Les frais de notaire peuvent être payés par le vendeur !

S’il est généralement admis que les frais incombent à l’acquéreur à l’issue d’une transaction immobilière, cette règle n’est pas incontournable. Avec la clause acte en main, les deux parties peuvent décider que le vendeur prendra en charge les frais de notaire.

 

La vente acte en main : quand le vendeur paie les frais de notaire

Dans la majorité des cas, les frais de notaire sont payés par l’acquéreur du bien immobilier. Mais cette règle n’est pas incontournable, puisque les deux parties peuvent parfaitement s’entendre afin que le vendeur prenne en charge le règlement des frais de notaire associés à la vente de son bien : c’est ce que l’on appelle une vente acte en main. Dans ce cas de figure, le prix d’achat n’inclut pas les frais de notaire, et c’est le vendeur qui devra déduire du prix de vente la part réservée aux frais de notaire à payer. En revanche, cela implique que le vendeur fixe un prix de vente gonflé par les frais de notaire, car cela lui permet de récupérer réellement la somme qu’il souhaite récupérer en définitive. En d’autres termes, lors d’une vente acte en main, le vendeur ne renonce pas à une partie du prix de vente du bien, il ajoute simplement cette somme au prix de vente pour verser lui-même le montant des frais de notaire lors de la signature du bien.

La clause acte en main doit impérativement être intégrée dans le compromis de vente ou la promesse de vente, et ce contrat doit être rédigé par un notaire.

 

La vente acte en main : les avantages et les points à prendre en compte

Si la clause acte en main peut être librement négociée entre le vendeur et l’acheteur, les intérêts ne sont pas les mêmes de part et d’autre. Lorsque le vendeur accepte de mettre en place cette clause, il doit alors s’assurer de vendre au prix « gonflé » par les frais de notaire : s’il vend le bien à un prix inférieur, il doit alors consentir un effort financier en déduisant le montant des frais de notaire du profit réalisé sur la vente du bien. En revanche, mettre en place une clause acte en main peut s’avérer avantageux lorsqu’elle est mentionnée dans l’annonce, car elle peut permettre de vendre bien plus rapidement : il peut s’agir d’une sorte d’argument commercial qui permet au vendeur de se distinguer des autres.

L’acquéreur profite également d’un avantage non négligeable, puisqu’il est exonéré de la charge financière que représente le versement des frais de notaire. Mais cette clause lui apporte un autre bénéfice : celui de faciliter le financement de l’acquisition. Dans la mesure où le compromis de vente mentionne la prise en charge des frais de notaire par le vendeur, la banque peut alors écarter un éventuel financement à 110 %, ce qui consolide le dossier de demande de prêt de l’acquéreur.

 

À combien s’élèvent les droits de mutation appelés à tort frais de notaire ?

Les frais de notaire s’élèvent à 7-8 % du prix de vente dans l’ancien, et 2-3 % dans l’immobilier neuf. À titre d’exemple, un acquéreur qui achète un bien à 200 000 € devrait théoriquement verser entre 14 000 et 16 000 € de frais de notaire pour l’achat d’un bien ancien, et entre 4 000 et 6 000 € pour l’achat d’un bien neuf. En optant pour la clause acte en main, il peut ainsi alléger les frais inhérents à l’achat du logement, mais le prix de vente fixé pourra se situer un peu au-dessus des prix du marché pour que cette clause n’ait pas trop de répercussions financières pour le vendeur.

Si vous êtes vendeur, pensez dès le départ à discuter avec l’agent immobilier en charge de la vente de la clause acte en main, afin de communiquer autour de cette spécificité et vendre plus vite.

Source : https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/acheter/frais-de-notaire-peuvent-payes-vendeur-article-38587.html

Photo du centre-ville de Perpignan

Les villes moyennes sont considérées plus attractives !

Le Conseil supérieur du notariat (CSN) et l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) viennent de publier les premiers résultats du troisième Baromètre de l’immobilier des villes moyennes. Focus sur les premiers éléments à retenir.

Le Baromètre de l’immobilier des villes moyennes se veut avant tout un outil d’analyse et de suivi annuel de l’évolution du marché de l’immobilier dans les villes bénéficiaires du programme national Action Cœur de Ville (ACV) qui est un grand plan d’investissement public d’un montant de 5 milliards sur cinq ans (2018-2022) à destination des 222 villes intermédiaires. Son objectif ? Améliorer le cadre de vie des habitants notamment par la rénovation des logements, l’accès aux équipements publics et l’amélioration de la mobilité. Et force est de constater que le dynamisme immobilier des villes concernées se confirme.

Ainsi, les agglomérations Action Cœur de Ville affichent une progression des ventes de 20 %, contre 14,5 % au niveau national entre 2018 et 2021. Dans les villes-centres bénéficiaires du programme, les ventes ont, quant à elles, connu une hausse de 17 % sur la même période. « Les résultats de ce troisième Baromètre traduisent les premiers impacts du programme national Action Cœur de Ville qui vise à soutenir le développement durable des villes moyennes exerçant un rôle irremplaçable de centralité, et cela en investissant prioritairement dans la redynamisation des centres-villes », analyse Rollon Mouchel-Blaisot, directeur du programme national ACV.

Une hausse des prix, mais un marché toujours abordable

A noter que l’ensemble des régions sont concernées par cette augmentation des volumes de ventes dans les villes bénéficiaires du programme entre 2020 et 2021. Et pour cause, la plupart de ces villes offre aux ménages la possibilité d’accéder à des biens de qualité, de superficie plus importante et à des prix plus accessibles que dans les grandes villes. En effet, si l’augmentation du volume des ventes a entraîné une hausse des prix de l’immobilier dans 137 villes sur les 200 étudiées entre 2018-2021, le prix médian du m2 est de 1 557 euros pour les appartements et de 183 883 euros pour les maisons, soit toujours beaucoup plus accessible que celui des grandes villes et pour des biens de plus grande surface.

Le marché de l’immobilier des villes moyennes reste ainsi dynamique, notamment grâce aux villes-centres ACV qui continuent d’attirer et représentent plus de 50 % des volumes de ventes en 2021 dans ces agglomérations. Dans ces villes-centres, l’augmentation était ainsi de 14 560 ventes en plus entre 2020 et 2021, contre plus 11 140 ventes entre 2018 et 2019, avant la crise sanitaire. « Il y a incontestablement une nouvelle attractivité résidentielle et économique des villes « moyennes » qui sont de plus en plus reconnues pour ce qu’elles offrent : des logements plus spacieux et accessibles, un cadre de vie agréable et les commodités essentielles à proximité. La requalification des cœurs de ville est donc plus que jamais une ardente obligation à poursuivre pour répondre aux aspirations croissantes de nos concitoyens à vivre dans une ville à taille humaine », conclut Rollon Mouchel-Blaisot.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A noter que les résultats complets pour l’année 2021 seront détaillés dans le 3e Baromètre qui sera présenté le 21 juin lors d’une conférence de presse.

 

Source : https://www.journaldelagence.com/1211749-les-villes-moyennes-confirment-leur-attractivite

Le marché de l’immobilier en avril 2022 : les chiffres clés

Selon le baromètre LPI-Seloger analysé par Michel Mouillart, le mois d’avril a été atypique. En effet, dès le début de l’année, les achats de logements anciens avaient reculé sous l’effet du resserrement de l’accès au crédit, de l’inflation et de la guerre en Ukraine, mais après un mois de mars particulièrement mauvais, les ventes se sont ressaisies en avril .

photo : journal de l'agence ChiffresCles mai 2022

Accélération de la hausse des prix dans l’ancien

Sur le marché des appartements anciens, la demande est directement confrontée aux exigences bancaires d’un apport personnel conséquent. Lorsque le prix affiché ne lui permet plus de réaliser son projet, faute de cet apport personnel, elle doit fréquemment choisir entre l’abandon de l’achat envisagé et le changement de localisation du bien recherché (plus loin du centre, par exemple) ou la modification de ses caractéristiques (moindre surface, moindre qualité, …). D’autant que sur un marché où l’insuffisance de l’offre nouvelle se renforce, les prix affichés se redressent rapidement (+ 2.5 % au cours des 3 derniers mois). Ainsi, le rythme de la hausse des prix signés reste soutenu (+ 5.7 % sur un an). Car si dans nombre des plus grandes villes la progression des prix des appartements ralentit, compte tenu de leurs niveaux actuels, l’augmentation se fait plus rapide dans la plupart des villes moyennes.

Sur le marché des maisons, les ambitions des vendeurs se renforcent depuis le début de l’année (+ 4.8 % au cours des 3 derniers mois). L’insuffisance de l’offre nouvelle se confronte en effet à une demande toujours soutenue : mais le niveau des prix pratiqués rend moins facile la réalisation des projets, compte tenu du niveau des apports personnels désormais nécessaires. Les prix signés augmentent d’ailleurs de plus en plus rapidement (+ 3.6 % au cours des 3 derniers mois) et ne laissent guère se profiler une accalmie rapide sur le front des prix.

Progression rapide des prix maisons neuves

 Depuis le début de l’année, les achats de logements neufs ont nettement reculé, aussi bien dans le secteur de la maison individuelle qu’auprès des promoteurs. La demande est maintenant confrontée au resserrement de l’accès au crédit, alors que l’activité des entreprises bute sur la hausse des coûts des matériaux de construction et l’allongement de leurs délais de livraison, ainsi que sur les pénuries de personnel.

Ainsi, avec la progression de la place des acheteurs plutôt aisés et dotés en apport personnel, la courbe des prix des maisons neuves qui s’est inversée durant l’été 2021 affiche une augmentation de 5.0 % au cours des 3 derniers mois. En revanche, après une année d’augmentation rapide (+ 5.0 sur un an), les prix des appartements neufs n’ont progressé que de 0.3 % sur 3 mois en avril : le niveau des prix pratiqués (2.6 fois supérieur à celui des maisons neuves et 50 % de plus que les appartements anciens) limite les possibilités d’achat des ménages, alors que les soutiens publics se dégradent lentement.

Poursuite de la hausse des prix dans 93 % des grandes villes

Sur un marché qui n’est pas au mieux de sa forme, la hausse des prix des appartements anciens se poursuit dans 93 % des villes de plus de 50 000 habitants.

Néanmoins, alors que la demande se heurte partout aux exigences d’apport personnel, le ralentissement de la hausse des prix s’est transformé en baisse dans quelques villes. Le recul des prix est récent à Valence et Lyon : les acheteurs se déplacent alors vers les communes limitrophes, de 30 à 50 % moins chères (par exemple, Vaulx en Velin, Vénissieux ou Villeurbanne) où l’apport personnel reste suffisant, mais où les prix progressent rapidement face à une demande plus forte. En revanche, alors que les prix sont de 40 % inférieurs à ceux de Lille, sur Roubaix, Tourcoing ou Villeneuve d’Ascq, les baisses se renforcent face à une demande fragilisée par les pertes de pouvoir d’achat et le rationnement de l’accès au crédit.

Sur Paris, le ralentissement se poursuit, même si le hausse reste soutenue (+ 6.1 % sur un an, contre + 8.5 % à l’automne dernier). D’ailleurs, le coup de frein se constate dans presque toutes les communes franciliennes à plus de 6 000 €/m² : mais sans que celles moins chères (comme Nanterre, Saint-Denis ou Vitry) en tirent avantage.

Ailleurs, en Province, la hausse des prix persiste. Elle est toujours très rapide dans les villes moyennes, surtout lorsque la pression de la demande est très forte (Antibes, Bayonne ou Cannes, par exemple). Mais elle est un peu moins vive depuis l’été 2021, dans les villes de plus de 100 000 habitants connaissant des niveaux de prix élevés (Nantes, Nice ou Rennes, par exemple), car la demande ne réussit plus à y disposer d’un apport personnel suffisant.

Néanmoins, une augmentation des prix de plus de 10 % se constate encore dans 25 % des villes de plus de 50 000 habitants.

Un mois d’avril très atypique

Dès le début de l’année, les achats de logements anciens réalisés par les particuliers avaient reculé sous l’effet du resserrement de l’accès au crédit et de la détérioration du pouvoir d’achat. Le déclenchement de la crise en Ukraine a amplifié la dégradation du marché, en renforçant les pressions inflationnistes et la hausse des taux des crédits, pendant que le moral des ménages fléchissait. Mais après un mois de mars particulièrement mauvais, les ventes se sont ressaisies en avril : une partie de la demande ayant surréagi au déclenchement de la guerre en Ukraine et est donc revenue sur le marché.

Ainsi, alors qu’en mars les ventes étaient en recul de 23.6 % sur le trimestre, en glissement annuel, celles réalisées en avril sont en progression de près de 114.9 % sur un mois (avec même + 7.9 % par rapport à avril 2019) : un tel bond des achats sur un mois ne s’était constaté qu’en mai 2020, lors de la sortie du 1er confinement ! Néanmoins, sur le 1er quadrimestre 2022 les achats sont en repli de 10.4 %, en glissement annuel (de 17.2 % par rapport au 1er quadrimestre 2019).

Habituellement le marché retrouve des couleurs dès février, pour s’établir au plus haut de l’année en mars, avant de ralentir en avril (puis en mai). Cette année, l’activité a reculé tout au long du 1er trimestre, pour rebondir en avril.

Augmentation des marges et déséquilibres de marché

Les difficultés d’accès au crédit et les inquiétudes de la demande sur son pouvoir d’achat participent largement à l’augmentation des marges de négociation qui se poursuit depuis l’été dernier. En avril 2022, elles s’établissaient à 5.6 % pour l’ensemble du marché, en progression de 54 % depuis un an. C’est sur le marché des maisons que la progression des marges est la plus rapide : + 63 % depuis juillet 2021 (contre + 43 % pour les appartements), mais sans que cela ne bénéficie nécessairement aux acheteurs, en renforçant leurs capacités de négociation.

La demande est en effet prise en étau entre la poursuite de l’augmentation des prix des logements anciens et les exigences accrues des banques concernant le niveau de l’apport personnel exigé pour obtenir un prêt. Les candidats à un achat doivent donc négocier plus que par le passé pour parvenir à un prix permettant un plan de financement acceptable par la banque, alors que les vendeurs (contraints plus souvent qu’auparavant au recours à un crédit relai compte tenu des délais de réalisation des ventes) acceptent de baisser les prix demandés pour finaliser plus rapidement les transactions.

Pour autant, l’augmentation des marges et les révisions de prix ne sont pas synonymes de baisse des prix de l’ancien : les ambitions des nouveaux vendeurs restent intactes et les prix affichés augmentent toujours rapidement.

Les ventes ont bien résisté dans plusieurs régions

France entière, les achats de logements anciens réalisés par des particuliers ont reculé de 10.4 % au cours du 1er quadrimestre, en glissement annuel. Mais si le constat se vérifie dans les 2/3 des régions, dans 7 d’entre elles les ventes ont bien résisté à la vague descendante en cours depuis le début de l’année.

Les ventes ont reculé de plus de 20 % dans plus du tiers des régions. Tel est le cas dans le Centre, en Basse Normandie, Bourgogne, Bretagne, Champagne-Ardenne, Haute Normandie, Lorraine et dans les Pays de la Loire. Nulle part la baisse d’activité n’est liée aux niveaux des prix. Et la hausse des taux des crédits n’a pas été d’une ampleur suffisante pour expliquer un tel recul. En revanche, le choc qui a perturbé la demande a été provoqué par le resserrement de l’accès au crédit, puis par les conséquences de la guerre en Ukraine.

En revanche, l’activité est restée quasiment stable dans des régions aussi différentes que l’Alsace, l’Auvergne, le Languedoc-Roussillon, le Nord-Pas de Calais et Rhône-Alpes. Donc dans des régions très dissemblables, tant par la taille des marchés que par les niveaux des prix pratiqués, la demande ayant moins souffert du resserrement du crédit qu’ailleurs. Les achats progressent même de l’ordre de 5 % en Midi-Pyrénées et PACA.

Dans les autres régions, la chute des ventes s’est faite à un rythme comparable à celui de l’ensemble du marché.

Persistance de la hausse des prix des appartements dans la plupart des métropoles

L’augmentation des prix des appartements se poursuit dans la plupart des métropoles, même si elle est maintenant moins rapide que par le passé. Elle reste la plus rapide sur Brest Métropole (+ 7.5 % sur un an) où le déséquilibre entre l’offre et la demande ne fait que se renforcer depuis plusieurs années. Bien que moins rapide, elle est encore soutenue (de l’ordre de 6 %) sur les métropoles de Lille, Marseille, Montpellier, Nancy, Nice, Paris ou Rennes : sur ces territoires, les augmentations sont redevenues les plus rapides sur les villes-centre, les communes périphériques ne bénéficiant plus aussi fortement qu’auparavant du déplacement de la demande. Elles expriment aussi la rareté des biens disponibles dans le centre des métropoles dont l’attractivité territoriale n’a, bien souvent, fait que se renforcer au fil des années.  Elle est en revanche la plus faible (moins de 2 %) sur les métropoles de Bordeaux, Lyon, Nantes et Toulouse où en dépit de la situation de pénurie née d’une insuffisance de l’offre, les niveaux de prix ont écarté les candidats à l’achat pénalisés par le resserrement de l’accès au crédit. Alors que les prix des appartements baissent maintenant sur la métropole de Strasbourg.

 

En revanche, en dépit du rebond des prix des maisons constaté depuis l’été dernier, la baisse mesurée sur un an persiste dans toutes les métropoles. Elle est très rapide dans la plupart des métropoles : elle se constate aussi bien dans la ville-centre qu’en périphérie et à un rythme comparable presque partout sur le territoire métropolitain. La diminution reste néanmoins un peu plus lente (de l’ordre de 7 %) sur les métropoles de Grenoble, Nancy, Nantes, Paris et Strasbourg. Sur tous les espaces métropolitains, pourtant caractérisés par la pénurie de maisons, un profond changement a donc transformé ce marché : la demande solvable capable d’acquérir ces biens a fondu, les financements bancaires nécessaires pour réaliser les projets étant plus difficiles à obtenir.

 

source : https://www.journaldelagence.com/1211736-barometre-lpi-seloger-mai-2022-un-mois-davril-tres-atypique-michel-mouillart

L’immobilier : plus que jamais une valeur refuge pour les Français

Si les années électorales sont généralement connues pour inciter les acheteurs à mettre leur projet immobilier sur pause le temps d’y voir plus clair, celle de 2022 semble échapper à la règle. Et pour cause, 89 % des acheteurs estiment cette fois que l’élection présidentielle n’aura pas d’impact sur leur projet. C’est le cas de 83 % des candidats à l’investissement locatif, de 79 % des acquéreurs parisiens ou encore, de 75 % des futurs acheteurs d’un logement neuf.

Mais attention, à noter que les Français attendent tout de même beaucoup du prochain gouvernement. Ainsi, alors que 2022 devrait être marquée par une hausse de la taxe foncière, 83 % des personnes interrogées estiment que le prochain gouvernement devrait s’attaquer à la réduction de la fiscalité sur le logement. Autre requête : faciliter l’accès au crédit pour 76 % des porteurs de projets interrogés. Quant à la troisième attente, elle porte sur l’augmentation de l’offre immobilière. C’est le cas pour 62 % des sondés, et plus particulièrement, pour 74 % des ménages souhaitant acquérir un logement dans le neuf. Enfin, alors que les matières premières ne cessent d’augmenter et représentent une menace pour les coûts de construction, les candidats à l’accession dans le neuf et l’ancien estiment à 64 % que le gouvernement doit agir.

Les évènements n’impactent pas le budget logement

Concernant leur niveau de vie, 66 % des sondés anticipent une dégradation dans l’Hexagone, soit 11 points de plus par rapport à novembre 2021. Il s’agit ainsi du niveau le plus élevé jamais enregistré depuis le début de la crise sanitaire. Pourtant malgré les incertitudes, les inquiétudes liées au pouvoir d’achat et les difficultés macroéconomiques, il est à noter que l’ensemble de ces appréhensions n’impactent pas le budget que les sondés veulent consacrer à leur projet. Il demeure stable par rapport à mai 2021 et s’affiche même en hausse par rapport à février 2021. En avril 2022, 39 % des personnes interrogées déclarent, en effet, consacrer 300 000 € ou plus à leur projet, contre 32 % en février 2021.

Des Français sereins pour décrocher un crédit immobilier

Alors que 79 % des sondés s’attendent à voir remonter les taux d’intérêts dans les six prochains mois, les porteurs de projets restent relativement sereins. Ainsi, seulement 32 % des sondés se disent inquiets quant à leur capacité à décrocher un crédit immobilier.

Pour contourner cet écueil et maximiser leurs chances d’obtenir un prêt aux meilleures conditions, les candidats à l’accession n’hésiteront pas à mobiliser plus fortement leur épargne. 55 % d’entre eux prévoient de constituer un apport supérieur à 10 % du montant du prêt, soit 4 points de plus qu’en novembre 2021. 56 % des sondés se disent ainsi confiants dans l’aboutissement de leur projet immobilier dans les 6 prochains mois.

 

Source : https://www.journaldelagence.com/1209739-limmobilier-plus-que-jamais-une-valeur-refuge-pour-les-francais

Vendre votre bien immobilier

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Prix de l’immobilier à Perpignan en 2022 pour l’achat et la location

Si vous comptez acheter ou louer à Perpignan, découvrez le niveau des prix et loyers dans la commune grâce aux indices de la Fnaim.
Si vous projetez d’investir dans cette commune, vous devez d’abord noter qu’en janvier 2022, le prix de vente moyen s’élevait à 1.612 €/m², selon l’indice de la Fnaim. Ce montant a enregistré une hausse de 3,3% en trois mois et de 5,6% en 12 mois. Cela représente bien l’attractivité du marché de l’immobilier perpignanais. Si on se penche sur les données des trois dernières années, on observe également une hausse notable des prix (+13,1%).

Prix au m² à Perpignan : qu’en est-il du marché immobilier en 2022 ?

Sur le marché immobilier de Perpignan, vous trouverez néanmoins des écarts de prix entre maisons et appartements. Ainsi, en janvier 2022, le prix moyen d’achat d’une maison était de 2.081 €/m², contre 1.441 €/m² pour un appartement. Les tarifs précis par type de bien vous aident à avoir un aperçu de la situation du marché dans la commune :

  • Maison T3 : 2.300 €/m²
  • Maison T4 : 2.217 €/m²
  • Maison T5 : 2.001 €/m²
  • Maison T6 et + : 1.866 €/m²
  • Appartement T1 : 1.634 €/m²
  • Appartement T2 : 1.579 €/m²
  • Appartement T3 : 1.458 €/m²
  • Appartement T4 et + : 1.340 €/m²

Dans cette commune, le constat est le suivant : le prix moyen au mètre carré est de 38% inférieur à celui du département (2.218 €/m²).

Loyers au m² à Perpignan sur les 4 derniers trimestres

Hors charges, le loyer médian* pour les appartements toutes surfaces confondues, à Perpignan s’établit à 10 €/m² pour ce qui est des 4 derniers trimestres.
Rapprochés de ceux relevés un an plus tôt, les loyers dévoilent une variation de +2,7%, une tendance à la hausse.
Montants médians*, charges non comprises, des différents types de locations à Perpignan (données basées sur les 4 derniers trimestres) :

  • Appartement T1 : 14 €/m²
  • Appartement T2 : 11 €/m²
  • Appartement T3 et + : 9 €/m²

Comparativement aux 12 derniers mois, les locataires ont payé des loyers de +1,8% pour les locations T1, de +1,9% pour les T2 et de +4% pour les logements de type T3 et +. Les chiffres sur 5 ans sont les suivants : les loyers ont évolué de +6,2% pour les T1, de +5,5% en ce qui concerne les biens de type T2 et de +5,6% pour les locations plus spacieuses, de type T3 et +.

* Le prix médian indique que la moitié des baux ont été effectués à un prix inférieur, et l’autre moitié, à un tarif supérieur. Ce marqueur est plus représentatif des transactions réalisées qu’une moyenne car il est moins impacté par les valeurs extrêmes.

Résider ou investir à Perpignan : les renseignements essentiels à retenir

Voici quelques informations générales sur la commune de Perpignan, qui vous seront précieuses dans le cadre de votre projet immobilier. Située dans les Pyrénées-Orientales, en région Occitanie, elle occupe une surface totale de 68 km² et abrite 119.188 résidents.
Perpignan est une ville qui comporte divers avantages. Sur la base des données de l’Insee, sur le plan culturel, elle dispose d’un théâtre et 2 cinémas. En outre, 4 piscines, 12 gymnases ainsi que 16 stades sont à disposition des amateurs de sport. 2.194 commerces accueillent les habitants de la commune pour les courses du quotidien comme pour des sessions shopping. La ville répertorie en outre 42 espaces verts à disposition des habitants. Retraités, familles, étudiants… Tous peuvent y avoir accès.

 

Source : https://www.capital.fr/immobilier/prix-de-limmobilier-a-perpignan-en-janvier-2022-les-indices-a-lachat-et-a-la-location-1429800

Piscine, terrasse, jardin… dans quelles mesures augmentent-ils les prix des logements ?

Ce n’est plus une découverte, mais depuis deux ans, les critères prioritaires des acheteurs immobiliers ont sacrément évolué. De nombreuses familles confinées puis déconfinées rêvent désormais d’un bureau supplémentaire pour télétravailler, ou d’un espace extérieur, ou tout simplement de plus de surface quitte à s’éloigner des centre-villes des métropoles devenues trop chères…

Une prime aux appartements modernes, et dotés d’un balcon

Meilleurs Agents s’est d’abord focalisé sur les critères faisant le plus varier le prix des appartements dans les grandes villes. Et les conclusions de l’estimateur sont sans appel : à caractéristiques similaires, c’est l’année de construction de l’appartement qui joue le plus sur le prix de vente ! L’estimateur montre ainsi que les logements construits après 2004, en moyenne, coûtent 17,3% plus cher que ceux construits entre 1946 et 1971, à caractéristiques similaires. Une prime aux logements récents donc, car ils sont peut-être mieux isolés et/ou agencés de façon plus moderne aux yeux des acquéreurs. Ne négligeons non plus toutefois l’effet “charme de l’ancien” qui opère sur certains types de bien : les appartements dans des immeubles construits entre 1800 et 1914 se vendent en effet 7,3% plus cher au mètre carré que ceux bâtis entre 1946 et 1971.

Parmi les autres critères qui feront varier de façon non négligeable les prix des appartements, on note ensuite la présence d’un balcon ou d’une terrasse (+9,6% de prix moyens pour les biens dotés de ces caractéristiques). L’existence d’une deuxième salle de bain (ou davantage) dans l’appartement aura également tendance à faire grimper le prix global du mètre carré de logement : +7,9% en moyenne par rapport à un bien similaire. A noter enfin que la présence ou non d’un ascenseur dans l’immeuble n’aura pas un impact décisif sur la valeur du logement : le prix moyen du mètre carré d’appartement ne sera ainsi que 3,5% plus élevé en moyenne dans un tel bâtiment.

Le charme de l’ancien et les piscines dynamitent le prix des maisons

Du côté des prix des maisons, cependant, les critères qui feront le plus varier les prix ne seront pas les mêmes que pour les appartements. C’est ainsi que – contrairement aux appartements – les maisons les plus chères ne sont pas les plus récentes. Meilleurs Agents montrent ainsi que les biens construits avant les années 1800 se vendent en moyenne… 15,2% plus cher au mètre carré que les maisons construites entre 1946 et 1971 ! Certes, les prix des logements sortis de terre après 2004 restent 13,2% plus élevés que ceux construits pendant les Trente Glorieuses, leurs prix ne dépassent toutefois pas les bâtiments les plus vieux. Aux yeux de Meilleurs Agents, “la rareté, le cachet et le charme historique” des anciennes maisons expliquent peut-être aussi leur surcote en matière de prix.

Concernant les maisons, les acheteurs se montrent également extrêmement sensibles à la présence ou non d’une piscine. De cette façon, les logements dotés d’un bassin coûtent en moyenne 8% plus cher du mètre carré que les autres. Parmi les autres critères importants pour les acheteurs, Meilleurs Agents démontre également l’impact sur les prix de l’espace extérieur (+4,5% sur le mètre carré moyen), du parking (+3,6%), ou de la salle de bain supplémentaire (+1,3%).

Attention toutefois à tous ces chiffres : Meilleurs Agents précise qu’à des niveaux locaux, certains critères peuvent être beaucoup plus décisifs que d’autres. Par exemple, la présence d’un espace extérieur aura beaucoup plus d’impact sur le prix d’un appartement à Marseille (+14,2% le mètre carré en moyenne) que sur l’appartement rennais (+4,7%). La présence d’une deuxième salle d’eau, de la même façon, aura un effet bien plus conséquent dans une commune du “Top 40” (selon méthodologie ci-dessous) qu’à Paris. Dans le premier cas, cet atout fera bondir le prix moyen du bien de 12,2% ; à Paris, l’impact ne sera que de 3,4% sur le prix moyen de l’appartement… Vous l’aurez compris : en immobilier comme pour les lois physiques d’Albert Einstein, tout est relatif.

 

Source : https://www.capital.fr/immobilier/piscine-terrasse-jardin-dans-quelles-mesures-augmentent-ils-les-prix-des-logements-1428830

Le secteur immobilier, locomotive de l’économie française

Le secteur de l’immobilier et de la ville se porte bien. À tel point qu’il s’impose comme la première filière économique du pays, selon la 6e édition du Panorama de l’Immobilier et de la Ville menée par le cabinet d’audit financier EY, la Fondation Palladio et Business Immo auprès de 650 dirigeants environ. Entendez par industrie de l’immobilier et de la vie, «l’ensemble des activités qui concourent à la conception, à la construction et à l’exploitation des actifs, à savoir ceux qui fabriquent les logements, les équipements publics, les bureaux, l’immobilier commercial de loisir et ceux qui s’occupent des terrains», précise Christophe Lasnier, directeur d’EY. Les infrastructures et les travaux publics ne sont pas pris en compte.

Alors que l’ensemble de l’économie a vu sa valeur ajoutée croître de 7% entre 2020 et 2021, la croissance de l’industrie de l’immobilier et de la ville a augmenté de 7,7% à la même période et représente 11 % du PIB. Avec plus de 51.100 emplois créés en 2021, ce secteur a davantage rebondi que l’ensemble de l’économie française. Trois dirigeants sur quatre disent avoir égalé ou dépassé en 2021 leur niveau d’activité de 2019.

Le domaine se montre résilient après un fort ralentissement de son activité en 2020, dû au premier confinement. Les élections municipales, dont l’entre-deux-tours a duré plus de trois mois, ont ralenti la délivrance de permis de construire. Mais l’année 2020 n’est plus qu’un lointain souvenir: la demande des ménages, les taux bas et «l’effet de rattrapage» des retards a permis de redresser la barre.

Les logements anciens, une valeur refuge

84% des dirigeants interrogés sont optimistes pour leurs perspectives économiques pour les mois à venir, soit autant qu’à l’automne 2019, avant le début de la crise sanitaire, «un niveau d’optimisme plus important parmi les dirigeants de cette industrie que parmi les autres acteurs de l’économie française», commente le directeur d’EY. La crise du Covid-19 a permis de réaffirmer le logement ancien comme valeur refuge, synonyme de stabilité pour les investisseurs. Quant à la demande en logements neufs, elle est là mais le nombre de permis de construire accordés par les maires reste faible. «Parmi les explications, une frilosité grandissante des élus locaux sur l’acte de construire, voire une certaine réticence face à la difficulté à faire accepter les projets urbains», explique l’étude.

Pour faire face à cet afflux de demandes, 75% des dirigeants ont l’intention d’embaucher de nouveaux collaborateurs au cours des trois prochaines années. 90% des dirigeants exprimant des intentions de recrutement proposent des CDI. Les étudiants du secteur se montrent eux aussi optimistes pour leur avenir et n’appréhendent pas leur entrée sur le marché du travail, pour 90% d’entre eux.

Des difficultés de recrutement

Seul point noir au tableau, plus des trois-quarts des recruteurs déclarent être confrontés à des difficultés de recrutement, soit 8 points de plus qu’au printemps dernier. L’immobilier et la ville figurent ainsi parmi les secteurs les plus touchés par ce phénomène dans toute l’économie française. La moitié des dirigeants mettent en cause un nombre insuffisant de candidatures ou encore une inéquation entre candidats et profils recherchés. «Il est complexe en effet de recruter un professionnel à la fois expert dans son domaine et généraliste sur la manière dont on fabrique la ville de demain. Il faut être en capacité de dialoguer avec divers métiers au sein de son entreprise et hors de son entreprise», justifie Christophe Lasnier.

 

Source : https://immobilier.lefigaro.fr/article/le-secteur-immobilier-locomotive-de-l-economie-francaise_298fbfc4-8d74-11ec-90fa-661da1828997/

Quelles communes attirent le plus d’habitants dans les Pyrénées-Orientales ?

Cette année, l’Insee annonce pour les Pyrénées-Orientales, 479.979 habitants, soit 3.622 personnes de plus que l’an passé. D’année en année, notre département attire. La hausse constante du nombre d’habitants est liée à l’arrivée de nouveaux habitants plus qu’au nombre de naissances.

Selon l’Insee, les Pyrénées-Orientales conservent leur place de 4e département le plus peuplé d’Occitanie, derrière la Haute-Garonne, l’Hérault, et le Gard. Au niveau national, il se classe à la 54e place des départements. Les Pyrénées-Orientales sont parmi les 20 départements les plus dynamiques de France en termes de démographie.

♦ Collioure perd presque 4% de sa population quand Le Barcarès en gagne plus de 6%

La perle de la côte Vermeille ne compte désormais plus que 2.407 habitants. Un phénomène qui contraste avec son attrait touristique. Une attractivité qui fait grimper le coût du mètre carré bâti et complique l’installation de nouveaux habitants. Selon les chiffres des notaires, c’est la commune où le prix du M2 est le plus élevé dans le département (4.280€ en hausse de 9%).

À l’opposé du département, Le Barcarès, également ville de bord de mer, gagne, en moyenne depuis 2013, 6,1% personnes. La commune compte 5.771 habitants. Le prix du mètre carré, y est également plus accessible pour les nouveaux acquéreurs. Selon la chambre des notaires des Pyrénées-Orientales, le prix médian y est de 2.410€ (+0,8% par rapport à l’année précédente).

♦ Le Top 10 des villes catalanes selon l’Insee

Perpignan compte 119.344 habitants. La ville perd légèrement de son attractivité depuis 2013 où elle avait franchi la barre des 120.000 habitants. En moyenne, la ville centre du département perd 0,2% habitants par an. Mais elle reste, et de loin, la ville la plus peuplée du département. L’agglomération de Perpignan gagne des habitants, avec 203.025 personnes en 2019, soit une évolution annuelle de 0,4%. La zone urbaine de Perpignan est la 3e en Occitanie, derrière Toulouse et Montpellier.

Canet-en-Roussillon et Saint-Estève, au coude-à-coude. Si la station balnéaire reste la 2e ville du département avec 12.284 habitants, Saint-Estève la challenge avec ses 11.719 Stéphanois. Les deux communes ont gagné des habitants depuis le dernier recensement, mais accusent une baisse de 0,2% en moyenne sur les 6 dernières années.

Saint-CyprienCabestanyArgelès-sur-mer et Saint-Laurent-de-la-Salanque dans un mouchoir de poche, comptent également plus de 10.000 habitants. 11.040, pour Saint-Cyprien. Ces 4 communes gagnent des habitants. Mais c’est Cabestany, grâce à sa plus grande proximité de la ville centres qui en gagne le plus (+1,2%).

Elle gagne même une position par rapport à l’an passée, et devient la 5e commune la plus peuplée devant Argelès-sur-mer, qui perd une place par rapport au précédent recensement.

3 communes clôturent le top 10 des villes de Pyrénées-Orientales. Bien que PiaElne et Rivesaltes comptent moins de 10.000 habitants, leur dynamisme démographique leur permet d’espérer franchir cette barre symbolique dans un très proche avenir.

  • Perpignan – 119.344 (-0,2% d’évolution annuelle moyenne)
  • Canet-en-Roussillon – 12.284 (-0,2%)
  • Saint-Estève – 11.719 (-0,2%)
  • Saint-Cyprien – 11.040 (+0,5%)
  • Cabestany – 10.301 (+1,2%)
  • Argelès-sur-Mer – 10.260 (+0,6%)
  • Saint-Laurent-de-la-Salanque – 10.071 (+0,4%)
  • Pia – 9.849 (+2,9%)
  • Elne – 9.248 (+1,5%)
  • Rivesaltes – 8.888 (+0,9%)

Source : https://madeinperpignan.com/quelles-communes-gagnent-et-perdent-le-plus-dhabitants-dans-les-pyrenees-orientales/?fbclid=IwAR2m0tCQMD8DmnUymE7u2G1_u5UUlp1JP0WfRSNLmzi5xjlBXZ_KysbJX4I

L’Etat lance un nouveau dispositif simplifié pour faciliter la rénovation des logements

Une plateforme pour faciliter les travaux de rénovation énergétique

Pour apporter plus de lisibilité et de simplicité aux Français souhaitant réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leur logement, le gouvernement va prochainement lancer un nouveau dispositif baptisé France Rénov’. Lancé le 1er janvier 2022, il prendra la forme d’une plateforme internet (france-renov.gouv.fr) et d’un numéro de téléphone (0.808.800.700) uniques. Il s’accompagnera également d’un réseau unifié d’espaces conseil répartis sur l’ensemble du territoire. De plus, les travaux de rénovation énergétiques étant parfois complexes à mettre en place et à financer, les Français qui le souhaitent pourront être accompagnés de l’état des lieux à la réception des travaux par un interlocuteur de confiance : Mon Accompagnateur Rénov’. Ce dernier aura pour objectif de simplifier le parcours des travaux des Français grâce à un suivi pluridisciplinaire (technique, administratif, financier, social, etc.) tout au long du projet.

« Accompagner tous les Français dans leur projet de rénovation, c’est le sens de la politique que nous menons. Cet accompagnement est décisif pour réussir son projet, et également pour encourager les Français à s’orienter vers des rénovations ambitieuses. C’est pourquoi nous leur proposons, dès janvier 2022, Mon Accompagnateur Rénov qu’ils trouveront auprès des guichets du réseau France Rénov », Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement.

Ce sont 450 « Espaces Conseil France Rénov’ » qui seront répartis sur l’ensemble du territoire.

Rénovation énergétique : vers un renforcement des aides en 2022

Parallèlement au lancement du dispositif France Rénov’, les aides à la rénovation seront également renforcées. Premièrement, une nouvelle enveloppe de deux milliards d’euros sera consacrée à l’aide MaPrimeRénov, pour laquelle 500 000 dossiers ont été déposés en 2021. Ensuite, pour accompagner les plus modestes à rénover leur logement et à lutter contre les « passoires thermiques », le gouvernement va transformer le programme « Habiter mieux » en « MaPrimRénov’ Sérénité ». Ce dispositif comprendra des taux de financement avantageux pour inciter à des travaux ambitieux. Il sera accordé si les travaux permettent de réaliser un gain énergétique minimal de 35 %. Il permettra de bénéficier d’un taux de financement avantageux couvrant jusqu’à 50 % du montant des travaux, plafonné à 30 000 €. A partir de juillet 2022, cette aide pourra être complétée avec les CEE (certificats d’économie d’énergie) ou avec la prime CEE Coup de pouce « rénovation performante » pour les travaux les plus ambitieux. Enfin, le reste à charge des travaux pourra être assuré par le « Prêt avance rénovation ».

MaPrimeRénov’ : comment ça marche ?

Lancée le 1er janvier 2020, MaPrimeRénov’ est venue remplacer le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et les aides de l’Agence nationale de l’Habitat (Anah) « Habiter mieux agilité ». MaPrimeRénov’ est accessible à l’ensemble des propriétaires quels que soient leurs revenus. Néanmoins, pour en bénéficier, les propriétaires-bailleurs doivent s’engager à louer leur logement en tant que résidence principale pour au moins 5 ans. De plus, en cas de réévaluation du loyer, ils doivent déduire le montant de la prime du montant total des travaux justifiant cette réévaluation et en informer leur locataire. MaPrimeRénov’ permet de financer les travaux d’isolation, de chauffage, de ventilation ou d’audit énergétique. Les travaux doivent avoir été effectués par des entreprises labellisées RGE (Reconnues garantes pour l’environnement). Le montant de la prime est calculé en fonction des revenus du foyer et du gain écologique permis par les travaux. Un simulateur permet au propriétaire de savoir à quel niveau d’aide il a le droit.

Ma primeRénov’ est cumulable avec d’autres aides comme les Certificats d’économie d’énergie (CEE), les aides locales et celles d’Action logement.

Source : https://edito.seloger.com/actualites/france/l-etat-lance-un-nouveau-dispositif-simplifie-faciliter-renovation-logements-article-45604.html