Prélèvement à la source : ce qui va changer pour l’immobilier

Déductibilité des travaux, imposition des revenus fonciers… de nombreuses interrogations sont suscités par le prélèvement à la source, qui sera mis en place en début d’année 2019. Quel sera son impact sur le secteur de l’immobilier ?

Investisseurs immobiliers : comment déclarer les loyers encaissés ?

Le prélèvement à la source a fait naître de nombreuses interrogations chez les investisseurs immobiliers, dans la mesure où les revenus fonciers entrent dans son champ d’application. Ainsi, à partir du 1er janvier 2019, il n’y aura plus de décalage d’un an entre la perception des loyers et leur imposition : un acompte sera prélevé par l’administration fiscale directement sur le compte bancaire du contribuable (qui pourra également opter pour un prélèvement trimestriel). Le taux de prélèvement appliqué sera calculé à partir des éléments d’imposition dont l’administration fiscale dispose pour chaque foyer. Notons que l’année 2018 sera une année blanche : les revenus fonciers dits « courants » (impôt sur le revenu et prélèvements sociaux) ne seront pas imposés, pour éviter une double charge fiscale en 2019. En revanche, certains revenus perçus en 2018, considérés comme exceptionnels (indemnités de pas de porte, loyers dont l’échéance correspond à une autre année, etc.), resteront taxés, mais au taux moyen d’imposition et non au taux marginal.

Bon à savoir

En 2019, deux montants seront indiqués sur la fiche de paie des contribuables : le net à payer après impôt, et le « net à payer avant impôt sur le revenu ».

Déductibilité des travaux : faut-il attendre 2019 pour se lancer ?

Alors que l’année 2018 sera blanche, l’exécutif a fixé des règles « anti-optimisation » pour éviter que les contribuables reportent leurs dépenses (charges courantes et travaux) en 2019. L’objectif étant de ne pas pénaliser les professionnels du bâtiment. Ainsi, les charges courantes (intérêts d’emprunt immobilier, frais de gestion, etc.) ne sont déductibles qu’au titre de leur année d’exigibilité, quelle que soit la date de leur paiement. De leur côté, les travaux réalisés et payés en 2019 seront pris en compte, mais le montant déductible sera calculé en retenant la moyenne des travaux réalisés en 2018 et 2019. Faire des travaux en 2019, n’aura donc qu’un effet fiscal limité, voire nul, puisqu’ils ne seront pris en compte qu’à hauteur de la moitié de leur montant (sauf travaux d’urgence ou décidés par le syndic de copropriété). En 2019, les travaux réalisés et payés durant l’année seront déductibles uniquement à hauteur de 50 %, tout comme ceux réalisés en 2018. En revanche, les travaux réalisés en 2020 ne sont pas impactés par cette mesure « anti-optimisation » .

Vidéo : ce que change le prélèvement à la source pour les propriétaires-bailleurs

Prélèvement à la source : quel impact pour les futurs acheteurs ?

Aujourd’hui, pour évaluer la capacité d’emprunt du futur emprunteur, les banques prennent en compte les revenus nets perçus par le ménage et font un rapport entre la future charge de remboursement mensuelle et ses revenus : ce taux d’endettement ne doit pas dépasser 33 %. Les impôts sur le revenu ne sont pris en compte que dans le calcul du « reste à vivre », somme qui reste à l’emprunteur une fois déduites de ses revenus nets toutes les charges (autres prêts en cours, impôt, etc.). Cependant, en 2019 avec le prélèvement à la source, les impôts seront directement déduits du salaire. On ne sait pas encore si le calcul du taux d’endettement sera fait sur le salaire net avant ou après impôt. Si les banques calculent le taux d’endettement maximum en prenant en compte le salaire après impôts, la capacité d’emprunt des ménages sera sensiblement réduite, entrainant une perte de pouvoir d’achat immobilier, qui pourrait avoir un impact négatif sur l’accès à la propriété des ménages.

Chiffres clés

En France, pour pouvoir emprunter, le taux d’endettement d’un ménage ne doit pas dépasser 33 %.

31 % de la consommation électrique est renouvelable !

31 % de la consommation électrique des Français est renouvelable !

 

Eolienne, photovoltaïque, hydroélectrique… au 2e trimestre 2018, plus de 30 % de la consommation électrique des Français est renouvelable, contre 23 % au trimestre précédent. C’est du jamais vu depuis les années 1960.

L’hydroélectrique couvre 20 % de la consommation des Français

Selon des informations officielles transmises par le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et les gestionnaires des réseaux électriques RTE, Enedis et l’Adeef, le taux de couverture de la consommation électrique par les énergies renouvelables s’élève, pour le deuxième trimestre 2018, à 31 % de la consommation totale des Français (contre 23 % au trimestre précédent et 7 % au 2e trimestre 2017). Ce résultat, inédit depuis les années 1960, a été atteint grâce à la combinaison de plusieurs facteurs, à commencer par une production hydroélectrique importante, qui permet de couvrir autour de 20 % de la consommation électrique française. Ensuite, on constate une production conséquente des filières éolienne, solaire photovoltaïque et bioénergies, qui élève le taux de couverture de la consommation par ces filières à un niveau qui n’avait jamais été atteint (10 %).

Vidéo : les énergies renouvelables ont le vent en poupe

La part d’énergie renouvelable en France portée à 40 % à l’horizon 2030 ?

Ces chiffres exceptionnels sont toutefois à nuancer, le 2e trimestre se caractérisant traditionnellement par une demande moins élevée que durant les mois d’automne et d’hiver. Les énergies renouvelables étant prioritaires pour l’accès au réseau, une consommation moindre favorise l’augmentation de leur part dans la consommation globale. Cependant, les chiffres du 2e trimestre 2018 ne sont pas à prendre à la légère. En effet, depuis les années 70-80, qui correspondent à la croissance des centrales à charbon puis du parc nucléaire français, un tel pourcentage d’énergies renouvelables dans la consommation d’électricité française n’était jamais arrivé. Les résultats de ce 2e trimestre 2018 sont donc encourageants, et donnent du crédit à la démarche de la France,  qui souhaite surpasser l’objectif européen de porter la part des énergies renouvelables à au moins 27 % d’ici 2030 : la loi relative à la transition énergétique, adoptée courant 2015, vise les 40 %.

Chiffres clés

Au début des années 1960, l’hydroélectricité représentait plus de la moitié de la production d’électricité en France, avant de diminuer à environ 30 % au milieu des années 1970.

Article de  : https://edito.seloger.com/actualites/france/31-de-la-consommation-electrique-des-francais-est-renouvelable-article-27249.html

Délivrer un congé pour reprise au bénéfice de votre enfant mineur ?

Location : Pouvez-vous délivrer un congé pour reprise au bénéfice de votre enfant mineur ?

Vous souhaitez donner congé pour reprise à votre locataire, pour loger dans les lieux votre enfant mineur. Sachez que la jurisprudence invalide ce type de congé.

Le congé pour reprise au bénéfice d’un mineur n’est pas possible

Les cours d’appel de Paris et de Toulouse ont invalidé le congé pour reprise au bénéfice d’un enfant mineur dans deux arrêts de 1998 et 2007, et ce, même si le mineur en question est un enfant du propriétaire bailleur. La jurisprudence reprend sur ce point les dispositions de l’article 108-2 du code civil en précisant qu’un enfant mineur doit être domicilié chez ses parents. Si le bénéficiaire du congé pour reprise est un enfant mineur émancipé, dans ce cas, le congé est valable.

Bon à savoir

L’émancipation d’un mineur n’est possible que lorsqu’il a atteint l’âge de 16 ans et doit être décidé par une ordonnance du juge.

Quelles sont les modalités de délivrance d’un congé pour reprise ?

A peine de nullité, le congé donné par le propriétaire doit indiquer le motif allégué et, en cas de reprise, le nom et adresse du bénéficiaire de la reprise ainsi que la nature du lien existant entre le bailleur et le bénéficiaire de la reprise qui ne peut être que :

  • Le bailleur,
  • Son conjoint,
  • Le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité enregistré à la date du congé,
  • Son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé,
  • Ses ascendants,
  • Ses descendants,
  • Ou ceux de son conjoint, de son partenaire ou de son concubin notoire.

Le délai de préavis applicable au congé est de 6 mois lorsqu’il émane d’un propriétaire d’un logement non meublé, et de 3 mois pour un logement meublé. Il doit être envoyé en lettre recommandée avec demande d’avis de réception, acte d’huissier ou remise en main propre contre récépissé.

Références juridiques

  • Article 15 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989
  • CA Paris, 2 juill. 1998 : Loyers et copr. 1999, n°34
  • CA Toulouse, 24 avr. 2007 : Loyers et copr. 2007, n°171
  • Articles 108-2 et 413-2 du code civil.

Article de : https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/louer/location-pouvez-vous-delivrer-un-conge-pour-reprise-au-benefice-de-votre-enfant-mineur-article-26835.html

Rénovation : de quelles aides pouvez-vous bénéficier ?

De nombreuses aides financières existent pour inciter les particuliers à faire des travaux d’amélioration énergétique au sein de leur logement. N’hésitez pas à en profiter !

Le CITE pour profiter d’un crédit d’impôt de 15 à 30 %

Les particuliers peuvent bénéficier du crédit d’impôt transition énergétique (CITE) pour financer leurs travaux de rénovation. Cette aide permet aux propriétaires, locataires ou occupants à titre gratuit de récupérer, sous forme de crédit d’impôt sur le revenu, 15 ou 30 % du prix des travaux de rénovation énergétique réalisés au sein de leur résidence principale, dans la limite de 8 000 € par an pour une personne célibataire et 16 000 € pour un couple soumis à une imposition commune. Sont concernés : les travaux d’isolation (murs, toit, fenêtres) et de rénovation du chauffage (installation d’une chaudière à haute performance énergétique ou d’une pompe à chaleur).  Le taux de 15 % s’applique à l’acquisition d’une chaudière au fioul à haute performance et au remplacement d’un simple vitrage par un double-vitrage, tandis que les autres dépenses éligibles bénéficient du taux de 30 %.

  • Comment bénéficier du CITE ?

Pour pouvoir bénéficier du CITE, le logement doit avoir été achevé depuis plus de 2 ans et les travaux doivent avoir été effectués par une entreprise bénéficiant du label RGE (Reconnu garant de l’environnement) en donnant lieu à l’établissement d’une ou plusieurs factures. Attention : le CITEprendra fin au 31 décembre 2018 et devrait être remplacé en 2019 par un système de primes.

Bon à savoir

Si vous n’êtes pas imposable ou si le CITE auquel vous pouvez prétendre excède le montant de votre impôt, la partie du CITE supérieure à votre seuil d’imposition vous sera reversée par l’administration fiscale.

Le programme « Habiter Mieux » peut vous aider à hauteur de 12 000 €

Le programme Habiter Mieux, lancé en 2013 par l’Agence nationale de l’habitat (Anah), vous permet de bénéficier d’une aide d’un montant maximal de 12 000 € pour rénover le chauffage ou l’isolation de votre logement (changement de chaudière ou de mode de chauffage, isolation des murs ou des combles). Pour être éligibles, les travaux doivent permettre d’obtenir une réduction d’au moins 25 % des dépenses énergétiques de votre logement. Cette aide est versée sous conditions de ressources aux ménages n’ayant pas bénéficié d’un PTZ depuis au moins 5 ans et dont le logement a été construit depuis plus de 15 ans.

  • Pour les foyers aux « ressources très modestes », 60 % du montant total des travaux (hors taxes) est couvert par cette aide dans la limite de 12 000 €.
  • Pour les foyers aux « revenus modestes », 45 % du montant total des travaux HT est pris en charge dans la limite de 8 600 €.

Bon à savoir

En faisant appel au programmer « Habiter Mieux », vous êtes accompagné par un professionnel qui vous fournira des conseils correspondant à votre situation, de manière à réaliser les travaux les mieux adaptés à votre logement.

Profitez de l’éco-PTZ ou de l’éco-PLS pour rénover votre logement

Certains travaux d’isolation ou de rénovation du chauffage peuvent donner droit à l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ). Ce prêt à taux zéro, limité à 30 000 €, s’adresse aux propriétaires ou aux copropriétaires d’une résidence principale construite avant le 1er janvier 1990. Pour être éligibles, les travaux doivent être réalisés par une entreprise bénéficiant du label RGE. Le dispositif de l’éco-prêt logement social (éco-PLS) permet, quant à lui, de financer des travaux lourds de rénovation énergétique au sein d’HLM ou des logements sociaux. Notez bien que l’éco-PTZ et l’éco-PLS sont des prêts qui devront être intégralement remboursés à terme (durée maximale : 15 ans pour l’éco-PTZ, 25 ans pour l’éco-PLS). Attention, le dispositif d’éco-PTZ devrait s’arrêter au 31 décembre 2018.

  • Les aides locales peuvent aussi vous aider

Les régions, départements et communes du territoire français peuvent proposer des aides et subventions locales pour les travaux de rénovation énergétique : 300 € de subvention par exemple pour certains travaux de rénovation en région Grand-Est, ou 1 200 € pour la pose d’un chauffe-eau solaire individuel en région Hauts-de-France.

Bon à savoir

Les aides du programme « Habiter Mieux », le CITE et l’éco-PTZ sont cumulables pour les mêmes travaux.

Article de : https://edito.seloger.com/financement/aides-financieres/travaux-de-renovation-de-quelles-aides-pouvez-vous-beneficier-article-26772.html

Achat immobilier : 7 Français sur 10 rêvent d’une maison

Achat immobilier : 7 Français sur 10 rêvent d’une maison

Achat immobilier : 7 Français sur 10 rêvent d'une maison

La maison individuelle a toujours la cote auprès des Français. Elle a même la préférence de 73 % des futurs acquéreurs. Pour la choisir, l’emplacement, la superficie et le nombre de pièces sont leurs principaux critères.

La maison superstar chez les Français !

Selon une étude menée par le Crédit Foncier sur le parcours d’acquisition de la résidence principale, 73 % des futurs acheteurs français recherchent une maison. C’est dans le Nord-Ouest et le Nord-Est que ce désir est le plus important. Fort logiquement, le souhait d’une maison dépend de la taille de la commune dans laquelle on souhaite habiter. Il concerne 88 % des futurs acquéreurs dans les communes de moins de 5 000 habitants contre 36 % pour les villes de plus de 100 000 habitants. Lorsqu’on interroge les Français sur leurs critères essentiels, l’emplacement (70 %), la superficie (70 %) et le nombre de pièces (67 %) sont les plus cités. D’autres critères peuvent évoluer selon les régions : la proximité avec les transports en commun est le critère numéro 1 en Île-de-France tandis que dans le Sud, l’exposition du logement et la vue sont les critères les plus importants. La proximité avec des écoles, 6e critère sur 12, dépend de la situation familiale des personnes sondées.

Parcours Achat Immobilier France
Les Français visitent en moyenne 6 biens avant d’acheter. © Crédit Foncier

7 primo-accédants sur 10 veulent acheter pour ne plus payer de loyer

Les principales motivations d’achat des primo-accédants sont d’être chez soi (74 %) et de ne plus verser des loyers (69 %). Celles des autres accédants sont de disposer d’un logement plus grand (34 %) et de changer d’environnement (36 %). Notons qu’au bout d’un an de recherche, 65 % ont fait l’acquisition d’un logement, 27 % sont toujours en recherche et 8 % ont abandonné. En moyenne, les acquéreurs attendent 4,7 mois avant de signer un compromis. Lorsqu’ils ont conclu leur achat, les ménages ont visité en moyenne près de 6 biens. Dans les grandes agglomérations, la durée de recherche est plus courte (4,1 mois), mais le nombre de biens visités plus important (6,5 biens). Par ailleurs, Internet est devenu incontournable : 64 % des Français (79 % à Paris et en petite couronne) y ont recours dans leur recherche, principalement pour consulter les annonces immobilières (1er usage), pour rechercher un financement (2e usage) ou pour évaluer le marché (3e usage).

Vidéo : 1 acheteur sur 3 met plus d’un an pour trouver son logement

1 acquéreur sur 5 dépasse son budget initial

Concernant le budget dédié à leur achat immobilier, un acquéreur sur cinq (18 %) est allé au-delà, avec un dépassement moyen de 13 %. Pour 49 % des acquéreurs, la transaction s’est faite après avoir obtenu une baisse de prix. Hors budget, 42 % des acquéreurs ont fait des concessions par rapport à leurs critères initiaux. Les principales concessions portent sur la taille du logement (28 % ont acheté un logement plus petit qu’espéré), sur l’éloignement géographique (22 % se sont éloignés du lieu où ils souhaitaient acheter), sur une surface moindre de terrain (19 %), le renoncement à un parking (19 %), le renoncement à l’absence de travaux à effectuer (19 %) ou encore à l’exposition du bien (11 %). Sans surprise, c’est en Île-de-France que la nécessité d’aller au-delà du budget initial est la plus importante. Par conséquent, les Franciliens sont moins exigeants que les provinciaux, avec un niveau de concessions de 52 % à Paris et dans la petite couronne d’Ile-de-France contre 38 % dans le Nord-Est.

Achat Immobilier Rêve Réalité
Achat immobilier : 42 % des Français ont fait des concessions. © Crédit Foncier

Le gouvernement lance un grand plan pour développer l’énergie solaire

Par Vincent Cuzon le 14 Juillet 2018

Les mesures du gouvernement pour développer l’autoconsommation

Pour accélérer le déploiement d’infrastructures photovoltaïques chez les particuliers, le gouvernement a présenté une série de mesures visant à simplifier les démarches. L’exécutif veut notamment protéger les particuliers en renforçant les exigences de qualité qui portent sur les installateurs de dispositifs d’autoconsommation. Il entend également faciliter le financement des projets d’autoconsommation en rendant possible le tiers investissement, l’objectif étant de faciliter le financement des projets et d’éviter aux particuliers de devoir payer l’ensemble du projet à son démarrage. Parallèlement, le gouvernement va mettre en place des mesures d’aide au solaire thermique. Il va augmenter le soutien de l’État aux dispositifs « thermo-solaire », à savoir les chauffe-eau solaires et les chauffages solaires combinés (chauffage et eau chaude), dans le cadre du recentrage du CITE sur les travaux les plus efficaces. Il envisage également de mettre en place un taux minimum en chaleur renouvelable dans tous les bâtiments neufs (résidentiel individuel, collectif, tertiaire), dès 2020.

Bon à savoir

Les particuliers peuvent vendre toute leur production d’énergie à un prix supérieur au marché : le tarif est néanmoins fixé par arrêté.

Installation de panneaux solaires : les aides existantes

Le nombre de raccordements en autoconsommation a augmenté de 50 % en 2017, pour atteindre les 30 000 ménages raccordés. En effet, avec la baisse des coûts de production de l’électricité solaire, l’autoconsommation est de plus en plus attractive. Une fois l’investissement réalisé, le prix de revient de l’électricité n’est plus soumis aux variations et aux évolutions du tarif d’un fournisseur d’électricité. Aujourd’hui, pour produire leur propre énergie, les particuliers peuvent bénéficier de la TVA à 10 % pour l’achat du matériel et son installation. Seules conditions, les travaux doivent être réalisés par des professionnels, le logement doit être achevé depuis plus de 2 ans, et la puissance nominale de l’installation solaire doit être inférieure ou égale à 3 kilowatts (taux à 20 % pour les installations supérieures à 3 kilowatts). Les particuliers peuvent également bénéficier du crédit d’impôt transition énergétique de 30 % pour l’installation d’équipements solaires thermiques ainsi que d’une TVA à 5,5 % pour l’équipement.

Bon à savoir

L’autoconsommation permet une baisse de la facture d’électricité de 15 à 25 %.

Article de : https://edito.seloger.com/actualites/france/le-gouvernement-lance-un-grand-plan-pour-developper-l-energie-solaire-article-26850.html

Quel achat pour quel budget sur Montpellier

Extrait de l’article paru dans le Figaro Magazine Méditerranée avec l’intervention de l’Agence du Soleil de Montpellier.

L’immobilier n’a jamais eu autant de succès en Méditerranée. Pour louer ou gagner en confort de vie, les ménages n’hésitent plus à investir. Les besoins sont là, mais selon un budget donné, vers quelle acquisition s’orienter? Éclairage des professionnels de l’offre immobilière en Méditerranée.

À Montpellier :

Pour des actifs mutés dans la capitale de l’Hérault, ou de jeunes retraités voulant vivre dans une ville du sud dynamique, le quartier des Arceaux est bien situé. Il fait partie des plus anciens de Montpellier, près de l’aqueduc, en contrebas de l’esplanade du Peyrou. Le tram est proche, et l’Écusson à dix minutes. Dans une petite copropriété près des Arceaux, boisée et bien entretenue, Isabelle Schwerm, directrice de l’Agence du soleil à Montpellier a récemment vendu un T3 rénové situé au 3e étage, 179 000 euros. «Ce bien rentré à midi était acheté à 15 heures. Nous avons beaucoup de demandes et peu d’offres, si bien que ce type d’appartement se vend dans la journée», indique-t-elle. Mieux vaut prendre les devants. Ou s’intéresser au centre historique en ayant de bons relais sur place. Car les biens à 200 000 euros, des T2 avec beaucoup de cachet, se vendent entre connaisseurs, par le bouche-à-oreille.

 

BuDgeT : 100 000 EuRos

Un produit étudiant à Aix ou Montpellier :

Afin de compléter mes revenus, je prévois d’investir 100 000 euros dans un bien immobilier et bénéficier de la récurrence d’un loyer», mentionne une personne prévoyante. Elle peut acheter un bien déjà mis en location, comme cet appartement de 30 m2, occupé, avec un loyer de 450 euros par mois à Marseille. Un bien en vente à 95 000 euros dans une résidence récente du village de Château-Gombert. Dans cette gamme de prix, beaucoup d’investisseurs optent pour des logements étudiants. «À Aix-en-Provence, ville universitaire, ce marché est tendu», assure Stephan Rouart, agent immobilier chez MyProject-Immo. Les petits produits sont rapidement captés par des investisseurs aguerris, voire des marchands de biens. «Je conseille de rester en veille et d’être très réactif. Par exemple, ne pas hésiter à se libérer pour effectuer avant tout le monde des visites en pleine journée, et faire une offre sur le champ», poursuit-il. Son agence s’est vue confier la vente d’un meublé de 14m2, avec couchage en mezzanine, prix: 90000 euros. Les appartements aixois de 20 à 21 m2 offrent en général un rapport de 5% brut. La location non professionnelle de meublés concerne aussi l’immobilier neuf. Au sud de la ville, Student Factory, une filiale de Vinci immobilier, a rapidement commercialisé une nouvelle résidence de 192 logements. Premier prix: 77000 euros hors taxes le studio. À Montpellier, dans le quartier renommé de Port Marianne, Néméa Appart’Etud débute la commercialisation de logements étudiants. «Pour 92 000 euros hors taxes, un studio de 18 m2rapporte 3566 euros de loyer annuel», explique Anthony Dupouy sur www.investirlmnp.fr. Son site Internet est spécialisé dans l’investissement LMNP (loueur meublé non professionnel) aux nombreux avantages fiscaux. «Aujourd’hui, la rentabilité de ces produits est de 4% maximum. Pour un rendement supérieur, il faut s’intéresser au marché de la revente, en reprenant un bail commercial. La décote est de l’ordre de 20% par rapport au prix du neuf et les revenus sont immédiats», conseille-t-il.

Crédit immobilier : vers des taux records cet été

Crédit immobilier : vers des taux records cet été.

Déjà très bas depuis plusieurs mois, les taux des crédits immobiliers reculent encore au cours des mois de mai et juin. Inférieurs à 1,30 % sur 20 ans, ils se rapprochent des records historiques atteints lors de la rentrée 2016.

Taux de crédit : 1 % sur 15 ans pour les meilleurs profils !

Avec 0,89 % sur 10 ans, 1,18 % sur 15 ans, 1,37 % sur 20 ans et 1,61 % sur 25 ans, les taux de crédit pratiqués en juin 2018 s’approchent grandement des records historiques obtenus à la rentrée 2016, selon le courtier Cafpi. Début juillet, ils baissent même encore, pour atteindre 0,75 % sur 10 ans, 0,95 % sur 15 ans, 1,25 % sur 20 ans et 1,30 % sur 25 ans. « La baisse des OAT 10 ans (Obligations Assimilables du Trésor), tombés à 0,71 % en juin 2018, profitent au crédit immobilier », souligne Laurent Desmas, Président du Directoire du courtier. Cependant, si les taux sont redevenus très bas, les records ne sont pas encore battus, même si «de façon occasionnelle, il est possible d’obtenir des records sur les meilleurs profils », précise Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint du courtier. Ainsi en juin, certains emprunteurs immobiliers ont pu obtenir un taux de crédit inférieur à 1 % sur 15 ans.

Evolution Taux Crédit

Les taux bas compensent la hausse des prix de l’immobilier

En juillet, grâce à la baisse des taux, les emprunteurs peuvent espérer emprunter près de 210 000 €pour une mensualité de 1 000 € sur 20 ans et réaliser une économie de 4 256 € par rapport au mois précédent. Cette baisse des taux de crédit est essentielle au marché, puisque, dans le même temps, les prix immobiliers sont en hausse dans les grandes villes, venant directement impacter le pouvoir d’achat des Français. « Sur les villes les plus recherchées, Bordeaux ou Lyon, les emprunteurs peuvent acheter respectivement 12,95 m² et 7,42 m² en moins en juin 2018 par rapport à juin 2017, c’est une pièce, voire une chambre, en moins ! », renchérit Philippe Taboret. Ces taux attractifs de crédit profitent surtout aux primo-accédants, qui malgré les mesures défavorables prises à leur encontre, maintiennent leur volonté de devenir propriétaire à tout prix. En revanche, les investisseurs sont, eux, en net recul sur les derniers mois.

Déjà impactés par le recentrage du dispositif Pinel et la mise en place de l’IFI, les investisseurs pourraient subir la révision de la fiscalité de l’investissement dans le logement et l’extinction des aides à la pierre avancées par trois économistes, dans une note adressée au Président de la République ».

Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi.

Article de : https://edito.seloger.com/actualites/france/credit-immobilier-vers-des-taux-records-cet-ete-article-26718.html

Les régions les plus et les moins chères de France

Résidence secondaire : les régions les plus et les moins chères de France

Dans l’Hexagone, le prix moyen d’une résidence secondaire s’élève à 237 200 €, mais de grandes différences persistent selon les régions. Île-de-France, Normandie, Aquitaine… les prix, région par région.

Résidence secondaire : en Île-de-France, il faut compter plus de 315 000 €

En France, le prix moyen d’une résidence secondaire s’élève à 237 200 €. Cependant, nous pouvons constater des écarts importants en fonction des différentes régions de l’Hexagone. Sans surprise, l’Île-de-France est la région la plus chère de France pour acquérir une maison secondaire : 315 400 € en moyenne, selon le baromètre LPI-SeLoger. La « région capitale » est suivie par l’Aquitaine (306 500 €), la région PACA (302 900 €) et le Poitou-Charentes (269 900 €), des régions notamment prisées pour leur littoral. Ensuite, on trouve la région Rhône-Alpes (249 300 €), « boostée » par ses nombreuses stations de montagne, la Bretagne (231 800 €), les Pays-de-la-Loire (220 200 €), le Nord-Pas-de-Calais (208 200 €) et enfin, la Basse-Normandie (203 500 €), portée par ses stations balnéaires très renommées, comme Deauville, Cabourg ou encore Granville.

Vidéo : les régions les plus chères pour acheter une maison secondaire

La Champagne-Ardenne est la région la moins chère de France

Pour trouver une résidence secondaire près du littoral à moins de 200 00 euros, il faut obligatoirement se tourner vers la Haute-Normandie (189 200 €) ou le Languedoc-Roussillon (165 500 €). Cependant, d’autres régions « intérieures » proposent également des prix compris entre 150 000 et 200 000 euros : l’Alsace (177 600 €), la Picardie (170 300 €) et le Centre-Val de Loire (162 400 €). Enfin, quelques régions proposent même des prix inférieurs à 150 000 €. C’est le cas de la région Midi-Pyrénées (143 100 €), de la Franche-Comté (139 900 €), de la Bourgogne (136 200 €), du Limousin (126 400 €), de l’Auvergne (110 800 €) ou encore de la Lorraine (110 400 €). De son côté, la région Champagne-Ardenne peut se targuer d’être la région la moins chère de France pour s’offrir une maison secondaire, avec un prix moyen de 100 500 €.

Résidence secondaire : les prix, région par région

RÉGIONS PRIX MOYEN
Ile-de-France 315 400 €
Aquitaine 306 500 €
Provence-Alpes-Côte d’Azur 302 900 €
Poitou-Charentes 269 900 €
Rhône-Alpes 249 300 €
Bretagne 231 800 €
Pays-de-la-Loire 220 200 €
Nord-Pas de Calais 208 200 €
Basse-Normandie 203 500 €
Haute-Normandie 189 200 €
Alsace 177 600 €
Picardie 170 300 €
Languedoc-Roussillon 165 500 €
Centre 162 400 €
Midi-Pyrénées 143 100 €
Franche-Comté 139 900 €
Bourgogne 136 200 €
Limousin 126 400 €
Auvergne 110 800 €
Lorraine 110 400 €
Champagne-Ardenne 100 500 €

Votre contrat d’assurance se transmet-il à l’acquéreur ?

Lorsque vous vendez un bien immobilier sur lequel un contrat d’assurance est en cours, sachez qu’il se transmet à l’acquéreur.

Le contrat d’assurance se transmet automatiquement à l’acquéreur

L’article L121-10 du code des assurances précise que lorsqu’un bien immobilier est vendu, le contrat d’assurance y afférent se transfert à l’acquéreur en même temps que la propriété du logement. Cela présente un intérêt majeur pour l’acquéreur. En effet, cela permet d’éviter qu’un sinistre survenant peu de temps après la signature de l’acte authentique ne soit pas financièrement couvert si l’acquéreur n’a pas eu le temps de souscrire un nouveau contrat d’assurance à son nom.

Bon savoir

Ce principe s’opère en cas de vente de la pleine propriété mais aussi en cas de cession d’usufruit ou de nue-propriété.

Comment le contrat est transmis lorsque le bien immobilier est vendu ?

Le transfert du contrat d’assurance est automatique en même temps que la propriété du bien immobilier. Il n’y a aucune formalité à accomplir pour l’acquéreur. Si l’acquéreur souhaite poursuivre ce contrat d’assurance pour l’avenir, il lui incombe de prendre contrat avec l’assureur afin que le contrat soit établi à son nom.

Références juridiques

  • Article L121-10 du code des assurances.
  • Cass. 1re civ., 10 juin 1986, n°84-17.087.

Article de : https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/vendre/vous-vendez-un-bien-immobilier-votre-contrat-d-assurance-se-transmet-il-l-acquereur-article-25899.html