Les régions les plus et les moins chères de France

Résidence secondaire : les régions les plus et les moins chères de France

Dans l’Hexagone, le prix moyen d’une résidence secondaire s’élève à 237 200 €, mais de grandes différences persistent selon les régions. Île-de-France, Normandie, Aquitaine… les prix, région par région.

Résidence secondaire : en Île-de-France, il faut compter plus de 315 000 €

En France, le prix moyen d’une résidence secondaire s’élève à 237 200 €. Cependant, nous pouvons constater des écarts importants en fonction des différentes régions de l’Hexagone. Sans surprise, l’Île-de-France est la région la plus chère de France pour acquérir une maison secondaire : 315 400 € en moyenne, selon le baromètre LPI-SeLoger. La « région capitale » est suivie par l’Aquitaine (306 500 €), la région PACA (302 900 €) et le Poitou-Charentes (269 900 €), des régions notamment prisées pour leur littoral. Ensuite, on trouve la région Rhône-Alpes (249 300 €), « boostée » par ses nombreuses stations de montagne, la Bretagne (231 800 €), les Pays-de-la-Loire (220 200 €), le Nord-Pas-de-Calais (208 200 €) et enfin, la Basse-Normandie (203 500 €), portée par ses stations balnéaires très renommées, comme Deauville, Cabourg ou encore Granville.

Vidéo : les régions les plus chères pour acheter une maison secondaire

La Champagne-Ardenne est la région la moins chère de France

Pour trouver une résidence secondaire près du littoral à moins de 200 00 euros, il faut obligatoirement se tourner vers la Haute-Normandie (189 200 €) ou le Languedoc-Roussillon (165 500 €). Cependant, d’autres régions « intérieures » proposent également des prix compris entre 150 000 et 200 000 euros : l’Alsace (177 600 €), la Picardie (170 300 €) et le Centre-Val de Loire (162 400 €). Enfin, quelques régions proposent même des prix inférieurs à 150 000 €. C’est le cas de la région Midi-Pyrénées (143 100 €), de la Franche-Comté (139 900 €), de la Bourgogne (136 200 €), du Limousin (126 400 €), de l’Auvergne (110 800 €) ou encore de la Lorraine (110 400 €). De son côté, la région Champagne-Ardenne peut se targuer d’être la région la moins chère de France pour s’offrir une maison secondaire, avec un prix moyen de 100 500 €.

Résidence secondaire : les prix, région par région

RÉGIONS PRIX MOYEN
Ile-de-France 315 400 €
Aquitaine 306 500 €
Provence-Alpes-Côte d’Azur 302 900 €
Poitou-Charentes 269 900 €
Rhône-Alpes 249 300 €
Bretagne 231 800 €
Pays-de-la-Loire 220 200 €
Nord-Pas de Calais 208 200 €
Basse-Normandie 203 500 €
Haute-Normandie 189 200 €
Alsace 177 600 €
Picardie 170 300 €
Languedoc-Roussillon 165 500 €
Centre 162 400 €
Midi-Pyrénées 143 100 €
Franche-Comté 139 900 €
Bourgogne 136 200 €
Limousin 126 400 €
Auvergne 110 800 €
Lorraine 110 400 €
Champagne-Ardenne 100 500 €

Votre contrat d’assurance se transmet-il à l’acquéreur ?

Lorsque vous vendez un bien immobilier sur lequel un contrat d’assurance est en cours, sachez qu’il se transmet à l’acquéreur.

Le contrat d’assurance se transmet automatiquement à l’acquéreur

L’article L121-10 du code des assurances précise que lorsqu’un bien immobilier est vendu, le contrat d’assurance y afférent se transfert à l’acquéreur en même temps que la propriété du logement. Cela présente un intérêt majeur pour l’acquéreur. En effet, cela permet d’éviter qu’un sinistre survenant peu de temps après la signature de l’acte authentique ne soit pas financièrement couvert si l’acquéreur n’a pas eu le temps de souscrire un nouveau contrat d’assurance à son nom.

Bon savoir

Ce principe s’opère en cas de vente de la pleine propriété mais aussi en cas de cession d’usufruit ou de nue-propriété.

Comment le contrat est transmis lorsque le bien immobilier est vendu ?

Le transfert du contrat d’assurance est automatique en même temps que la propriété du bien immobilier. Il n’y a aucune formalité à accomplir pour l’acquéreur. Si l’acquéreur souhaite poursuivre ce contrat d’assurance pour l’avenir, il lui incombe de prendre contrat avec l’assureur afin que le contrat soit établi à son nom.

Références juridiques

  • Article L121-10 du code des assurances.
  • Cass. 1re civ., 10 juin 1986, n°84-17.087.

Article de : https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/vendre/vous-vendez-un-bien-immobilier-votre-contrat-d-assurance-se-transmet-il-l-acquereur-article-25899.html

1 Français sur 3 veut vivre au contact de la nature

Pour leur logement, les Français sont de plus en plus préoccupés par les problématiques environnementales. Ils sont également séduits par les objets connectés, malgré certaines réticences liées à la protection de la vie privée.

Habitat : les Français rêvent d’un espace ouvert à la nature

Une étude de l’Observatoire Promotelec des mutations dans l’habitat, réalisée avec l’Institut Sociovision, s’est intéressée aux attentes des Français concernant leur logement. Premier enseignement de cette enquête, la nature et l’écologie sont au cœur des préoccupations des Français. Ainsi, 29 % d’entre eux veulent que leur maison soit « un espace en contact direct avec la nature », tandis que 22 % désirent que leur habitat soit « un lieu de vie écologique ». Par ailleurs, cette étude fait un constat assez paradoxal : alors que les modes de vie deviennent de plus en plus nomades, les Français plébiscitent la maison et la stabilité. 94 % affirment aimer passer du temps chez eux. Pour 63 % des Français, la maison idéale doit être « un cocon chaleureux » et, pour 43 %, « un endroit protégé, dans lequel on se sent en totale sécurité ». Enfin, la maison idéale est « un lieu de partage et d’ouverture aux autres » pour 22 % des Français.

La technologie au service de la sécurité

Près d’un Français sur 2 (46 %) attend des bénéfices rationnels des objets connectés, notamment plus de sécurité et des économies d’énergie.

La domotique peine à s’imposer, malgré une image positive

Au premier abord, la maison n’est pas spontanément associée à la technologie, puisque seuls 15 % des Français envisagent aujourd’hui leur maison idéale comme « un espace high-tech et connecté ». De plus, seuls 11 % déclarent être équipés d’un système de vidéosurveillance connecté, 10 % d’un système de chauffage intelligent, 7 % de volets roulants connectés pilotables à distance, de même pour les enceintes connectées à commande vocale. Pourtant les objets connectés sont perçus positivement par les Français et de plus en plus de ménages sont convaincus qu’ils vont leur faire gagner du temps (69 %), et les aider à mieux organiser leur vie quotidienne (68 %). Ainsi, le pilotage à distance et à tout moment est plébiscité par 84 % des Français. Ils rêvent notamment d’un système de chauffage pilotable à distance (33 %), d’un système d’éclairage intelligent (30 %) ou encore d’un appareil électroménager « smart » (26 %).

Vidéo : 9 Français sur 10 se sentent bien dans leur maison

Objets connectés : les Français s’inquiètent pour la protection des données

Aujourd’hui, les Français sont prêts à opter pour des maisons intelligentes à condition qu’elles soient financièrement accessibles. Or, 83 % des Français pensent que ces objets sont encore « réservés à ceux qui en ont les moyens ». Parmi les autres freins au développement des objets connectés, on retrouve aussi la protection de la vie privée et l’impact sur la santé. 72 % des Français pensent que les objets connectés peuvent les espionner et 64 % qu’ils « génèrent des ondes mauvaises pour la santé », notamment pour les enfants. En outre, 52 % se demandent s’ils ne feraient pas d’eux des assistés dans leur propre maison. Rassurer et apporter des garanties sur la sécurité et le respect de la vie privée constituent donc un enjeu clé pour tous les fabricants et distributeurs d’objets connectés, dans la mesure où 70 % des Français veulent avoir « la certitude que les données recueillies ne puissent pas être volées ou transmises sans leur accord ».

Chiffres clés

Aujourd’hui, 43 % des Français considèrent encore les objets connectés comme « des gadgets »

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La taxe sur les logements vacants, qu’est-ce que c’est ?

La taxe sur les logements vacants, qu’est-ce que c’est ?

Il n’est pas toujours facile de trouver une location dans les grandes villes, pourtant, certains propriétaires laissent des biens inoccupés. Ils sont, en quelque sorte, rappelés à l’ordre par la « TLV ».

Qu’est-ce que la taxe sur les logements vacants ?

La TLV (Taxe sur les logements vacants) est une mesure incitant les propriétaires et usufruitiers à mettre en location un logement vide. Elle ne concerne que les biens situés en zones tendues, soit dans les villes de plus de 50 000 habitants ou présentant un fort déséquilibre entre l’offre et la demande. Les habitations sont dites vacantes lorsqu’elles sont non meublées et laissées inoccupées depuis au moins 1 an au 1er janvier de l’année d’imposition. La taxe est alors calculée à partir de la valeur locative :

  • 12,5 % la 1ère année où le logement est imposable.
  • 25 % à partir de la 2e.

Bon à savoir

Près d’1 logement sur 4 est inoccupé dans le centre de Paris ! Les grandes villes luttent contre ces biens vides ou dédiés à la location saisonnière.

Pour s’exonérer, il faut passer 90 jours/an dans son logement

Il ne suffit pas de faire un peu de déco, payer l’eau et l’électricité pour s’affranchir d’une dette auprès des services fiscaux. Le bien meublé est alors considéré comme résidence secondaire et le propriétaire sera redevable de la taxe d’habitation, majorée qui plus est, car il ne s’agit pas d’une résidence principale. Sa disparition à l’horizon 2020 ne change rien, car la « surtaxe » adossée aux résidences secondaires sera a priori maintenue, voire plus coercitive. Le propriétaire décidé à camper quelques jours dans son bien est lui aussi retoqué, il faut avoir passé 90 jours d’affilée dans le logement en moins d’un an.

Bon à savoir

Les villes n’apparaissant pas dans la liste des agglomérations soumises à la TLV peuvent imposer une autre forme de contribution appelée Taxe d’Habitation sur les Logements Vacants (THLV).

Et si un logement est en attente de location ou de vente ?

Si le logement concerné est en attente de location ou de vente, l’état ne va pas appliquer une double peine. Toutefois, le bien doit être au prix du marché, et le propriétaire devra justifier d’un suivi de ses démarches pour trouver un acquéreur ou un locataire. De la même façon, un dégrèvement pourra être appliqué sur un bien jugé précaire, mais il faut pour cela que le montant des travaux évalués soit supérieur à 25 % de la valeur du bien.

Article de : http://edito.seloger.com/conseils-d-experts/reglementations/la-taxe-sur-les-logements-vacants-qu-est-ce-que-c-est-article-25550.html

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Différence entre frais de notaire, frais d’acte et droits de mutation ?

Quelle différence entre frais de notaire, frais d’acte et droits de mutation ?

Quelle différence entre frais de notaire, frais d’acte et droits de mutation ?

Lorsqu’on achète un bien immobilier, on a coutume de dire qu’on paye des frais de notaire. En réalité, il faudrait plûtot parler de frais d’acte qui sont composés à plus de 80 % de droits de mutation ! Vous suivez ? Non ? Alors, on recommence…

Frais de notaire, frais d’acte et droits de mutation : quelle différence ?

Pour commencer, sachez que ce lorsque l’on parle de « frais de notaire » ou de « frais d’acte » ou encore de « frais d’acquisition » , on parle en réalité de la même chose, à savoir la somme que le notaire va percevoir lors de la signature de l’acte authentique de vente d’un bien immobilier. Ces frais sont appelés le plus couramment « frais de notaire », et pourtant ils ne sont composés que d’environ 8 % de la rémunération de ce dernier. 80 % de la somme que le notaire perçoit le jour de la signature de l’acte de vente est composée de droits de mutation, à savoir des taxes et impôts que le notaire va reverser au Trésor Public.

Bon à savoir

Le montant payé lors de la signature de l’acte de vente est une estimation, et vous pouvez recevoir un remboursement correspondant à la différence entre la somme payée et le montant réel lié aux frais de notaire.

Les frais de notaire composés à 80 % des droits de mutation

Les frais de notaire ou frais d’acte sont composés principalement des éléments suivants :

  • Les droits de mutation, à savoir les taxes versées au Trésor Public, qui sont réparties entre l’Etat et les collectivités locales. Ils représentent 80 % des frais de notaire. Ainsi, environ 4,5 % du montant de l’investissement est versé au département, 1,20 % est reversé à la commune, et l’Etat prélève, quant à lui, 2,37 % du montant de la transaction.
  • Les déboursés, à savoir les sommes acquittées par le notaire pour le compte de son client, et qui servent à rémunérer différents intervenants ou à payer les différents documents nécessaires à la réalisation de l’acte et sa sécurité. Ces déboursés représentent environ 10 % du prix de vente.
  • Les émoluments du notaire correspondent à environ 20 % du montant des frais d’acte qu’il perçoit. Ils sont strictement réglementés et fixés par décret.

Rien de mieux qu’une image pour comprendre d’un seul coup d’oeil !

Les frais de notaire ou frais d'acte

Les droits de mutation s’acquittent le jour de la signature de l’acte de vente

Les frais d’acte sont toujours versés par l’acquéreur le jour de la signature de l’acte de vente. Ils représentent 7 à 8 % du montant de la vente lorsqu’il s’agit d’un bien ancien et 2 à 3 % lorsqu’il s’agit d’un logement neuf. Notez qu’il est possible de diminuer le montant des frais de notaire de deux façons :

  • En payant les frais d’agence sans passer par le notaire, il s’agira donc de distinguer clairement dans le compromis de vente le prix net vendeur des frais d’agence.
  • En ventilant le montant du mobilier du prix d’achat du bien, car les frais de notaire seront alors calculés uniquement sur le prix du bien, et non sur celui du mobilier.

Bon à savoir

Les émoluments du notaire s’échelonnent entre 0,825 % et 4 % du prix de vente en fonction du montant de ce dernier. Utilisez le simulateur de frais de notaire pour savoir quelle sera la somme dont vous serez redevable.

Article de : http://edito.seloger.com/conseils-d-experts/acheter/quelle-difference-entre-frais-de-notaire-frais-d-acte-et-droits-de-mutation-article-25058.html

Acheter vendre viager

Le viager, est-ce vraiment intéressant ?

Vendre ou acheter un logement en viager ?

Avec le vieillissement de la population, le viager est devenu un enjeu fondamental de notre société. Mais quels sont les avantages de ce dispositif méconnu pour les vendeurs et les acheteurs immobiliers ?

Le viager, c’est quoi exactement ?

Même si la plupart des Français connaissent le principe global du viager, ses subtilités et son intérêt pour les vendeurs et les acquéreurs sont plutôt méconnus. Pourtant, ce dispositif revêt un véritable intérêt social et tend à se démocratiser. L’achat en viager consiste à verser une rente à vie au vendeur « crédirentier ». Le montant global de cette rente est calculé selon la valeur du logement et l’espérance de vie du vendeur, et peut se décliner en 2 parties : un capital (le « bouquet »), payé le jour de la vente notariée, et une rente viagère, qui sera versée par l’acheteur « débirentier » pendant toute la vie du vendeur. Ce dernier est donc assuré de percevoir un revenu jusqu’à son décès. Ainsi, le viager est un contrat « aléatoire » puisque la durée de vie du vendeur est inconnue. Cet aléa constitue un élément indispensable du contrat.

Bon à savoir

L’achat en viager permet de se constituer un patrimoine à un prix réduit, sans recours au crédit bancaire et avec une pression fiscale réduite.

Acheter un bien immobilier : quel est l’intérêt du viager ?

Selon Viagimmo, réseau national d’agences spécialistes du viager, alors que l’accession à la propriété est jugée de plus en plus difficile pour les Français (hausse des prix immobiliers, baisse du pouvoir d’achat, etc.), l’achat en viager est une solution idéale pour se constituer un patrimoine et sécuriser son avenir. En effet, dans le cadre d’un achat en viager occupé (95 % des cas), le prix de vente tient compte de l’occupation du logement par le vendeur. Cette décote d’occupation permet d’acheter à prix réduit tout en évitant le recours à un emprunt bancaire. L’acquéreur évite ainsi l’ensemble des coûts du crédit et peut donc se constituer un patrimoine immobilier progressivement dans le temps, en évitant une pression fiscale importante, d’éventuels impayés de loyer, des vacances locatives, ou des dégradations.

Le viager : avantages et inconvénients

Chiffres clés

Les viagers occupés représentent 95 % des achats des logements en viager.

Vendre en viager : un revenu complémentaire pour votre retraite

Le viager offre aux séniors la possibilité de rester chez eux et de conserver une bonne qualité de viepour leurs vieux jours, tout en disposant de revenus complémentaires. Pour ceux qui souhaitent profiter du confort des résidences médicalisées, la solution de la vente en viager libre (l’acheteur peut occuper ou louer le logement) est tout autant attractive. La rente versée à vie peut leur permettre de financer sereinement leur hébergement en maison médicalisée. La vente en viager permet aux séniors de bénéficier d’une pression fiscale atténuée. Le vendeur n’a à sa charge que la taxe d’habitation, la taxe foncière étant à la charge de l’acquéreur. Pour les impôts sur le revenu, le vendeur bénéfice d’un abattement substantiel sur la rente viagère selon son âge : 50 % s’il est âgé de 50 à 59 ans, 40 % de 60 à 69 ans et 30 % s’il est âgé de plus de 69 ans.

Viager : une fiscalité avantageuse

Pour les acheteurs en viager, les frais de mutation (frais de notaire) sont souvent divisés par deux, tandis que du côté des vendeurs, le dispositif leur permet de donner de leur vivant et ainsi d’éviter les frais de succession imputables à leurs descendants.

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Que faire en cas de recours abusif contre un permis de construire ?

Vous vous estimez victime d’un recours abusif ou infondé de la part d’un voisin contre votre permis de construire. Vous disposez d’un recours auprès du juge administratif.

Le juge administratif est compétent pour les recours abusifs

Lorsque le recours contre un permis de construire dépasse la protection des intérêts légitimes du requérant et qu’il cause un préjudice excessif au bénéficiaire du permis, ce dernier peut demander au juge administratif saisi du recours de condamner son auteur à lui allouer des dommages et intérêts.

Bon à savoir

La demande de recours peut être présentée pour la première fois en appel par un mémoire distinct.

Le caractère abusif du recours reste soumis à l’appréciation des juges

Pour établir le caractère abusif du recours contre le permis de construire, le juge étudie l’intérêt à agir des requérants (la proximité du requérant avec la construction faisant l’objet du permis) et la qualité des moyens invoqués (l’existence d’un préjudice réel et sérieux du fait de la construction prévue pouvant rendre illégal le permis de construire). Sachez qu’il est obligatoire de saisir le tribunal administratif par le biais d’un avocat.

Bon à savoir

Pour que le juge puisse calculer le montant de votre préjudice résultant d’un recours abusif contre votre permis de construire, vous devez lui fournir des estimations réalistes et précises des surcoûts provoqués par le recours abusif et l’instance.

Le permis de construire, une démarche simple mais très réglementée

Le permis de construire, une démarche simple mais très réglementée

Références juridiques

  • Article L600-7 du Code de l’urbanisme
  • Ordonnance n° 2013-638 du 18 juillet 2013 relative au contentieux de l’urbanisme
  • TA Lyon, 17 novembre 2015, n° 1303301
  • TA Bordeaux, 16 avril 2015, n° 1403072

Article de : http://edito.construire.seloger.com/conseils-d-experts/reglementations/que-faire-en-cas-de-recours-abusif-contre-un-permis-de-construire-article-24011.html

energies renouvelables

35 % des Français utilisent une énergie renouvelable

Que ce soit par simple conscience écologique ou pour faire des économies, les énergies renouvelables sont de plus en plus plébiscitées par les Français : 27 % ont l’intention de s’en équiper en 2018.

Plus de 9 Français sur 10 font confiance aux énergies renouvelables

Selon une étude menée par OpinionWay pour Qualit’EnR, association pour la qualité des énergies renouvelables, ces dernières sont bien connues des Français. Ils sont même 96 % à faire confiance à au moins une énergie renouvelable, pompe à chaleur et solaire thermique en tête (respectivement 81 % et 80 %). De plus, 35 % des Français déclarent qu’ils disposent dans leur résidence principale d’au moins un équipement utilisant des énergies renouvelables (+ 3 points sur 1 an), même si des écarts subsistent entre propriétaires (47 %) et locataires (10 %). Les personnes habitant une maisonsont beaucoup plus équipées (58 % des propriétaires et 24 % des locataires) que celles qui vivent en appartement (8 % des propriétaires et 4 % des locataires). Du côté des équipements possédés, les inserts bois arrivent en tête (13 %), suivis des poêles à bois (13 %) et des pompes à chaleur (9 %).

Français Confiance Energies Renouvelables
 Les Français font confiance à l’énergie solaire. © OpinionWay-Qualit’EnR

Energies renouvelables : 27 % des Français ont l’intention de s’équiper

Après avoir baissé en 2017, la part de Français ayant l’intention de s’équiper en énergies renouvelables repart à la hausse (27 %, + 5 points). Les équipements les plus plébiscités sont les panneaux photovoltaïques (14 %, + 4 points), les chauffe-eau solaires (13 %, + 3 points), les systèmes solaires combinés chauffage/eau chaude (13 %, + 5 points), et les pompes à chaleur (10 %). Dans l’hypothèse où ils produiraient de l’électricité grâce à des panneaux photovoltaïques, 88 % favoriseraient l’autoconsommation et seuls 10 % opteraient pour la vente de toute leur production. En revanche, les Français chercheraient de plus en plus des façons alternatives de gérer les excédents de production. Ainsi, 57 % les vendraient sur le réseau tandis que 21 % les vendraient ou les échangeraient avec d’autres consommateurs locaux. Enfin 10 % choisiraient de les offrir à des associations caritatives ou à Rénovation énergétique : les Français connaissent les aides de l’Etat

4 Français sur 5 estiment que leur facture en énergie est élevée

Alors que 4 Français sur 5 estiment que leur facture en énergie est élevée, équiper son logement en énergie renouvelable est considéré comme l’investissement financier le plus pertinent en 2018 (68 %), notamment chez les jeunes des moins de 35 ans (71 %). Au-delà de l’aspect environnemental (88 %), le choix d’une énergie renouvelable est motivé par la recherche de l’indépendance énergétique (85 %), du bien-être (85 %), et la perspective de réaliser des économies (74 %). Afin de faire baisser le montant de leurs factures, 84 % des Français profiteraient d’éventuels travaux de rénovation énergétique pour choisir des équipements en énergie renouvelable. Les aides qui peuvent être sollicitées sont assez largement connues des Français : ils sont 65 % à connaître le crédit d’impôt, 59 % le PTZ et 35 % les aides régionales. Néanmoins, 30 % des Français déclarent ne connaitre aucune de ces aides.

Français Equipés Energies Renouvelables
Les inserts et poêles à bois sont les équipements les plus installés. © OpinionWay-Qualit’EnR

Energies renouvelables : les Français favorables à leur développement

Les Français souhaitent voir se déployer les énergies renouvelables, en particulier le solaire thermique (90 %), le photovoltaïque (82 %), et les pompes à chaleur (82 %).

Article de : http://edito.seloger.com/actualites/france/chauffage-electricite-35-des-francais-utilisent-une-energie-renouvelable-article-24209.html

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location_meublee_vide_fiscalite

Location vide ou meublée ? Deux solutions possibles.

A chaque formule ses avantages et ses inconvénients.

Deux solutions s’offrent aux propriétaires souhaitant mettre leur logement en location : louer vide ou meublé. Les règles du bail et l’imposition des revenus diffèrent nettement entre ces deux choix.

Quelles sont les règles de bail d’une location vide ou meublée ?

Les obligations du bail ne sont pas les mêmes entre une location vide et une location meublée. Le bail d’une location meublée est plus souple et s’adapte à un public généralement plus jeune, souvent étudiant, à la recherche d’un appartement à louer pour une durée souvent courte.

  • Le bail d’une location vide

Le bail d’une location vide se fait pour une durée minimale de 3 ans. La rupture du bail est associée à un préavis de 6 mois avant échéance si le bailleur en est à l’initiative, et de 1 à 3 mois si c’est le locataire qui donne congé du logement.

  • Le bail d’une location meublée

Le bail d’une location meublée se fait pour une durée minimale de 1 an, pouvant être ramenée à 9 mois si le locataire est étudiant. La rupture du bail est associée à un préavis de 3 mois avant échéance si c’est le propriétaire qui en est à l’initiative, et de 1 mois lorsque la rupture est demandée par le locataire.

Location vide ou meublé : avantages et inconvénients

Bon à savoir

Lors d’une location vide, le propriétaire doit avancer une raison pour justifier sa demande de départ du locataire. Parmi les raisons courantes se trouve le fait d’habiter lui-même le logement, de le proposer à un membre de sa famille ou de le vendre.

A chaque bail d’habitation, une fiscalité !

Les revenus issus de la location du bien ne sont pas imposés de la même manière selon qu’il s’agisse d’une location vide ou meublée. Dans la déclaration de revenus, les loyers issus d’une location vide sont classés dans la catégorie des revenus fonciers, tandis que les revenus issus d’une location meublée sont classés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).

Dans le cas d’une location vide :

  • Si le propriétaire dispose de revenus fonciers inférieurs à 15 000 € par an et qu’il ne bénéficie d’aucun régime de défiscalisation lié à ces revenus, alors il relève du régime micro-foncier qui lui offre un abattement de 30 % sur ses revenus fonciers imposables. Si le propriétaire perçoit des revenus fonciers supérieurs à 15 000 €, bénéficie d’un régime de défiscalisation ou ne souhaite pas bénéficier du régime micro-foncier, il est imposé au « régime réel » qui n’offre aucun abattement mais prend en compte la déduction des charges payées par le propriétaire.

Dans le cas d’une location meublée :

  • Le propriétaire non professionnel, dont les revenus locatifs ne dépassent pas 32 900 € par an, est affilié au régime « micro-BIC » et bénéficie d’un abattement automatique de 50 % sur ses revenus imposables, avec une déduction minimale de 305 € par an. Il est assujetti à la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) dont le montant est fixé par les collectivités territoriales et atteint au minimum 214 € par an.

Bon à savoir

En plus de bénéficier d’une fiscalité plus légère, les locations meublées offrent également au propriétaire l’avantage de pouvoir fixer un loyer en moyenne 10 à 20 % plus élevé qu’en cas de location vide.

La location en meublé moins « stable » qu’une location vide

Dans une location en meublé les changements de locataire sont généralement plus fréquents et peuvent donc générer davantage de démarches et d’incertitudes pour le propriétaire. Le logement peut faire l’objet d’une période de vacance relativement longue après le départ rapide d’un locataire. Enfin, la location en meublé demande davantage de démarches administratives que la location vide, le propriétaire devant remplir des formulaires pour déclarer son activité commerciale en obtenant un numéro SIRET. Certains propriétaires de meublé réalisent ce travail administratif avec l’aide d’une agence immobilière, ce qui représente un coût additionnel.

 Article de : http://edito.seloger.com/conseils-d-experts/louer/location-vide-ou-meublee-chaque-formule-ses-avantages-et-ses-inconvenients-article-23301.html