Quelles sont les causes d’extinction de l’usufruit d'un bien immobilier ? Agence du soleil

Les causes d’extinction de l’usufruit d’un bien immobilier ?

Par Morgane Jacquet le 15 Janvier 2019

Quelles sont les causes d’extinction de l’usufruit d'un bien immobilier ?
Vous êtes usufruitier sur un bien immobilier dont vous avez hérité suite à une succession. Vous vous interrogez sur la façon dont pourrait s’éteindre ce droit ? SeLoger vous explique tout.

Non-usage du droit, expiration de date…, les cas légaux d’extinction

L’usufruit est un droit réel sur un bien immobilier, qui confère à son titulaire un droit d’usage du bien (le droit d’y vivre par exemple) ainsi que le droit d’en percevoir les fruits (les loyers). L’usufruitier ne peut toutefois pas disposer du bien (le droit de le vendre, de le donner…), ce droit appartenant au nu-propriétaire. Attention, pour vendre un bien, il faudra l’accord du nu-propriétaire et de l’usufruitier. L’article 617 du code civil détermine une liste de cas dans lesquels l’usufruit prend fin, à savoir :

  • Par le décès de l’usufruitier.
  • Par l’expiration du temps pour lequel il a été accordé.
  • Par la consolidation ou la réunion sur la même tête, des deux qualités d’usufruitier et de propriétaire.
  • Par le non-usage du droit pendant trente ans.
  • Par la perte totale de la chose sur laquelle l’usufruit est établi.

Bon à savoir

Si une partie seulement de la chose soumise à l’usufruit est détruite, l’usufruit se conserve sur ce qui reste.

Les cas d’extinction de l’usufruit soumis à l’appréciation du juge

L’article 618 du code civil dispose que « l’usufruit peut aussi cesser par l’abus que l’usufruitier fait de sa jouissance, soit en commettant des dégradations sur le fonds, soit en le laissant dépérir faute d’entretien ». En effet, l’usufruitier est tenu de procéder à l’entretien courant du bien. Souvenez-vous que le nu-propriétaire peut contraindre l’usufruitier, pendant la durée de l’usufruit, à effectuer les réparations d’entretien tendant à la conservation de l’immeuble. En cas de manquement à son obligation par l’usufruitier, les nus-propriétaires peuvent également saisir le tribunal de grande instance pour demander l’extinction de l’usufruit. Les juges peuvent, suivant la gravité des circonstances, ou prononcer l’extinction absolue de l’usufruit, ou attribuer la jouissance du bien aux nus-propriétaires en contrepartie d’une indemnité annuelle au bénéfice de l’usufruitier. L’issue de ce type de litige dépendra de l’appréciation souveraine des juges.

Références juridiques

  • Articles 617 et suivants du code civil.

C’est bientôt l’été !

C’est bientôt l’été !

Pour vos vacances, vous choisissez Leucate, Narbonne-Plage, Canet-en-Roussillon, Le Barcarès, Port-la Nouvelle, Argelès, Saint-Cyprien ou Gruissan….et vous, vous allez où cet été ? 😎

Pour réserver dans l’une de nos 8 agences du littoral audois ou catalan c’est par ici : 👇🏻🏖🐚
https://www.agencedusoleil.com/ads-location-vacances/

 

Paiement et réservation en ligne, d’un simple clic rapide et sécurisé. Vous pouvez aussi réserver directement dans nos agences ou par téléphone dans l’agence de votre choix.

Immobilier locatif : ce qui change en 2019 pour les investisseurs

Les investisseurs peuvent relever un grand nombre de changements pour cette année 2019 : création d’un bail mobilité, simplification de la transformation des bureaux en logements, un nombre réduit de zones pour le dispositif Pinel et le retour de l’encadrement des loyers.

La création du bail mobilité avec les avantages fiscaux de la location meublée

Les investisseurs, qui acquièrent un logement, peuvent désormais choisir d’opter pour le bail mobilité. Ce bail a été conçu pour répondre aux besoins spécifiques des personnes en situation de mobilité professionnelle, et qui ont besoin de louer un logement temporairement. Ce bail consiste donc à mettre en location un logement meublé, et de signer un bail pour une durée de 1 à 10 mois. Ses modalités sont plus souples que d’autres baux, puisque vous n’encaissez pas de dépôt de garantie à l’entrée du locataire, par exemple. Vous devez louer votre logement à des personnes aux profils spécifiques, comme un étudiant, un stagiaire, une personne embauchée pour une mission professionnelle temporaire, une personne en apprentissage, une personne en formation, ou encore une personne engagée volontairement dans le cadre d’un service civique. Ce bail vous permet de bénéficier des avantages fiscaux associés à la location d’un bien meublé :

  • Vous pouvez opter pour le régime réel BIC et déduire des loyers encaissés la plupart des charges dont vous devez vous acquitter (coût d’acquisition du logement, travaux, etc).
  • Vous pouvez opter pour le statut LMP (loueur en meublé professionnel) ou LMNP (loueur en meublé non professionnel), selon les conditions que vous remplissez, notamment en termes de recettes annuelles. Ces statuts vous permettent de relever soit du régime réel, soit du régime BIC qui permet de bénéficier d’un abattement.

Bail mobilité - location logement

Bon à savoir

Le bail mobilité vous permet de récupérer rapidement et facilement votre logement en cas de nécessité, contrairement à d’autres baux plus rigides et signés pour des périodes plus longues.

Une simplification de la transformation de bureaux en logements

Si vous êtes à la recherche d’un logement à louer, sachez que vous pouvez vous tourner vers des bureaux, désormais transformables en logement avec plus de facilité. La loi Elan a ainsi instauré un « bonus de constructibilité », à savoir des droits à construire additionnels, jusqu’à 30 %. Les propriétaires peuvent également déroger aux contraintes de mixité sociale fixées par les plans locaux d’urbanisme (PLU), sauf dans les villes qui sont en carence de logements sociaux.

Une limitation du dispositif Pinel pour investir dans un logement neuf

Désormais, le dispositif Pinel comprend un nouveau découpage du territoire, puisque les villes situées dans les zones B2 et C ne sont plus éligibles au dispositif. Pour rappel, la loi Pinel est un dispositif de défiscalisation qui vous permet de profiter d’une réduction d’impôt déterminée en fonction de la durée de mise en location du bien :

  • La réduction d’impôt est de 12 % si vous mettez le bien en location 6 ans.
  • Elle est de 18 % si vous le louez 9 ans.
  • Elle atteint 21 % lorsque vous louez le bien 12 ans.

Cette réduction d’impôt est toutefois accordée à condition que vous appliquiez un loyer plafonné, et que les revenus du locataire du logement ne dépassent pas certains seuils.

Video : Le dispositif Pinel en 5 points clés

Bon à savoir

Pour pouvoir bénéficier de la loi Pinel, le locataire doit occuper le logement à titre de résidence principale.

L’encadrement des loyers est remis en place

En investissant dans certaines villes dans lesquelles le marché immobilier est « tendu », vous êtes de nouveau soumis au respect de l’encadrement des loyers. Ce dispositif consiste à limiter l’évolution du loyer d’un logement en location. Il est renouvelé dans les zones tendues, mais la loi n’impose plus que l’intégralité d’une agglomération soit concernée par le plafonnement des loyers : les mairies peuvent décider que seuls certains quartiers font l’objet d’un encadrement des loyers. Il s’agit donc d’un dispositif basé désormais sur le volontariat des communes, ainsi qu’à la constatation objective des tensions sur le marché locatif d’une ville.

Bon à savoir

Des sanctions sont mises en place pour les propriétaires qui ne respectent pas l’encadrement des loyers, comme une amende 5 000 € pour les personnes physiques, qui peut atteindre 15 000 € pour les personnes morales telles que les SCI.​

Article de : https://edito.seloger.com/actualites/france/immobilier-locatif-ce-qui-change-en-2019-pour-les-investisseurs-article-29530.html

Baisse des prix dans plus de 50 % des grandes villes

Alors que les vendeurs réduisent de plus en plus leurs prix de vente et que dans la moitié des grandes villes françaises, l’immobilier coûte de moins en moins cher, du côté des marges de négociation, ça vole (très) bas !

La baisse des prix des logements s’intensifie : -0,6 % sur 3 mois

Les données collectées par le baromètre LPI-SeLoger laissent apparaître une baisse trimestrielle des prix immobiliers  – aussi bien affichés (- 1,4 %) que signés (- 0,6 %) – plus rapide qu’à l’accoutumée. Par ailleurs, Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, fait remarquer que le rythme de décroissance des prix de vente finaux tend à s’accélérer : « le recul (des prix) se poursuivant à un rythme trois fois plus rapide qu’il y a un an ». Sur l’année, le constat est à l’avenant : la baisse des prix affichés se renforce plus que de coutume (« mieux vaut vendre moins cher mais vendre rapidement » semblent se dire les vendeurs), la progression des prix signés ralentit encore (elle se limite à 3,9 % alors qu’en 2017, la hausse atteignait 4,5 %) et les tensions, qui pouvaient encore s’exercer sur le prix de l’immobilier, se sont bel et bien dissipées…

Immobilier : Baisse des prix dans plus de 50 % des grandes villes

Alors que les vendeurs réduisent de plus en plus leurs prix de vente et que dans la moitié des grandes villes françaises, l’immobilier coûte de moins en moins cher, du côté des marges de négociation, ça vole (très) bas !

La baisse des prix des logements s’intensifie : -0,6 % sur 3 mois

Les données collectées par le baromètre LPI-SeLoger laissent apparaître une baisse trimestrielle des prix immobiliers  – aussi bien affichés (- 1,4 %) que signés (- 0,6 %) – plus rapide qu’à l’accoutumée. Par ailleurs, Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, fait remarquer que le rythme de décroissance des prix de vente finaux tend à s’accélérer : « le recul (des prix) se poursuivant à un rythme trois fois plus rapide qu’il y a un an ». Sur l’année, le constat est à l’avenant : la baisse des prix affichés se renforce plus que de coutume (« mieux vaut vendre moins cher mais vendre rapidement » semblent se dire les vendeurs), la progression des prix signés ralentit encore (elle se limite à 3,9 % alors qu’en 2017, la hausse atteignait 4,5 %) et les tensions, qui pouvaient encore s’exercer sur le prix de l’immobilier, se sont bel et bien dissipées…

 

Prix immobilier métropoles en France - Novembre 2018

La hausse des prix ralentit rapidement dans la plupart des villes qui, jusqu’alors, avaient connu les progressions les plus soutenues ».

Michel Mouillart, porte parole du Baromètre LPI-SeLoger

Le prix de l’immobilier perd du terrain à Paris et à Lyon

S’agissant des appartements anciens, les prix reculent dans une majorité de grandes villes de l’hexagone. C’est le cas, notamment, à Amiens (- 3,7 % sur l’année), à Brest (- 2,1 %) ou encore à Mulhouse (- 5,7 %) et cela, en dépit des conditions de crédit particulièrement favorables. Il est également à noter que la plupart des villes de plus de 200 000 habitants connaissent non seulement un recul de leurs prix au trimestre mais aussi un net ralentissement en termes de hausse annuelle. Le contraste est d’autant plus frappant qu’il y a peu, la poussée du prix des logements dans ces villes frôlait littéralement l’excès de vitesse ! C’est le cas à Paris (- 0,6 % au trimestre / + 6,7 % sur l’année) et à Lyon (- 1,7 % au trimestre / 8,4 % de hausse annuelle) mais aussi à Lille (sept points de perdus sur les trois derniers mois contre seulement 3,7 points de gagnés) et à Reims (- 1,9 % sur le trimestre / + 2 % sur l’année). Dans la Cité des Sacres,  le ralentissement de la hausse des prix immobiliers n’est rien moins que « spectaculaire », comme le fait remarquer Michel Mouillart.

Prix immobilier ancien en France - Novembre 2018

Bon à savoir

En France, un logement dans l’ancien coûte aux alentours de 3 882 € du m².

À Limoges, un appartement ancien coûte 9,3 % plus cher qu’en 2017

Si la tendance générale est plutôt à la baisse des prix immobiliers, voire au ralentissement de la hausse, force est de constater que certaines villes prennent le contre-pied. À Bordeaux, par exemple, la tendance est baissière sur les trois derniers mois (- 3,2 %) mais sur l’année, elle reste forte. Et c’est au même phénomène que l’on assiste à Rennes (11,3 % de hausse annuelle) ou encore à Limoges. Longtemps engluée dans une spirale baissière, voilà que la capitale de la porcelaine affiche des prix en très nette progression. Sur les douze derniers mois, les prix des appartements limougeauds ont explosé, totalisant plus de 9 % de hausse !

Les marges de négociation s’enfoncent encore un peu plus

À la façon d’un sous-marin en phase d’immersion, les marges de négociation filent tout droit vers les profondeurs. Et comme en attestent les informations compilées par le baromètre LPI-SeLoger, ce mouvement descendant touche aussi bien les appartements (3,1 % du prix de vente proposé) que les maisons (4,7 % du prix affiché). En cause, « une fragilité de la demande » qui pousse les vendeurs à revoir à la baisse leurs prix de vente affichés afin d’optimiser leurs chances de boucler la vente. Si les ristournes restent conséquentes et dépassent 8 % dans certaines régions (Auvergne, Champagne-Ardenne), en revanche, elles font du rase-mottes et se situent entre 2,7 et 3,3 % en Basse-Normandie ou encore en Franche-Comté.

Marge de négociation en France - Novembre 2018

Les marges de négociation en France

  • Tous logements confondus : 3,8 %
  • Maisons : 4,7 % du prix de vente affiché.
  • Appartement : 3,1 %

Des transactions immobilières qui se raréfient : -1,5 % sur 3 mois

En dépit des taux d’intérêt historiquement bas, d’un allongement de la durée des prêts et d’un indéniable assouplissement des exigences bancaires en matière d’apport, force est de constater que l’arrêt des aides à l’accession à la propriété et la hausse qu’ont connue les prix immobiliers, ont largement contribué à étouffer la demande et, partant, à réduire le nombre de transactions… En niveau trimestriel glissant, le nombre de compromis affiche ainsi un recul de 1,5 % et en niveau annuel, le recul se chiffre à 5,3 %. Enfin, l’on constate des « différence marquées entre les régions ».

Indicateurs France - Novembre 2018

Le top 5 des villes où le prix de l’immobilier baisse le plus sur l’année

VILLE BAISSE ET PRIX AU M²
La Mans – 11,3 % / 1 683 €
Troyes – 11,3 % / 1 527 €
Mulhouse – 5,7 % / 1 410 €
Amiens – 3,7 % / 2 186 €
Colmar – 3,1 % / 2 057 €

Article de : https://edito.seloger.com/actualites/barometre-lpi-seloger/immobilier-baisse-des-prix-dans-plus-de-50-des-grandes-villes-article-29227.html

Vous êtes pacsé, quelle solution pour acheter votre logement ?

Par Blandine Horner le 27 Novembre 2018

Si vous êtes pacsé et que vous souhaitez acquérir un logement, prenez quelques dispositions et renseignez-vous au sujet des régimes qui s’appliquent. Explications avec Vincent Chauveau, notaire et président du réseau immobilier.notaires.

Ce que vous devez retenir pour acheter un logement en étant pacsé

L’achat d’un bien immobilier pour des partenaires pacsés n’est pas anodin, car les règles qui s’appliquent ne sont pas les mêmes que pour les couples mariés :

  • Lorsque l’on achète en étant pacsé, on achète en indivision.
  • Il est important d’acquérir le bien sous le régime de la séparation des biens.
  • En cas de séparation, les partenaires doivent s’entendre sur le sort du logement.
  • En cas de décès, tout dépend de la présence ou non d’un testament.

Acheter en étant pacsé : quelle est la règle ?

Il est important de savoir que lorsque des partenaires pacsés acquièrent un bien immobilier, ils ne l’achètent pas en tant que personnes pacsées mais en tant que personnes célibataires. Cela implique que le bien ne sera donc pas commun, il appartiendra à chacun des partenaires dans des proportions indivises, c’est-à-dire à 50 % chacun, ou avec une répartition de 60-40 % ou autre : il s’agit donc d’une acquisition sous le régime de l’indivision. Il est par ailleurs important de s’assurer que l’on acquiert bien le logement sous le régime de la séparation des biens lorsque l’on achète en étant pacsé.

Le régime de la séparation pour les couples pacsés

La séparation des biens est le régime qui s’applique automatiquement aux partenaires liés par un PACS, mais ce régime s’applique différemment selon la date de conclusion du PACS :

  • Si le PACS a été conclu après le 1er janvier 2007, et sauf convention contraire, les partenaires sont automatiquement soumis au régime de séparation des biens. Cela implique que chacun des partenaires est propriétaire des biens qu’il possède déjà, qu’il acquiert à titre onéreux, qu’il reçoit, etc.
  • Si le PACS a été conclu avant le 1er janvier 2007, les partenaires peuvent opter pour un régime de séparation des biens par convention modificative. Dans le cas contraire, les biens acquis sont automatiquement soumis au régime de l’indivision, et tous les biens sont réputés appartenir aux deux partenaires à part égale. En revanche, des dispositions contraires peuvent être mentionnées dans l’acte d’acquisition du bien immobilier, avec une répartition proportionnelle à l’apport de chacun.

Bon à savoir

En cas de séparation et de désaccord entre les partenaires, ils doivent saisir le tribunal de grande instance.

Séparation : les partenaires doivent s’entendre

En cas de séparation des partenaires pacsés, ces derniers peuvent vendre le bien acquis ensemble. Ils partagent alors le prix de la revente proportionnellement à leur quote-part respective. Si l’un des deux partenaires souhaite conserver le logement, il peut alors racheter les parts de l’autre. Ils peuvent également conserver le bien en indivision, et celui qui conserve la disposition doit verser une indemnité à l’autre.

Décès : un testament peut protéger le dernier vivant

Si l’un des partenaires décède avant l’autre, et qu’aucun testament n’a été rédigé, le partenaire survivant devra s’entendre avec les héritiers du défunt concernant la vente ou non du logement. Les partenaires peuvent cependant se léguer par testament leurs parts respectives du logement, ou seulement l’usufruit, dans la mesure où les héritiers réservataires ne sont pas lésés. Les partenaires bénéficient alors d’un abattement pour cette donation. La convention d’indivision peut prévoir la possibilité pour le partenaire survivant d’acquérir la quote-part du défunt.

Bon à savoir

En cas de décès de l’un des partenaires, le survivant dispose d’un droit de jouissance temporaire. Il peut donc conserver le mobilier et résider dans le logement à titre gratuit durant l’année qui suit le décès.

Article de : https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/acheter/vous-etes-pacse-quelle-solution-pour-acheter-votre-logement-article-28305.html

Des Acheteurs recherchent votre bien !

De nombreux acheteurs nous contactent pour leur recherche de biens. Une maison, un appartement, un studio, T1 ou T3, de la résidence principale ou secondaire, de la location à l’année ou saisonnière……

Contactez l’Agence du Soleil la plus proche de chez vous et vendez ou louez votre bien rapidement et en toute sécurité. 😎

RdV sur notre formulaire de contact : https://www.agencedusoleil.com/confiez-nous-votre-bien/ ou directement dans nos agences.

Nos conseillers expérimentés et formés sont là pour vous accompagner tout au long de votre projet immobilier dans l’Aude, l’Hérault ou les Pyrénées Orientales.

Le réseau Agence du Soleil et ses partenaires, c’est plus de 45 ans d’expérience dans les métiers de l’immobilier en Occitanie et un gage de sérieux et d’expertise dans tous les secteurs de l’immobilier.

Découvrez nos conseillers dans l’un de nos 23 bureaux proche de vous à Narbonne, Montpellier, Perpignan, Béziers, Lézignan, Leucate, Barcares, Canet-en-Roussillon, Argelès-sur-mer, Sigean, Port la Nouvelle, Saint-Cyprien, Gruissan, Narbonne-Plage, Rivesaltes, Saint-Marcel sur Aude et Saint-Pierre la Mer.

#achat #vente #location #louer #vendre #expert #agencedusoleil #occitanie #immobilier #conseil 

Grand Sud : les prix des logements neufs augmentent dans 3 villes sur 4 !

Grand Sud : les prix des logements neufs augmentent dans 3 villes sur 4 !

Que ce soit dans les métropoles régionales, les villes moyennes ou les stations balnéaires, les prix des logements neufs sont en forte hausse dans une bonne partie du Grand Sud. De Biarritz à Nice, en passant par Toulon et Sète… le bilan, ville par ville.

Les prix des logements neufs augmentent dans 15 villes sur 20

D’après le baromètre Sud Radio, en octobre 2018, les prix des logements neufs sont en forte hausse dans 3 villes du Grand Sud sur 4. Ainsi, sur les 20 villes étudiées par ce baromètre, 15 ont vu les prix des appartements neufs de 3 pièces augmenter, souvent sensiblement. Dans les métropoles régionales, la tendance annuelle est similaire. En dehors de Toulouse, où les prix sont stables sur un an (220 000 € pour un 3 pièces), on note une augmentation de 3 % à Marseille (232 000 €) et Bordeaux (285 000 €) et de 6 % à Nice (321 000 €). De son côté, Montpellier enregistre la plus forte hausse des métropoles du Grand Sud : il faut compter 253 000 € pour un 3 pièces, soit une hausse 10 % sur 1 an.  « C’est une vraie surprise de découvrir que 75 % des villes du Grand Sud qui proposent des programmes immobiliers neufs accusent une augmentation des prix », déclare Marc Ezrati.

Top 5 des villes les plus chères du Grand Sud pour un logement neuf

VILLES PRIX MOYEN D’UN 3 PIÈCES
1. Biarritz (64) 455 300 €
2. Cannes (06) 424 600 €
3. Arcachon (33) 407 300 €
4. Antibes (06) 355 600 €
5. Aix-en-Provence (13) 337 500 €

Bon à savoir

  • En France, un logement neuf coûte aux environs de 4 175 €/m².
  • Pour une maison neuve, comptez environ 2 513 €/m².
  • Pour un appartement, les prix atteignent 4 836 €/m².

Source Baromètre LPI-SeLoger

Hausse de l’attractivité des villes moyennes dans le Grand sud

Alors que les métropoles régionales sont toujours plus chères, certaines villes moyennes semblent retrouver de l’attractivité avec des prix qui augmentent, mais de façon plus contenue : + 4 % à Nîmes, + 7 % à Pau, + 15 % à Sète. En revanche, plus isolées géographiquement, Perpignan et Avignon enregistrent des baisses de respectivement 4 et 9 %. Notons également la dualité opposant Toulon (+ 10 %) à Hyères (- 14 %), qui entraîne une diminution des écarts entre les 2 villes du Var : il faut compter 239 000 € pour un 3 pièces neuf à Toulon, contre 267 000 € à Hyères. En ce qui concerne les villes touristiques, elles restent les plus chères du Grand Sud, même si elles enregistrent de fortes baisses. Ainsi, à Arcachon, on constate une légère baisse, mais le prix moyen reste tout de même au-delà des 407 000 €. En revanche, à Biarritz, ville la plus chère de ce baromètre, les prix sont encore en forte augmentation (+ 22 %), à 455 000 € en moyenne. A Fréjus, dans le Var, ils augmentent de 12 %, à 284 000 € pour un 3 pièces.

S’il n’est pas toujours facile d’apporter une explication à ces tendances observées, la rareté du foncier et le ralentissement de la construction dans une grande partie du Grand Sud et donc l’effet mécanique sur les prix peuvent être une des pistes d’explication ».

Marc Ezrati, producteur de l’émission « Les Chasseurs Immo ».

Article de : https://edito.selogerneuf.com/actualites/regions/grand-sud-les-prix-des-logements-neufs-augmentent-dans-3-villes-sur-4-article-28494.html

Divorce par consentement mutuel : que devient le logement familial ?

Lors d’un divorce, le sort du logement est une question qui vient rapidement s’imposer aux époux. Mais que devient le logement commun lors d’un divorce par consentement mutuel ? Comment distinguer le cas d’un logement loué de celui d’un logement acquis ?

Qu’est-ce que le divorce par consentement mutuel ?

Bien que le divorce soit toujours une épreuve du fait de la séparation des conjoints, il existe cependant différentes façons d’appréhender et de gérer cette séparation. L’une d’entre elles s’appelle le divorce par consentement mutuel ou encore divorce à l’amiable. Cela définit un divorce sans litige entre les époux, par lequel ces derniers s’entendent au sujet de la rupture du mariage, ainsi que de ses conséquences sur le partage des biens, la garde des enfants, le montant de la pension alimentaire, l’éventuel versement d’une prestation compensatoire, le sort des crédits en cours, etc. Dans ce cas, le notaire constate dans un acte authentique et obligatoire la liquidation de la communauté, dans le cas où les époux ont acquis des biens en commun durant le mariage.

  • La durée d’un divorce à l’amiable est de quelques mois

Le Juge aux affaire familiales s’entretient avec les époux séparément et ensemble, afin de s’assurer qu’ils se sont bel et bien entendus sur les modalités du divorce. Lorsque le Juge estime que les époux ont consenti librement à se séparer, il prononce le divorce à l’amiable et règle le partage et les conséquences. Une seule audience suffit donc pour ce type de divorce qui dure moins longtemps et dont la procédure est plus simple.

Que devient le logement familial acquis par les époux ?

Lorsque les époux occupaient un logement acquis, on distingue alors deux cas de figure dans le cas d’un divorce à l’amiable :

  • Si les deux époux étaient propriétaires du logement, ils peuvent alors décider de vendre le logement et chacun récupère alors sa quote-part, à hauteur de ce qu’il a apporté lors de l’achat. Ils peuvent également décider que l’un d’entre eux va conserver le bien et ce dernier devra alors racheter la part de l’autre. Mais ils peuvent également décider de rester tous deux propriétaires du bien : dans ce cas, ils doivent demander au notaire de rédiger une convention d’indivision, ce qui implique d’organiser la gestion du logement après le jugement du divorce. Ils devront décider si l’un d’entre eux va continuer à l’habiter, s’il devra verser un loyer, les modalités de répartition des charges et de remboursement du crédit, etc.
  • Si l’un des deux époux était seul propriétaire du logement, il doit pouvoir le récupérer intégralement au moment du divorce. Cependant, les époux peuvent décider que celui qui n’en était pas propriétaire y réside quand-même, en général pour préserver les enfants. Dans ce cas, ils peuvent conclure que l’ex-époux qui n’était pas propriétaire versera un loyer.

Bon à savoir

Sachez que l’assistance d’un avocat est obligatoire pour tout type de divorce, y compris le divorce par consentement mutuel.

Que devient le logement en location lors d’un divorce ?

Durant la procédure de divorce par consentement mutuel, les époux doivent s’entendre concernant le sort du bail d’habitation, à savoir qui des deux va en être titulaire après le jugement. Avant que le jugement soit prononcé, les époux restent solidaires vis-à-vis du bail, et ils sont seuls à prononcer les mesures provisoires le concernant. Une fois qu’ils se mettent d’accord, ils doivent en avertir le propriétaire le plus rapidement possible. S’ils ne préviennent pas le propriétaire concernant le titulaire du bail, ils restent tous les deux solidaires du paiement des loyers. En revanche, une fois que le bail est mis au nom de l’un des deux, celui-ci devient seul responsable du paiement des loyers. Enfin, notez qu’un époux seul ne peut demander la résiliation du bail : les deux doivent être d’accord pour y mettre fin.

Bon à savoir

En cas de divorce à l’amiable, il peut être judicieux d’opter pour un divorce en ligne qui sera plus rapide et plus simple, à l’image du site Alexia.fr qui met son annuaire d’avocats et son expertise à votre disposition.

Article de : https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/reglementations/divorce-par-consentement-mutuel-que-devient-le-logement-familial-article-28629.html

Est-ce une bonne idée de vendre son bien immobilier seul ?

On peut être facilement tenté de vendre son bien immobilier seul, dans l’objectif d’économiser les honoraires d’un professionnel. Pourtant, bien des personnes se rendent rapidement compte que vendre un logement est un vrai métier et les déconvenues peuvent être nombreuses.

Vendre son bien immobilier seul est une tâche difficile

Vendre un bien immobilier ne s’improvise pas, même s’il est tout à fait possible de s’en charger seul. Les désillusions peuvent être nombreuses, puisque le temps consacré est très important, le délai de vente est généralement plus long et fixer le prix de vente ainsi qu’accompagner les visiteurs sont des paramètres qui ne doivent pas être sous-estimés. Prenez donc en compte les éléments suivants :

  1. Fixer un prix de vente est un vrai métier qui nécessite des connaissances pointues.
  2. Les visites, les demandes d’informations et la rédaction des actes prennent du temps.
  3. Les désillusions peuvent être nombreuses : délai très long, offres qui tardent à arriver, etc.

1. Fixer le prix de vente de votre logement est un métier

La première étape lors de la vente d’un bien immobilier, c’est d’évaluer le prix. Si des outils d’estimation fiables permettent d’avoir une idée de la valeur d’un logement, il n’en reste pas moins qu’estimer le prix d’un bien est un métier à part entière. Il s’agit en effet de tenir compte de différents paramètres : l’adresse, l’emplacement, la proximité avec les commerces, les transports et les écoles, l’état général du logement, sa surface, ses prestations éventuelles. Mais il s’agit de prendre également en compte le rapport entre l’offre et la demande, les projets futurs dans la commune et le quartier, et d’autres critères qui nécessitent une connaissance affinée du marché immobilier. C’est la raison pour laquelle une grande partie des personnes qui vendent elles-mêmes leur bien le surestiment et peinent à le vendre.

Bon à savoir

Sachez que les honoraires d’un agent immobilier se négocient et peuvent être répercutés sur le prix de vente.

2. Les visites et les démarches prennent beaucoup de temps

Une fois que vous avez déterminé le prix de vente, vous n’êtes pas au bout de vos peines, car vous allez devoir publier une annonce exhaustive, prendre des photos avantageuses de votre logement, puis accueillir régulièrement des visiteurs. Les visites sont généralement longues et les personnes posent de nombreuses questions, vous devez donc vous montrer disponible et adopter un discours de professionnel pour rassurer, conseiller, informer. Tout en sachant que chaque visite ne débouche pas sur une proposition. De plus, si vous recevez des offres, vous devez adopter une forme particulière, prendre le temps d’y réfléchir puis argumenter. Et enfin, au moment de signer un compromis ou une promesse de vente, il est impératif de le faire dans les règles de l’art. En effet, on ne rédige pas un avant-contrat comme n’importe quel autre document, vous devez y apporter un certain nombre de mentions et d’informations légales obligatoires pour que celui-ci soit valable.

Bon à savoir

C’est dans les 90 premières secondes qu’un acheteur se décide !

3. Gare aux désillusions !

En vendant votre bien immobilier seul, vous faites également face seul aux désillusions qui peuvent être nombreuses, sans vous appuyer sur les conseils d’un professionnel. Si vous vous apercevez que les visiteurs ne sont pas nombreux, ou que vous n’avez reçu aucune offre, ou qu’un acheteur a rompu l’avant-contrat, ou qu’il n’a pas obtenu son prêt et que vous devez repartir à zéro… la vente d’un  bien immobilier peut être marquée par les échecs et la présence et l’appui d’un professionnel permettent généralement de rebondir, de changer de stratégie, de réfléchir ensemble, de proposer ses idées et de se reposer sur son expertise.

Article de : https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/vendre/est-ce-une-bonne-idee-de-vendre-son-bien-immobilier-seul-article-27696.html

Projet de Loi de Finances 2019 : quel impact sur le secteur de l’immobilier ?

Alors que l’immobilier est une préoccupation majeure des Français, le Projet de Loi de Finances 2019 devrait impacter directement le secteur. Taxes, rénovation énergétique, aides au logement… SeLoger vous en dit plus sur ce qui pourrait changer dans les prochains mois.

Une nouvelle taxe assurance emprunteur avec la Loi de Finances 2019 ?

Le Gouvernement a récemment annoncé que la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) sera désormais étendue à la garantie décès des contrats d’assurance emprunteur à hauteur de 9 %. Elle s’appliquera à tous les nouveaux contrats souscrits à compter du 1er janvier 2019. Un alourdissement de la fiscalité des contrats d’assurance emprunteur qui, selon le courtier La Centrale de Financement, « n’est pas sans conséquence ». En effet, cette taxation limitera les bénéfices liés au changement d’assurance emprunteur, réalisé au titre de l’amendement Bourquin, permettant aux emprunteurs de résilier chaque année leur contrat initial pour une offre plus compétitive. « Cette mesure va à l’encontre de la libéralisation du marché initiée par l’amendement Bourquin, les investisseurs actuels n’ayant aucun intérêt à changer d’organisme de financement sous peine d’être impacté par une hausse fiscale », affirme le courtier en crédit.

Chiffres clés

Avec cette nouvelle taxe sur l’assurance emprunteur, le rendement budgétaire pour l’État est estimé à 100 M€.

L’éco-PTZ prolongé mais modifié

L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) est une aide publique destinée au financement de travaux de rénovation énergétique des logements anciens, sous la forme d’un prêt sans intérêt sur 10 ou 15 ans. Alors que cette aide devait initialement prendre fin en 2018, le projet de loi finances 2019 prévoit une prolongation du dispositif jusqu’au 31 décembre 2021 et devrait entrer en application à partir du 1er mars 2019. Néanmoins, c’est à un éco-PTZ modifié qu’auront le droit les Français en 2019. On peut par exemple noter la suppression de la condition de réalisation d’un bouquet de travaux et la fixation d’une durée d’emprunt unique de 15 ans, quel que soit le nombre de travaux financés. L’éco-prêt à taux zéro permettrait donc de financer les travaux de rénovation énergétique des logements, jusqu’à 30 000 €, sans conditions de ressources, et ce jusqu’en 2021. « La simplification du processus d’accès à l’éco-PTZ devrait permettre aux ménages de réduire le coût significatif de dépense d’énergie dans leur budget mensuel » s’enthousiasme Sylvain Lefevre.

Vidéo : quel sera l’impact du budget 2019 sur le logement ?

Un nouveau mode de calcul en 2019 pour les APL

À partir du 2e trimestre 2019, les Aides Personnalisées au Logement (APL) seront calculées sur la base du revenu en cours des bénéficiaires, et non plus sur le revenu de deux années auparavant, comme c’est le cas actuellement. De plus, alors que les APL faisaient l’objet de deux revalorisations par an, ces aides seront augmentées de seulement 0,3 % en 2019 et 2020 : une augmentation « bien inférieure à l’inflation attendue ». Cette désindexation s’ajoute au gel des APL intervenu au 1er octobre 2018, qui impacte directement les candidats à l’accession immobilière. En effet, lorsque le contractant bénéficie des conditions d’un prêt conventionné ou d’un prêt à l’Accession Sociale (PAS), il peut prétendre aux APL : il bénéficie d’un taux plafonné qui peut être accordé sur des périodes de 5 à 35 ans pour le financement d’une résidence principale. Or, certains organismes prêteurs comptabilisent l’APL dans le calcul du taux d’endettement. « C’est donc un impact direct sur la capacité d’endettement des ménages les plus modestes », affirme le courtier en crédit.

Le primo-accédant devra désormais apprendre à acheter sans aucune aide à terme, ce qui va forcément fragiliser la tranche la plus faible »

Sylvain Lefevre, Président de la Centrale de Financement.

Article de : https://edito.seloger.com/actualites/france/projet-de-loi-de-finances-2019-quel-impact-sur-le-secteur-de-l-immobilier-article-28754.html