Le million de transactions va être franchi en 2019 !

SE LOGER – Xavier Beaunieux – 24 Juillet 2019

Affichant près de 10 % de hausse sur les trois derniers mois, le marché de l’immobilier hexagonal redouble d’activité et voit s’envoler le nombre des transactions. 2019 est un millésime historique…

Le million de transactions immobilières en 2019 est en vue

Selon les données récoltées par le baromètre LPI-SeLoger, l’activité du marché immobilier français tourne à plein régime. Jugez plutôt, sur les trois derniers mois, les transactions ont progressé de 9,8 % ! À ce rythme-là, le million de transactions pourrait même être atteint avant la fin de l’année car à fin juin dernier, ce sont quelque 985 000 transactions que la FNAIM a recensées sur les 12 derniers mois. Plusieurs éléments permettent d’expliquer cette « fièvre acheteuse » qui s’est emparée du marché immobilier hexagonal. Tout d’abord, les conditions de crédit sont exceptionnelles. En effet, la durée des prêts accordés n’a jamais été aussi longue ni le niveau des taux d’intérêt aussi bas. Quant aux apports personnels, leurs montants ont été revus largement à la baisse. Rien d’étonnant, donc, à ce que des ménages, initialement en quête d’un logement ancien à louer optent finalement pour l’achat.

variation activité marché immobilier juillet 2019

En Champagne-Ardenne, l’activité décolle ( plus de 20 % en 3 mois)

Contre toute attente, le nombre de transactions explose littéralement dans des régions pourtant peu habituées à être qualifiées de dynamiques. « En Bourgogne, en Champagne-Ardenne, en Franche-Comté, dans le Nord-pas-de-Calais et en Normandie, le marché s’est développé au cours des trois derniers mois à un rythme supérieur à 20 % » souligne Michel Mouillart. De plus, le marché immobilier, qui est actuellement en pleine mutation, a vu sa fluidité considérablement améliorée par le recours désormais quasi-systématique des candidats-acquéreurs aux technologies numériques. En clair, il n’a jamais été aussi facile d’effectuer une recherche immobilière. SeLoger propose ainsi de rechercher son logement en s’appuyant sur une carte scolaire. Bref, c’est la réunion de tous ces ingrédients qui fait dire à Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger que « l’année 2019 sera meilleure que 2018 avait pu l’être ».

La demande fait monter le prix de l’immobilier : + 3,8 % sur 1 an

Boostés par une demande qui va en augmentant et des taux d’intérêt dont la très basse altitude fait qu’ils passent sous les radars, les prix des logements anciens enregistrent 3,8 % de hausse annuelle pour atteindree 3 437 €/m².  Comme l’indiquent les chiffres compilés par le baromètre LPI-SeLoger, si les prix des appartements jouent la carte de la stabilité en poursuivant leur progression (+ 3,6 % en 1 an), ceux des maisons mettent, quant à eux, le turbo en affichant 4,1 % de hausse, « renouant ainsi avec les hausses rapides de prix observées du printemps à l’automne 2017 ».

Evolution des prix immobilier en France en juillet 2019

BON À SAVOIR

Le prix de l’immobilier en France est de 3 437 €/m².

À Brest, les prix des appartements augmentent de 11,1 % en un an

Au global, le prix de l’immobilier ralentit, voire recule. D’après les données qu’a recensées le LPI-SeLoger, Rennes, Paris et surtout Bordeaux voient ainsi le prix de leur immobilier ancien perdre de la vitesse. À titre d’exemple, le prix au m² dans la ville de Rennes, s’il augmente actuellement de 9,5 %, sort tout de même de douze mois de hausse à deux chiffres ! Dans une partie des villes françaises, la tendance est même baissière avec un prix de l’immobilier qui, au-delà de ralentir, perd carrément perd du terrain. C’est souvent le cas dans les « villes de 60 000 à 100 000 habitants et dont les prix ne dépassent pas 1 600 €/m² » constate Michel Mouillart. En revanche, impossible de ne pas mentionner la forte hausse qui secoue le prix immobilier dans la ville de Brest, lequel affiche une progression de 11,1 %. Connaissent aussi une progression à deux chiffres Avignon (+ 11,4 %), Cherbourg (+ 11,3 %), Colmar (+ 12,1 %), La Rochelle (+ 10,5 %), Roubaix (+ 10,8 %), Saint-Nazaire (+ 12,8 %), Tourcoing (+ 10,5 %) et Villeneuve-d’Ascq (+ 13,5 %).

Prix immobilier dans les grandes métropoles françaises en juillet 2019

Chers, très chers centres-villes…

Comme l’indique le baromètre LPI-SeLoger, les prix des logements tendent à augmenter plus rapidement en centre-ville qu’en périphérie. Mais force est de constater que les logements coûtent également plus cher s’ils sont situés dans les centres des métropoles qu’en bordure de celles-ci. De Bordeaux à Toulouse, en passant par Paris, Rouen et Strasbourg, la surcote constatée oscille ainsi entre 10 et 15 % pour les appartements et sur le marché des maisons, ce différentiel peut même atteindre 30 % ! Cet écart s’explique non seulement par la forte tension immobilière qui règne dans les hyper-centres, la demande y dépassant souvent très largement l’offre disponible, et le foncier faisant figure de denrée rare, mais aussi par la proximité des commerces, services publics, hôpitaux, transports en commun et autres commodités qui, si elles sont présentes dans les centres-villes, font bien souvent cruellement défaut aux communes avoisinantes…

BON À SAVOIR
  • La Métropole du Grand Paris est la plus chère : 7 173 €/m²
  • Brest Métrople est la moins chère : 1 934 €/m².

Les marges de négociation continuent de baisser : 4% sur le prix affiché

Plus ténues que jamais, les marges de négociation continuent leur régime amaigrissant. En effet, le baromètre LPI-SeLoger nous apprend qu’elles se limitent actuellement à 4 % du prix affiché du logement. Cette marge – historiquement basse -oscille entre 4,1 % pour les maisons et 3,9 % pour les appartements. Pour info, ces scores se situent respectivement à 14 et à 21 % en-dessous de leurs moyennes de longue période. À l’origine de cette diminution rapide des marges de négociation, on trouve dans les marchés tendus – où la demande l’emporte sur l’offre disponible – de plus en plus d’acheteurs qui renoncent à négocier et acceptent, par conséquent, d’acheter au prix dans l’espoir d’augmenter leurs chances d’obtenir le bien qu’ils projettent d’acheter car pour peu que que le marché immobilier local soit tendu, c’est parfois à une véritable course contre la montre que doit se livrer le candidat-acquéreur. « Les délais de réalisation des ventes se comptent souvent plus en jours qu’en semaines » constate Michel Mouillart.

marge négociation sur les prix affichés en france en juillet 2019

La marge de négociation en France

  • Tous logements confondus : 4 %.
  • Pour une maison : 4,1 % du prix de vente.
  • Pour un appartement : 3,9 %.

Crédit immobilier : que gagne-t-on à renégocier son crédit ?

Jamais les taux de crédit immobilier n’ont été aussi bas. Ces records génèrent de nouvelles opportunités de renégociation, notamment pour les crédits les plus récents. Combien pouvez-vous économiser ? Quelles sont les règles à respecter pour rester gagnant, malgré les frais ? Un point s’impose.

Crédit immobilier : que gagne-t-on à renégocier son crédit ?
Crédit immobilier : que gagne-t-on à renégocier son crédit ?
Sommaire

  1. Renégocier son crédit auprès de sa banque …
  2. … Ou mettre les banques en concurrence afin d’obtenir le taux le plus bas possible
  3. Rester gagnant
  4. Réduire le montant de ses mensualités ou raccourcir la durée de son prêt
  5. L’assurance emprunteur
En 2015-2016, les taux d’emprunt étaient à 2,4 % en moyenne sur 20 ans, contre 1,4 % en moyenne aujourd’hui. L’écart est donc suffisant pour pouvoir renégocier son crédit. « Nous avons constaté, en 2019, un regain de renégociation de prêts, lié aux nouvelles baisses de taux depuis le mois de mars, confie Sandrine Allonier, directrice de la communication de Vousfinancer.com. Il s’agit des personnes dont les crédits étaient trop récents pour être renégociés avant et qui peuvent maintenant accomplir les démarches ; ou de ceux qui renégocient pour la 2e ou 3e fois.  Les taux étaient en effet à 5% en moyenne sur 20 ans en 2008 et 4,3 % en 2012. »

A lire aussi >> 6 astuces pour obtenir le meilleur taux pour votre crédit immobilier

Renégocier son crédit auprès de sa banque …

Première étape : aller voir votre banque pour lui demander s’il est possible de faire baisser le taux de votre crédit. Vous aurez plus de chance d’être entendu si vous êtes un bon client. « Mais il faut savoir que la banque n’accordera jamais un aussi bon taux à un ancien client qu’à un nouveau,avertit Sandrine Allonier. Si elle accepte, il s’agira d’une baisse de 0,40 ou 0,50 % maximum. Il faudra, de plus, payer des frais de renégociation pouvant aller jusqu’à 1% du capital restant dû ».

… Ou mettre les banques en concurrence afin d’obtenir le taux le plus bas possible

Si vous n’êtes pas parvenu à un accord avec votre banque, l’objectif est de faire racheter votre crédit par une banque concurrente. Mais cette opération n’est pas sans frais. Seront à intégrer dans le nouveau prêt, 3,5 à 4% du capital restant dû, pour :

  • les pénalités de remboursement anticipé (3% du capital restant dû, plafonné à 6 mois d’intérêts) ;
  • les nouveaux frais de garantie ;
  • et les frais de dossier ou frais de courtage.

S’il vous reste 100 000 euros à payer, il faudra donc compter 3500 et 4000 euros de frais, à réintégrer dans votre prêt.

Rester gagnant

Pour que les frais soient absorbés par l’économie générée – en bref, pour que l’opération en vaille la peine !-, il vaut mieux que :

  • vous soyez dans le premier tiers de remboursement de votre crédit. C’est en effet en début de prêt que les mensualités sont composées de plus d’intérêts ;
  • vous ayez encore 70 000 à 10 000 euros à rembourser ;
  • et enfin, que l’écart entre l’ancien taux et le nouveau soit entre 0,70% à 1% minimum.

Sachez que plus votre crédit est récent, le montant emprunté élevé et la durée du crédit longue, plus la renégociation sera intéressante.

Réduire le montant de ses mensualités ou raccourcir la durée de son prêt

Si vous parvenez à faire racheter votre crédit, la baisse du taux engendrera une réduction des mensualités, de 100 à 200 euros par mois en moyenne ; la durée, elle, restera la même. « Il est également possible de raccourcir la durée du prêt, en gardant la même mensualité, indique Sandrine Allonier. L’économie ne va pas se sentir tout de suite, mais sera 20 à 30% plus importante que pour le premier scénario. »

A lire aussi >> Quel placement immobilier selon votre âge ?

L’assurance emprunteur

Profitez de la renégociation de votre crédit pour vous occuper de votre assurance de prêt et obtenir un meilleur taux. « De grosses économies peuvent être réalisées sur cette assurance, commente Astrid Cousin, porte-parole de Magnolia.frPour un prêt de 250 000 euros, changer d’assurance emprunteur représente en effet 15 000 euros d’économie ».

Crédit immobilier : les taux baissent encore et atteignent un niveau historique

Les taux de crédit immobilier n’en finissent plus de baisser. En juin 2019, ils se sont établis à 1,25 %, soit un niveau de plus de 4 fois inférieur à celui du début des années 2000… et surtout au plus bas depuis la fin des années 40 !

Crédit immobilier : les taux baissent encore et atteignent un niveau historiquePour acheter, les Français sont prêts à emprunter plus longtemps avec des taux de crédit bas. © Boggy

Les taux de crédit immobilier s’établissent à 1,25 % en juin 2019

Que les acheteurs se réjouissent : les taux de crédit immobilier continuent de baisseret ce n’est pas prêt de s’arrêter. D’après les derniers chiffres publiés par Crédit Logement / CSA, le taux moyen accordé par les banques est descendu à 1,25 % en juin… un record historique ! Depuis l’année dernière, les taux ont notamment perdu 20 points de base : 19 points sur le marché des travaux (1,20 % en juin 2019), 20 points sur le marché de l’ancien (1,26 % en juin 2019) et 21 points sur le marché du neuf (1,28 % en juin 2019) et quelles que soient les durées d’emprunt, les acheteurs continuent de bénéficier de ces taux avantageux. En effet, les taux d’emprunt sur 15 ans s’établissent à 0,99 %, 1,17 % sur 20 ans et 1,39 % sur 25 ans.

Evolution du taux des crédits immobiliers
Les taux de crédit immobilier battent des records depuis quelques années. © Crédit Logement / CSA

Des emprunts immobiliers plus accessibles, mais qui restent longs

Avec ces taux de crédit immobilier plus que favorables, les ménages français n’hésitent plus à acheter, surtout les plus modestes et les plus jeunes. D’autant que les conditions d’octroi des crédits deviennent de plus en plus accessibles, à en croire le niveau des taux d’apport personnel qui n’ont jamais été aussi bas. En juin 2019, ils s’établissent à 14,2 % (15,2 % sur le marché immobilier ancien et 14,6 % sur le marché de l’immobilier neuf), soit une baisse de plus de 13 % depuis l’année dernière à la même période. Pourtant, malgré ces conditions exceptionnelles, le coût des opérations immobilières financées par emprunt augmente toujours (+ 3,5 % pour le 1er semestre en glissement annuel). On compte désormais 4,4 années de revenus contre 4,3 années de revenus il y a un an à la même période. Par ailleurs, les revenus des ménages qui réalisent ces opérations n’augmentent que très lentement depuis le début d’année, de quoi pousser ces derniers à emprunter sur des durées plus importantes. La part de la production à 25 ans et + s’est établie à 42,3 % en juin, et celle des 20 ans et + à 72, 3 %. Seuls les prêts de moins de 25 ans passent sous la barre des 10 % de la production (8,5 % exactement).

Evolution des durées d'emprunt
La part des emprunts réalisés sur 25 ans et + ne cesse d’augmenter… © Crédit Logement / CSA

Malgré les taux très bas, la capacité des ménages à acheter diminue

Malgré des taux de crédit immobilier favorables, et des conditions d’octroi davantage accessibles, la capacité des ménages à acheter diminue dans 53 % des villes de plus de 100 000 habitants. La surface achetable baisse légèrement dans près de 12 % des villes à l’image d’Orléans, Montpellier, ou Strasbourg, et se réduit nettement dans près de 35 % des villes comme Paris, Lyon, Marseille, Nice, Aix-en-Provence, Rennes ou encore Brest. Sur l’ensemble de ces villes, c’est bel et bien l’évolution des prix de l’immobilierqui a déterminé l’évolution de la capacité des ménages à acheter. Car si l’amélioration des conditions de crédit a permis d’atténuer la dégradation de la solvabilité de la demande d’une part, l’augmentation des prix de l’immobilier dans des villes comme Paris, Bordeaux, Nantes ou Brest n’a, d’autre part, pas majoritairement permis aux acquéreurs d’acheter des surfaces plus importantes, et ce depuis 2015.

Capacité des ménages à acheter
Seules les villes de Metz et Toulon connaissent à la fois une baisse des prix de l’immobilier et de la surface achetée. © Crédit Logement / CSA
BON À SAVOIR

En France, un logement ancien coûte, en moyenne, 3 594 €/m².

Article de :

Pouvez-vous louer ou sous-louer votre jardin ou votre piscine ?

Vous disposez d’un grand jardin ou d’une piscine dont vous vous servez peu, et envisagez de les louer ou de les sous-louer à la journée. Sachez que c’est possible mais encadré juridiquement.

 

Pouvez-vous louer ou sous-louer votre jardin ou votre piscine ?
Il est tout à fait possible de louer à la journée votre piscine. ©alexandre zveiger

Oui, vous pouvez louer votre jardin ou votre piscine

Lorsque vous établissez un contrat pour louer votre jardin ou votre piscine à la journée, vous établirez un contrat de location dit « du secteur libre ». Ce contrat, aussi appelé « bail civil » répond au principe de la liberté contractuelle. Que se soit par rapport à la durée de la location, aux modalités de résiliation, à certaines obligations des parties, le principe est que les parties au contrat sont libres de prévoir leurs rapports contractuels de la façon la plus libre possible, dans le respect de la loi et des bonnes mœurs.

Si votre propriétaire est d’accord vous pouvez sous-louer le jardin

Si vous êtes locataire de votre résidence principale et que vous envisagez de sous-louervotre jardin ou votre piscine, c’est bien plus encadré cette fois ci. La sous location doit être autorisée dans le bail initial. A défaut, vous devez solliciter un accord du propriétaire du bien. Sachez également que dans le cadre d’un bail d’habitation initial soumis à la loi du 6 juillet 1989, pour une résidence principale, le loyer des locaux sous-loués ne peut excéder celui payé par vous en tant que locataire principal. Vous devrez transmettre au sous-locataire l’autorisation écrite du bailleur et la copie du bail en cours. Ces dispositions sont d’ordre public, c’est-à-dire que vous ne pouvez pas y déroger.

BON À SAVOIR

Il ne vous est pas permis de sous-louer tout ou partie du logement loué sans l’accord écrit du propriétaire bailleur.

Attention aux conditions d’utilisation des sites prestataires

Avant toute conclusion de contrat de location ou de sous location, il convient de prêter une attention toute particulière aux conditions générales d’utilisation du site internet prestataire par l’intermédiaire duquel vous concluez le contrat en question. Elles s’imposent à vous et à moins d’en prouver le caractère abusif, vous ne pouvez en aucun cas vous y soustraire.

RÉFÉRENCES JURIDIQUES
  • Articles 1719 et suivants du code civil.
  • Article 8 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989.

 

Qu’est-ce qu’un logement décent ?

Si vous souhaitez mettre un logement en location, ce logement doit obligatoirement être décent. Cela signifie qu’il ne doit pas présenter de danger pour le locataire, qu’il doit être suffisamment confortable et que sa surface doit être suffisante.

Logement décent : les points principaux à retenir

Chaque propriétaire doit mettre en location un logement décent. La décence est ainsi définie par différents critères cumulatifs :

  • Le logement doit être en bon état pour assurer la santé et la sécurité du locataire, il ne doit donc présenter aucun danger et respecter les dernières normes.
  • La superficie et le volume du logement doivent être suffisants.
  • Le logement doit être correctement équipé, de telle sorte qu’il puisse être chauffé et garantir un minimum de confort au locataire.
  • En cas de non-respect de ces critères, le propriétaire encourt des sanctions.

Un logement décent assure la santé et la sécurité des locataires

Le logement doit assurer la santé et la sécurité du locataire, ce qui suppose que la construction en elle-même doit être conforme à certains critères. Le logement que vous mettez en location doit présenter un toit en bon état, étanche, et il en va de même pour les portes et les fenêtres. Le bâtiment ne doit en aucun cas être sujet à des infiltrations d’eau, et certains éléments doivent se montrer particulièrement solides. C’est notamment le cas des balcons, terrasses et escaliers qui ne doivent pas présenter de danger. Le logement doit également être équipé d’une installation électrique, ce qui doit permettre au locataire de s’éclairer et de faire fonctionner les appareils. Il doit aussi bénéficier d’une installation de gaz ainsi que des équipements permettant de se chauffer et de produire de l’eau chaude. Enfin, les matériaux qui composent la construction ne doivent pas non plus présenter de danger pour le locataire, ils doivent donc être en bon état. Il s’agit par exemple de la tuyauterie, des peintures murales contenant du plomb, et des éléments pouvant contenir de l’amiante.

BON À SAVOIR

Les diagnostics plomb et amiante permettent de savoir si le logement contient ces substances et dans quelle quantité. Si leur concentration est trop importante, le logement peut être considéré comme non décent.

Les critères de surface d’un logement décent

Le logement que vous mettez en location doit respecter également certains critères de surface et de volume :

  • Il doit présenter au moins une pièce principale, et sa surface doit être de 9 m² minimum.
  • La hauteur sous plafond doit être supérieure à 2,20 mètres.
  • Le volume habitable total doit être supérieur à 20 m3.

Notez que certains règlements sanitaires estiment comme non décents des logements dont la surface habitable est inférieure à 9 m², même si le volume total est d’au moins 20 m3. Sachez également que lorsque vous réalisez le calcul de la superficie habitabledu logement, vous devez prendre en compte sa surface plancher, et déduire certains éléments : les murs, les cloisons, les marches, les cages d’escaliers, les gaines, les embrasures des portes et des fenêtres. Pour obtenir le volume du logement, vous multipliez la surface habitable par la hauteur sous plafond. Certaines superficies sont exclues du calcul, comme les combles non aménagés, les caves, les sous-sols, les remises, les garages, les terrasses, les balcons, les loggias, ainsi que les parties de pièces présentant des mansardes dont la hauteur est inférieure à 1,80 mètre.

CONSEIL SELOGER

Vous êtes propriétaire et vous désirez louer votre bien, déposez une annonce sur SeLoger.

Logement décent : quels équipements doivent être installés ?

Pour être considéré comme logement décent, ce dernier doit présenter un certain nombre d’équipements destinés à assurer le confort du locataire. On parle par exemple des équipements suivants :

  • Une installation qui puisse chauffer l’intégralité du logement, qui doit comprendre une alimentation en énergie ainsi qu’un système d’évacuation des produits de combustion.
  • Le locataire doit avoir accès à l’eau potable, ce qui suppose une installation spécifique. Notez que la pression et le débit doivent être satisfaisants.
  • Le logement doit être équipé d’un système d’évacuation des eaux usées.
  • Une cuisine aménagée, ce qui signifie qu’elle doit pouvoir accueillir un système de cuisson, et elle doit comprendre un évier.
  • Le logement doit contenir une installation sanitaire, qui est aménagée à l’intérieur de l’habitation. Cette installation doit comporter un WC, une baignoire ou une douche alimentée en eau chaude et froide, et l’intimité du locataire doivent être garantis.
  • Le logement doit comporter au moins une fenêtre ouvrant sur l’extérieur, afin de garantir un éclairage naturel et pour que la pièce puisse être aérée.

BON À SAVOIR

Depuis 2018, chaque logement doit présenter une étanchéité suffisante à l’air, ce qui implique une bonne isolation. De plus, la ventilation doit également être suffisante.

Les risques encourus si le logement ne respecte pas les critères de décence

L’obligation de louer un logement décent qui s’impose aux propriétaires, suppose que ces derniers encourent des sanctions en cas de non-respect de ces critères. Pour commencer, l’attribution des allocations logement est soumise à la conformité du logement vis-à-vis des critères de décence. Chaque locataire doit ainsi répondre à un questionnaire concernant le logement qu’il occupe. En cas de doutes concernant le caractère décent de l’appartement ou de la maison, la CAF se réserve le droit de venir directement vérifier. Si le logement n’est pas considéré comme décent, la CAF suspend alors le versement des allocations, ce qui provoque généralement le départ du locataire. Le locataire bénéficie de recours pour signaler un logement non décent : il peut ainsi demander la conformité du logement, d’abord de façon amiable, puis il peut intenter une action en justice devant le tribunal d’instance pour faire exécuter cette obligation par un juge. C’est alors ce dernier qui détermine les travaux à mettre en œuvre, il peut également contraindre le propriétaire à réaliser les travaux, prononcer une réduction du loyer et le condamner au versement de dommages et intérêts.

BON À SAVOIR

Si un accident survient parce que le logement représentait un danger pour le locataire, le propriétaire risque alors des sanctions pénales : il peut s’agir d’un accident causé par le mauvais état d’un garde-fou ou d’une fenêtre par exemple.

Le top 10 des villes où le prix de l’immobilier a flambé

Même si elle tend à marquer le pas, force est de constater que depuis le début de l’année, la hausse du prix de l’immobilier se poursuit. Zoom sur dix villes de plus de 60 000 habitants où les prix des logements continuent leur inexorable ascension…

Plus de 10 % de hausse annuelle dans 8 villes de plus de 60 000 habitants

Selon les données récoltées par le baromètre LPI-SeLoger, le prix de l’immobilier ancien affiche une croissance annuelle à deux chiffres dans pas moins de huit villes françaises de plus de 60 000 habitants. Cette flambée des prix est d’autant plus étonnante que, comme le fait remarquer Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, la tendance globale est plutôt à un ralentissement de la hausse des prix. Prennent ainsi le marché de l’immobilier à contre-pied Cherbourg (+ 11,6 % en un an), Roubaix (+ 11,5 %), Rennes (+ 11,2 %), Avignon (+ 11,1 %), Villeneuve-d’Asq (+ 11,1 %), Tourcoing (+ 10,8 %), Brest (+ 10,6 %), la Rochelle (+ 10,1 %), Colmar (+ 9,8 %) et Saint-Denis (+ 9,1 %).

Le top 10 des villes où le prix de l’immobilier a flambé en 2019

Même si elle tend à marquer le pas, force est de constater que depuis le début de l’année, la hausse du prix de l’immobilier se poursuit. Zoom sur dix villes de plus de 60 000 habitants où les prix des logements continuent leur inexorable ascension…

Plus de 10 % de hausse annuelle dans 8 villes de plus de 60 000 habitants

Selon les données récoltées par le baromètre LPI-SeLoger, le prix de l’immobilier ancien affiche une croissance annuelle à deux chiffres dans pas moins de huit villes françaises de plus de 60 000 habitants. Cette flambée des prix est d’autant plus étonnante que, comme le fait remarquer Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, la tendance globale est plutôt à un ralentissement de la hausse des prix. Prennent ainsi le marché de l’immobilier à contre-pied Cherbourg (+ 11,6 % en un an), Roubaix (+ 11,5 %), Rennes (+ 11,2 %), Avignon (+ 11,1 %), Villeneuve-d’Asq (+ 11,1 %), Tourcoing (+ 10,8 %), Brest (+ 10,6 %), la Rochelle (+ 10,1 %), Colmar (+ 9,8 %) et Saint-Denis (+ 9,1 %).

ville evolution immobilier france seloger

Bordeaux et Lyon ne figurent pas dans notre palmarès !

C’est peu dire que le classement des dix villes françaises où les prix des logements ont le plus progressé depuis le début de l’année 2019 réserve son lot de surprises ! Car contre toute attente, Bordeaux et Lyon, deux villes dont les marchés immobiliers ont longtemps été en surchauffe, sont aux abonnés absents ! Et pour cause, toutes deux voient l’évolution de prix de leur immobilier revenir à la normale. Le prix au m² à Bordeaux ne progresse plus que de 2,8 % sur l’année. Et le prix de l’immobilier à Lyon n’enregistre « que » 5,3 % de hausse annuelle… « Sur Bordeaux, le coup de frein est spectaculaire » commente Michel Mouillart.

Les 5 villes où le prix de l’immobilier a le plus baissé

  1. Quimper : – 8,3 % soit  1 452 €/m²
  2. Reims: – 5,2 %  soit  2 400 €/ m²
  3. Bourges: – 5,1 %  soit  1 455 €/m²
  4. Pau : – 4,8 % soit  1 758 €/m²
  5. Drancy: – 4,4 % soit 2 721 €/m²

À Rennes, le prix de l’immobilier s’envole !

En nombre d’habitants, Rennes arrive derrière Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Lille, Nice, Nantes ou encore Strasbourg. Pour autant, en termes de prix de l’immobilier, la capitale de la Bretagne distance très nettement toutes ces villes ! Et pour cause, sur l’année, les logements rennais voient leur prix de vente augmenter de 11,2 %. Rennes rafle ainsi la médaille de bronze de notre palmarès. Juste devant Avignon et Villeneuve-d’Asq où la hausse annuelle du prix de l’immobilier ancien se monte à 11,1 %. Pour autant, de la 6ème à la 10ème place de notre palmarès, force est de constater que les scores son plus qu’honorables, avec des hausses annuelles qui vont de 10,8 % à Tourcoing à 9,1 % à Saint-Denis en passant par 10,1 % à La Rochelle ou encore 10,6 % à Brest.

top ville prix logement seloger

Cherbourg (+ 11,6 %) et Roubaix (+ 11,5 %) en tête du classement !

Les chiffres recueillis par le baromètre LPI-SeLoger nous apprennent qu’aux trois premières places de notre classement des villes où le prix de l’immobilier a le plus augmenté depuis le début de l’année 2019, figurent Cherbourg, Roubaix et Rennes. La médaille d’or revient à la sous-préfecture du département de la Manche : devenir propriétaire d’un logement cherbourgeois coûte 11,6 % plus cher qu’il y a un an. À Roubaix, la hausse annuelle atteint 11,5 % et permet à celle que l’on surnomme parfois le Manchester français de décrocher la médaille d’argent.

Le top 10 des villes où les prix des logements ont le plus augmenté en 2019

VILLE HAUSSE ANNUELLE PRIX/M²
Cherbourg + 11,6 % 1 886 €
Roubaix + 11,5 % 2 044 €
Rennes + 11,2 % 3 500 €
Avignon + 11,1 % 2 621 €
Villeneuve-d’Asq + 11,1 % 2 303 €
Tourcoing + 10,8 % 2 587 €
Brest + 10,6 % 1 931 €
La Rochelle + 10,1 % 3 704 €
Colmar + 9,8 % 2 327 €
Saint-Denis + 9,1 % 3 427 €

Rénovation énergétique : le crédit d’impôt va être transformé en prime

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique, plus connu sous l’appellation CITE, sera bientôt remplacé par une prime. Une nouvelle aide qui pourra être perçue par les ménages dès le début des travaux.

Le CITE bientôt remplacé par une prime perçue dès le début des travaux

Entre la TVA à taux réduit, le CITE, l’éco-PTZ, les aides spécifiques de l’Agence nationale de l’habitat (Anah)… il est devenu pratiquement impossible pour un particulier de s’y retrouver parmi l’offre pléthorique d’aides à la rénovation énergétique. Pour remédier à ce problème, le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé son intention de « remettre totalement à plat les aides existantes à la rénovation énergétique », regrettant qu’elles soient « d’une effroyable complexité » et « profitent (…) aux ménages les plus riches ». L’aide à la rénovation énergétique sera ainsi transformée l’an prochain en prime au lieu d’un crédit d’impôt (CITE), a précisé le ministre de la Transition écologique, François de Rugy. « Ça va aboutir (…) à l’occasion de la loi de finances pour l’année prochaine, sur des aides plus simples, plus massives », a déclaré le ministre à nos confrères de BFM TV. « Quand les Français font des travaux, ils font les travaux, ils avancent l’argent puis un an ou un an et demi après, ils demandent le remboursement d’une partie sans savoir combien (…) ce sera ». « Là, nous aurons des primes : c’est-à-dire que dès que les gens déclencheront les travaux, ils pourront avoir cette prime », a poursuivi le ministre.

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Edouard Philippe
@EPhilippePM
Nous voulons donner aux Français les moyens de se chauffer sans polluer ni payer toujours plus.

Prime pour la rénovation énergétique : un barème « clair »

La mise en place d’une prime, en lieu et place du crédit d’impôt à la transition énergétique (CITE), était déjà au programme d’un grand plan annoncé par le prédécesseur de François de Rugy, Nicolas Hulot, mais le gouvernement y avait renoncé après son départ, évoquant une mesure trop « coûteuse et complexe ». Finalement, la prime est de nouveau d’actualité et « il y aura un barème clair », selon le ministre. « Vous changez une chaudière, c’est tant d’aide, vous mettez de l‘isolation sous votre toiture, c’est tant d’aide, vous changez les fenêtres, c’est tant d’aide », a-t-il précisé. La mention des fenêtres ne va pas de soi : elles avaient initialement été exclues des aides à la rénovation énergétique, au grand regret des professionnels du bâtiment, avant que le gouvernement les réintègre peu avant le vote du budget 2018. François de Rugy s’est par ailleurs abstenu de se prononcer sur l’interdiction à la location des « passoires énergétiques », logements très consommateurs en énergie : une mesure défendue par le député européen Pascal Canfin et approuvée au début du mois par la commission du Développement durable de l’Assemblée, en vue du futur projet de loi sur l’énergie.

Nous ne disposons pas aujourd’hui des leviers efficaces pour venir à bout des passoires thermiques ».

Edouard Philippe, Premier ministre.

Mais au fait, comment ça marche le CITE ?

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) est un dispositif fiscal qui permet aux ménages de déduire de leurs impôts une part des dépenses engagées pour installer certains matériaux et équipements permettant d’améliorer la performance énergétique d’un logement, dès lors qu’il s’agit d’une résidence principale et que le logement est achevé depuis plus de 2 ans. Les dépenses remboursables sont celles liées à l’installation d’une chaudière à haute performance énergétique (hors fioul), à l’achat de matériaux d’isolation thermique, à l’installation d’équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire fonctionnant avec une source d’énergie renouvelable ou encore à l’installation d’une pompe à chaleur. Le CITE peut représenter 30 % des dépenses pour des travaux d’économie d’énergie (50 % en cas de dépose d’une cuve à fioul) dans la limite de 8 000 € pour une personne, ou 16 000 € pour un couple ayant fait une déclaration commune. Ces sommes sont majorées de 400 € par personne à charge (200 € par enfant en cas de résidence alternée). Le remplacement d’une fenêtre à simple vitrage en double vitrage est également éligible, dans la limite de 15 % du coût des travaux, avec un plafond de 100 € par fenêtre.

Infographie CITE Impôt à la source

Conseil SeLoger

Pour bénéficier du CITE, il est essentiel de conserver les factures des travaux réalisés car l’administration fiscale peut les réclamer.

Article de : https://edito.seloger.com/actualites/france/renovation-energetique-le-credit-d-impot-va-etre-transforme-en-prime-article-32581.html

80 % des locataires et propriétaires sont satisfaits des services des agents immobiliers

Contrairement aux idées reçues, les Français font confiance aux agents immobiliers. Selon une étude de SeLoger, prise en compte pour établir le Rapport Nogal, « Louer en confiance », 8 locataires et propriétaires sur 10 reconnaissent leur réactivité et leur professionnalisme.

80 % des Français louent le professionnalisme des agents immobiliers

A l’heure de la publication du Rapport « Louer en confiance » réalisé par Mickaël Nogal, Député de Haute-Garonne, Vice-Président de la Commission des affaires économiques, qui vise à faire évoluer le modèle des agences immobilières, en facilitant la mise en location des logements en simplifiant les relations entre propriétaires et locataires, une étude de SeLoger démontre que les Français font confiance aux agents immobiliers. 80 % des locataires et propriétaires reconnaissent leur professionnalisme et leur réactivité. Une étude qui tord donc le cou à certaines vieilles idées reçues. « La prise de pouls des locataires et des propriétaires montre que la place des agents immobiliers n’est pas contestée aujourd’hui par les principaux intéressés. Ils expriment également des fortes attentes en matière de services plus en phase avec leurs préoccupations et sont disposés à les payer au prix juste », affirme Bertrand Gstalder, Président de SeLoger.

 

Agents Immobiliers Idées Reçues

Location : 67 % des propriétaires redoutent les impayés de loyers

Si les Français sont satisfaits des services offerts par les agents immobiliers, l’enquête montre toutefois que les propriétaires et les locataires ont toujours certaines craintes. Les propriétaires craignent notamment de subir des retards de paiement ou des loyers impayés (67 %) ou encore une dégradation du bien qu’ils ont mis en location (60 %). Les propriétaires attendent que les professionnels deviennent des intermédiaires de paiement qui versent directement le loyer mensuel, quelle que soit la situation du locataire (53 %) et qu’ils défendent juridiquement les propriétaires en cas de litige avec le locataire (52 %). De plus, 29 % souhaiteraient un meilleur rapport qualité/prix. Un tiers des propriétaires souhaiteraient aussi une assistance pour gérer les litiges et 29 % pour assurer le versement du loyer.

Craintes des propriétaires vis à vis des agents immobiliers

Les honoraires d’agence : un frein pour 71 % des locataires

Interrogés par SeLoger sur les potentiels freins à passer par une agence immobilière, les locataires évoquent surtout le montant des honoraires d’agence (71 %). Ils citent également le fait que l’agence ne serait pas capable de négocier le prix du loyer (30 %) ou encore le fait que les professionnels ne trouveraient pas de biens qui correspondent à leurs critères (24 %). De leur côté, les propriétaires ne remettent absolument pas en cause le rôle de l’agence immobilière mais déplorent également des honoraires d’agence trop élevés (54 %). Ils regrettent aussi l’incapacité des agences immobilières à protéger le bien d’éventuelles dégradations (30 %).

Craintes des locataires vis à vis des agents immobiliers

Cette étude SeLoger (…) a permis de compléter les auditions menées dans le cadre de ma mission parlementaire pour instaurer plus de confiance sur le marché de la location en France. Cette analyse conforte la nécessité de remettre les agences immobilières au cœur de la relation locative ».

M. NOGAL, Député de Haute-Garonne, Vice-Président de la Commission des affaires économiques.

59 % des locataires trouvent les loyers trop élevés !

Les locataires sont inquiets du décalage entre leur capacité financière et les loyers actuellement pratiqués sur le marché (59 % les trouvent trop élevés). Les locataires sont également 43 % à rencontrer des difficultés pour trouver un logement en raison de leur situation professionnelle (contrats de travail type CDD, intérim ou libéral) et 42 % en raison de revenus insuffisants.

Difficultés des locataires à trouver des logements en location

Les locataires aimeraient des services personnalisés

Pour remédier aux problèmes qu’ils rencontrent, les locataires sont un tiers à vouloir bénéficier d’un service de caution et de défense juridique. Un tiers d’entre eux affirment également être intéressés par des services à la carte pour la recherche d’un bien à louer (qui ne seraient payés qu’en fonction des besoins). 32 % imaginent des tarifs préférentiels sur des services liés au logement (assurance habitation, crédit…).

Les attentes des Locataires des professionnels de l'immobilier

Article de : https://edito.seloger.com/actualites/france/80-des-locataires-et-proprietaires-sont-satisfaits-des-services-des-agents-immobiliers-article-32638.html

Découvrez les plus beaux châteaux cathares !

Le Pays Cathare est notamment connu pour ses châteaux qui se dressent sur le sommet des collines des Corbières. Partez à la découverte de ces forteresses qui ont incarné le catharisme au 13e siècle, en parcourant à la fois l’Aude et l’Ariège.

1. Le château de Quéribus

Quéribus est un château construit sur un éperon rocheux qui s’élève à 728 mètres, dominant le village de Cucugnan. Ce village ne vous sera sans doute pas inconnu, puisque l’auteur Alphonse Daudet y dépeint un curé, qui a par la suite été incarné par Fernandel. Ce château est considéré comme l’un des « cinq fils de Carcassonne » et a longtemps abrité des personnalités cathares. Pour le découvrir, vous pouvez séjourner à Perpignan, où vous devrez compter environ 70 à 150 € la nuit.

Quéribus
Le château de Quéribus s’élève à 728 mètres d’altitude. © biarn

2. Le château de Montségur

Montségur est sans doute le château cathare le plus connu de France, et pour cause, il véhicule plusieurs mythes et légendes qui interpellent. On a notamment pu entendre que le trésor des Cathares y serait caché, ou encore qu’il s’agit du château du Graal. Vu de l’extérieur, le château de Montségur fascine par son allure, puisqu’il se situe au sommet d’une montagne de 1 207 mètres d’altitude. Et s’il est aussi connu, c’est également pour son histoire, car il est notamment construit à l’emplacement d’un ancien village fortifié cathare, souvent qualifié de martyr. Au cours de la croisade contre les Albigeois, Montségur a en effet subi pas moins de 4 sièges. Lors du dernier en 1244, plus de 200 hérétiques ont été brûlés vifs. Pour séjourner à Montségur, prévoyez en moyenne 80 à 200 € la nuit.

Montsegur
Le château de Montségur fait l’objet de plusieurs mythes et légendes. © Joséphine

3. Le château de Peyrepertuse

Le château de Peyrepertuse est le plus grand des châteaux appartenant aux « cinq fils de Carcassonne », ce qui lui a valu le nom de « Carcassonne Céleste ». Ce château a été l’une des plus importantes places fortes cathares, avant d’être transféré à la couronne de France pour servir de garde-frontière. Le château de Peyrepertuse impressionne par ses dimensions : long de 300 mètres et faisant 60 mètres de large, il est aussi construit à 800 mètres d’altitude, et sa face sud domine une falaise de 40 mètres de hauteur. Pour visiter le château de Peyrepertuse, vous pouvez résider à Massac ou ses environs, pour environ 50 à 200 € la nuit.

Peyrepertuse
Ce château fait également partie des cinq fils de Carcassonne. © jeanphilippe delisle

4. Le château de Puilaurens

Construit durant le dernier tiers du 13e siècle, le château de Puilaurens est perché à 697 mètres sur un éperon rocheux, au sommet d’une crête calcaire. Troisième des « cinq fils de Carcassonne », il se situe sur la commune de Lapradelle-Puilaurens, dans l’Aude, et domine la vallée de Boulzane. Il a servi de refuge aux hérétiques cathares durant la croisade menée contre eux par le Roi de France, mais n’a jamais subi d’attaque. Pour loger à Puilaurens et ses environs, comptez entre 50 et 100 € la nuit.

Puilaurens
Le château de Puilaurens est l’un des mieux conservés des châteaux cathares. © william

Bon à savoir

Les cinq fils de Carcassonne sont 5 châteaux qui gardaient la frontière avec la couronne d’Aragon au 13e siècle. Ces forteresses résistèrent aux différents assauts menés par l’armée aragonaise. Il s’agit donc d’Aguilar, de Peyrepertuse, de Puilaurens, de Quéribus et de Termes.

5. Le château d’Arques

Le château d’Arques se situe à quelques kilomètres de Carcassonne. Contrairement à la plupart des autres châteaux cathares, il n’a pas été construit sur une butte ou un sommet de montagne, mais bel et bien au milieu d’une plaine. Construit au cours du 13e siècle, ce n’est donc pas un château cathare en tant que tel, mais le village d’Arques a quand-même été pillé au cours de la croisade contre les Albigeois. Vous pouvez réserver une location de vacances à Arques, en prévoyant 70 à 200 € la nuti en moyenne.

Arques
Le château d’Arques n’est pas un château cathare à proprement parler, mais il reste incontournable. © LianeM

6. Le château de Lastours

Lastours n’est pas formé par un château, mais plusieurs châteaux. Il s’agissait d’une importante seigneurie minière, et un centre incontournable du catharisme. Il est donc composé de 4 fortins construits sur des pitons rocheux à environ 300 mètres d’altitude. Ces quatre châteaux s’appellent Cabaret, Tour Régine, Surdespine et Quertinheux. Vous pouvez louer une villa à Lastours et ses environs, comptez en moyenne 80 à 200 € la nuit.

Lastours
Lastours est composé de 4 fortins. Ici, il s’agit de la Tour Régine. © Pablo Debat

7. Le château de Puivert

Aujourd’hui, on ne peut admirer que les vestiges du château de Puivert, car il a été pris d’assaut en 1210 par les troupes croisées. Il ne ressemble donc pas à celui des Cathares, puisqu’il a été reconstruit au 14e siècle à quelques pas de l’ancienne forteresse. Si vous souhaitez louer un logement à Puivert et ses environs, comptez 50 à 200 € la nuit.

Puivert
L’ancien château de l’époque cathare a été détruit en 1210. © Wikipedia

8. Le château de Villerouge-Termenès

Le château de Villerouge-Termenès se situe dans la commune du même nom, dans l’Aude. Il a été construit durant le 12e siècle afin de protéger les possessions de l’Archevêché de Narbonne, et fut ensuite occupé par les cathares qui s’y sont réfugiés pendant la croisade menée par Simon de Montfort. C’est également dans le château de Villerouge-Termenès que les derniers hérétiques furent brulés vifs, en 1321. Pour demeurer à Villerouge-Termenès et ses environs, comptez environ 50 à 150 € la nuit.

Villerouge-Termenès
Les cathares se sont réfugiés dans le château de Villerouge-Termenès durant une croisade. © Wikipedia

Bon à savoir

N’oubliez pas de réserver vos vacances en Pays cathare, afin de retracer l’histoire de ces forteresses à l’architecture et au passé extraordinaires.

Faut-il une autorisation pour installer une pompe à chaleur dans votre maison ?

Faut-il une autorisation pour installer une pompe à chaleur dans votre maison ?

Vous souhaitez changer le système de chauffage de votre maison en faisant installer une pompe à chaleur et vous vous interrogez sur les démarches administratives à réaliser.

Installer une pompe à chaleur = déclaration préalable auprès de votre mairie

L’installation d’une pompe à chaleur ayant pour conséquence de modifier l’aspect extérieur du bâtiment, elle doit faire l’objet d’une déclaration préalable de travaux auprès de la mairie de votre commune. Le dépôt en mairie de la déclaration préalable donne lieu à récépissé, mentionnant la date à laquelle les travaux pourront être entrepris. Le délai d’instruction de droit commun est d’un mois à compter du dépôt de votre demande. A l’expiration de ce délai, la décision de non-opposition à déclaration préalable est acquise et les travaux peuvent donc être réalisés. L’absence de déclaration préalable constitue une infraction qui peut être constatée par tous les officiers ou agents de police judiciaire ainsi que par tous les fonctionnaires et agents de la commune commissionnés à cet effet par le maire.

Bon à savoir

L’émergence sonore admise correspond à 5 décibels (A) en journée soit de 7 heures à 22 heures et de 3 dB (A) en période nocturne soit de 22 heures à 7 heures.

Une pompe à chaleur peut provoquer des troubles du voisinage !

Attention, l’installation d’une pompe à chaleur sur le mur extérieur d’une habitation peut causer des troubles du voisinage. Dans le cadre de son pouvoir de police, le maire est tenu de prendre toutes les mesures pour faire cesser les atteintes à la tranquillité publique telles que les bruits et troubles du voisinage ainsi que tout acte de nature à compromettre la tranquillité publique. Aussi, s’il est saisi par un administré, qui se plaint notamment du bruit de cette installation, le maire pourra faire constater le trouble par procès-verbal d’un agent assermenté. Dans ce cas et si aucune solution amiable n’est trouvée, le procès-verbal sera transmis au Procureur de la République en charge de poursuivre les infractions dénoncées.

Références juridiques

  • Article R. 421-17 du Code de l’urbanisme
  • Article R. 423-4 code de l’urbanisme
  • Article R. 423-23 du code de l’urbanisme
  • Article L. 424-8 du code de l’urbanisme
  • Article L. 480-1 du Code de l’urbanisme
  • Articles L. 2212- 2 du code général des collectivités territoriales
  • Article R. 1336-7 du Code la santé publique

Article de : https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/reglementations/faut-il-une-autorisation-pour-installer-une-pompe-chaleur-dans-votre-maison-article-32200.html