

Notre clientèle est assez variée et se partage entre résidence principale et secondaire. Les primoaccédants, les retraités, les cadres et les chefs d’entreprise sont nombreux à souhaiter devenir propriétaires sur Torreilles.

« Torreilles possède l’une des seules plages naturelles des Pyrénées-Orientales »

Sarah Desclaux, directrice transaction de l’agence Peyrot à Torreilles

Quel est le budget moyen d’un acheteur sur Torreilles ?

Le budget moyen dont disposent les acquéreurs pour acheter une maison se situe autour de 280 000 € et 170 000 € pour l’achat d’un appartement.

Certains biens sont-ils plus prisés que d’autres sur Torreilles et ses environs ?

Tout dépend du profil de l’acquéreur. Les primoaccédants concentrent leur recherche vers des maisons de village avec ou sans extérieur. Les villas en copropriété et les appartements en bord de mer sont plutôt privilégiés par les cadres et les chefs d’entreprise. Les acquéreurs de résidences principales plébiscitent, quant à eux, les petites villas en copropriété comportant un extérieur ou les appartements en front de mer.

Qu’en est-il des quartiers ? Certains sont-ils plus demandés que d’autres ?

Torreilles est recherché dans son ensemble. Elle jouit d’une excellente réputation. Des évènements y sont organisés toute l’année et elle possède des infrastructures de qualité. De plus, la commune possède l’une des seules plages naturelles des Pyrénées-Orientales.

« La demande immobilière est forte sur tous les quartiers de Torreilles »

Sarah Desclaux, directrice transaction de l’agence Peyrot à Torreilles

Certains quartiers sont-ils moins attractifs aux yeux des acheteurs ?

Honnêtement, sur la ville tout se vend, il n’y a pas véritablement de secteurs à la traîne.

Quels sont les secteurs privilégiés par les investisseurs sur Torreilles ?

Les investisseurs se tournent autant vers le quartier du village que vers celui des plages.

Un exode urbain paraît-il envisageable dans les mois à venir ?

Ce n’est pas une tendance nouvelle en salanque. On observe le phénomène depuis plusieurs années. Le secteur attire les citadins en quête de calme et de verdure tout en profitant de toutes les commodités.

L’immobilier va-t-il rester une valeur refuge ?

Plus que jamais. C’est le cas depuis la crise financière de 2008 et cela devrait s’accentuer dans les mois à venir suite au Covid-19. Plusieurs investisseurs se détournent de l’investissement boursier qui connaît d’importantes fluctuations ces dernières années et privilégient l’achat dans la pierre.

– Sarah Desclaux – Agence Peyrot,

Propriétaires, locataires : tout ce qui a changé depuis le déconfinement !

En quoi la perception qu’ont propriétaires bailleurs et locataires du marché immobilier a-t-elle évolué au cours des dernières semaines ? Depuis le déconfinement, leurs projets, leurs doutes et leurs attentes ont-ils changé ou sont-ils restés les mêmes ? Une étude de l’Observatoire du Moral Immobilier-SeLoger répond à ces questions.

Propriétaires, locataires : tout ce qui a changé depuis le déconfinement !Suite au déconfinenement, comment l’état d’esprit des propriétaires et des locataires a-t-il évolué ? Crédit : DR

Déconfinement et propriétaires : ce qui change (ou pas…)

Dans quelle mesure la psychologie des propriétaires bailleurs français a-t-elle évolué, suite au déconfinement ? Et en quoi leur rapport au marché de l’immobilier a-t-il été modifié ? Découvrez-le au travers des résultats de l’étude exclusive OMI SeLoger réalisée auprès de 2400 futurs locataires et de 654 bailleurs.

Des projets massivement impactés

Il ressort de l’enquête OMI (Observatoire du Moral Immobilier) que nous avons réalisée du 14 au 18 mai 2020 que 81 % des propriétaires bailleurs eux ont vu leurs projets locatifs affectés (32 % des projets ont connu des retards dans leurs démarches, 31 % ont été reportés et seuls 4 % ont été annulés) par la crise du Covid-19. Si ce pourcentage reste élevé et témoigne de la violence du séisme sanitaire qui a, pour ainsi dire, figé le marché immobilier pendant plus de deux mois, force est tout de même de constater qu’il est orienté à la baisse. En effet, et à titre de comparaison, en avril dernier, ce ne sont pas moins de 96 % des projets d’investissements locatifs que les mesures de confinement avaient impactés… « Difficile de trouver un locataire à l’heure où les visites des biens étaient gelées. Sans parler des craintes des loyers impayés pour les biens occupés qui ont gagné 1 bailleur sur 2 pendant le confinement. Au sortir de cette expérience éprouvante pour tous, les bailleurs semblent respirer à nouveau et seulement 38% d’entre eux craignent des impayés liés à la crise » explique Séverine Amate, Porte-Parole chez SeLoger.

La confiance règne !

L’étude de l’OMI SeLoger nous apprend que plus des 3/4 (77 %, Ndlr) des personnes interrogées se disent confiantes quant à l’aboutissement de leur projet d’investissement locatif. Au vu de ces chiffres, c’est donc peu dire que le moral est là ! Pour autant, et alors que nous étions alors en plein confinement, 83 % des personnes ne nourrissaient aucun doute quant à la concrétisation de leur désir d’acheter un logement en vue de le louer.

Statu quo sur les loyers

À la lecture des chiffres recueillis par l’OMI SeLoger au cours de son enquête, il apparaît qu’une majorité de propriétaires (58 %) mise sur une stabilisation du montant des loyers, en France, dans les six prochains mois. Post-déconfinement, seuls 20 % des propriétaires interrogés avouent s’attendre à une baisse des loyers. Alors que, lors du confinement, ils étaient 35 % à anticiper un recul du prix des loyers. Enfin, la proportion des propriétaires selon lesquels les loyers devraient, au contraire, augmenter dans les mois à venir, passe de 10 % en avril à 21 %, au lendemain de la levée des mesures de confinement.

Des doutes subsistent sur la solvabilité des locataires

Les conséquences économiques de la crise du Covid-19 ont déjà conduit une partie des Français à voir leurs revenus baisser, voire à perdre leur emploi… Face à cette précarisation socio-économique, 38 % des propriétaires redoutent que leurs locataires ne soient plus en mesure de payer leurs loyers à la fin du mois. Si leurs craintes sont bien réelles, force est toutefois de constater qu’elles tendent à s’estomper. Interrogés lors du confinement, un propriétaire sur deux s’était alors dit inquiet quant à la capacité de son locataire à régler son loyer… « Le besoin de sécuriser leurs revenus locatifs est une préoccupation récurrente des propriétaires bailleurs, d’où l’enjeu de bien s’informer sur les garanties qui existent » rappelle Séverine Amate.

Vers un recul du pouvoir d’achat des propriétaires ?

D’après l’étude de l’OMI SeLoger, une minorité de propriétaires bailleurs (28 %) s’attend à ce que, dans les six prochains mois, les prix augmentent plus rapidement que leurs revenus, réduisant ainsi leur pouvoir d’achat, c’est-à-dire la quantité de biens et de services que leurs rentrées d’argent leur permettent d’acheter. Désormais, un bailleur sur deux pense que ses finances personnelles ne seront pas impactées par la crise et 11% estiment même qu’elles pourraient s’améliorer. À titre de comparaison, lors du confinement, 52 % des propriétaires bailleurs avaient déclaré s’attendre à ce que leur pouvoir d’achat se dégrade lors des mois à venir…

Déconfinement et locataires : ce qui change (et ce qui ne bouge pas…)

La crise que nous venons de traverser a-t-elle laissé des traces psychologiques sur les locataires ? Si c’est le cas, en quoi leur perception du marché de la location mais aussi leur recherche locative ont-elles été modifiées depuis le déconfinement ? Et comment leurs certitudes, leurs priorités, voire leurs appréhensions, ont-elles évolué ?

Une recherche locative contrariée

Les mesures limitatives de déplacement mises en place à l’occasion du confinement ont conduit les agences immobilières à baisser le rideau… Rien d’étonnant, donc, à que 80 % des Français interrogés constatent que leur recherche d’un bien à louer ait été impacté par la crise du Covid-19. La suspension des visites en « présentiel » a ainsi pu quelque peu complexifier les démarches de bon nombre de candidats à la location. Mais un rapide coup d’oeil dans le rétroviseur nous rappelle qu’en avril dernier, 92 % des projets locatifs avaient été impactés par le confinement !

Des projets de location réactivés dès le 11 mai !

Sitôt le déconfinement prononcé, le marché de la location est reparti à toute berzingue dans l’hexagone ! Jugez plutôt, selon l’étude de l’OMI- SeLoger, ce sont quelque 41 % des projets de location d’un logement ayant été engagés qui ont été réactivés dès le 11 mai dernier. Covid-19 oblige, ceux qui ont dû être décalés l’ont été au mois de juin (pour 22 % d’entre eux), à l’été (pour 14 %), à la rentrée (15 %), voire à l’année prochaine (12 %). « Le volume de consultations des annonces et les mises en relation avec les professionnels de l’immobilier explosent depuis le déconfinement  » constate Séverine Amate, Porte-Parole chez SeLoger.

Mais s’ils ont repris rapidement, certains projets ont pu changer de physionomie en cours de route. Alors que 22 % des futurs locataires cherchent à se rapprocher des métropoles où se concentrent les créations d’emplois, 38 % veulent, au contraire, s’en éloigner. Enfin, pour 16 % des locataires, la présence d’un espace extérieur (terrasse, balcon, jardin) constitue désormais un critère essentiel. « L’envie d’un extérieur chez les futurs locataires n’est toutefois pas née du confinement » fait remarquer Séverine Amate, laquelle ajoute « que cette envie était déjà présente pour 56 % d’entre eux, l’expérience de l’enfermement n’ayant fait qu’accentuer ce besoin ».

La visio ? Les locataires l’ont a-dop-tée !

Comme nous l’avons dit, les crises modifient les comportements et poussent les individus à s’adapter. Pour pallier l’impossibilité de faire visiter physiquement les biens dont on leur avait confié la mise en location, les agents immobiliers ont rapidement proposé des « visio-visites ». Or, l’étude de l’OMI Seloger nous apprend non seulement que 3 futurs locataires sur 10 y ont eu recours durant – et même après – le confinement mais aussi que 18 % des candidats à la location se disent prêts à signer le bail d’un logement qu’ils n’auraient pourtant visité qu’à distance, par le biais de la vidéo ! « L’expérience du confinement a obligé les porteurs de projet à revoir certaines idées reçues. L’appétence pour la visite virtuelle s’est accentuée car le virtuel a conquis nombre de Français pendant ces deux mois. Les futurs locataires semblent désormais plus ouverts à faire évoluer leurs pratiques pour gagner en efficacité dans leur recherche d’un bien à la location » explique Séverine Amate.

Le spectre d’une hausse des loyers plane…

Pour 42 % des locataires (actuels et futurs) sondés, les loyers pourraient être amenés à connaître une augmentation dans les prochains mois. À titre de comparaison, ils n’étaient que 32 % à partager cette opinion en avril dernier. L’enquête de l’OMI SeLoger nous apprend également que, pour les 42 % de locataires qui anticipent une hausse des loyers, celle-ci devrait être de l’ordre de 5 à 10 %. Enfin, pour 1 sondé sur 2, si hausse il y a, cette dernière touchera la France entière, quelle que soit la tension locative régnant dans la zone concernée.

Des locataires qui ont foi en leur capacité locative

Contrairement aux bailleurs, les locataires sont, quant à eux, sereins quant à leur solvabilité. Selon l’étude OMI SeLoger, seulement 16 % d’entre eux doutent d’être en mesure de régler leur loyer, alors que 81 % des locataires pensent que l’état de leurs finances personnelles leur permettra de continuer à faire face à leurs échéances locatives mensuelles. « Un coup de pouce de 150€ vient d’ailleurs d’être annoncé par Action Logement pour venir en aide aux locataires mis en difficulté par la crise Covid-19 et qui éprouveraient des difficultés à s’acquitter de leur leur loyer » indique Séverine Amate. Si vous éprouvez des difficultés, à payer votre loyer, n’hésitez pas à contacter S.O.S loyers impayés au 0805 160 075. Un conseiller de l’Agence Départementale d’Information sur le Logement (ADIL) vous viendra en aide.

BON À SAVOIR