Immobilier et crise sanitaire, où sont les bons plans dans les Pyrénées-Orientales ?

Acheter à Perpignan, bon plan ? Louer plus grand ? Et quel dispositif sanitaire pour les visites dans les Pyrénées-Orientales avec la crise sanitaire ?

Le secteur de l’immobiliser se porte plutôt pas mal en cette fin de confinement dans les Pyrénées-Orientales. En tout cas il sait s’adapter à la situation et propose quelques opportunités.

Notre invité : Fréderic Malquier président de la FNAIM 66, la Fédération Nationale de l’immobilier dans les Pyrénées-Orientales.

Le protocole sanitaire pour les visites : en couple, avec les enfants ?

Les visites de maisons ou d’appartements, à louer, à acheter ont pu reprendre en cette fin de confinement, dans les Pyrénées-Orientales comme ailleurs en France, mais dans quelles conditions ?

Fréderic Malquier :

“Le protocole sanitaire nous impose à faire seulement une visite par appartement ou par maison bref par logement, sur une demi-journée. On peut faire visiter, et là nous avons eu une tolérance qui a été acceptée par la Ministre du Logement, et qui nous autorise à visiter avec un couple, une personne est égal un couple, voir une famille. Donc toutes les personnes qui se posaient la question pour savoir si on pouvait visiter en couple avec des enfants, bref en famille, oui on peut visiter un seul bien par matinée ou par après-midi. Il faut être très vigilant par rapport à ça, c’est une règle qui s’applique aux particuliers et aux professionnels.”

Les Pyrénées-Orientales et les retraités : triangle d’or, montagne et littoral

On le sait nous sommes un département très attractif pour prendre soin de soi et trouver du soleil, du patrimoine, de la convivialité, bref un magnifique cadre de vie, à la retraite. Et ça se confirme.

Fréderic Malquier :

“Quand toutes les conditions sanitaires seront revenues à la normal, on aura également ce succès qui était confirmé depuis des années, et qui fait que notre département des Pyrénées-Orientales est une locomotive régionale voir française en terme d’attractivité des retraités. On le voit, nos clients ont en général plus de 50 ans pour toutes les recherches de maisons en périphérie de Perpignan, je pense au triangle d’or qui est au sud de Perpignan : Cabestany, Saleilles, Villeneuve de la Raho, je pense également à tout ce qui est Cerdagne et Capcir, les Albères, on a beaucoup de demandes, également sur la côte : Canet, Barcarès, Saint-Cyprien, ont une très forte attractivité en terme de retraités, parce qu’il fait bon vivre dans les Pyrénées-Orientales et c’est ce qui fait que notre marché immobiliser se porte très très bien.”

Acheter à Perpignan, bon plan ?

Perpignan ou périphérie voir village un peu plus éloigné, même si ça fait un peu de route, acheter un bien c’est avant tout se poser cette question fondamentale dans les Pyrénées-Orientales.

Fréderic Malquier :

“Perpignan est aujourd’hui la belle endormie qui je l’espère va se réveiller. Tous les indicateurs nous témoignent que Perpignan est une des villes où le prix au m² est le moins cher de toute la côte méditerranéenne. Donc aujourd’hui oui, il y a de bonnes opportunités à avoir, que ce soit pour investir dans la pierre à titre principal, secondaire ou de rentabilité.”

Confinement et locations : plus d’espace demandé et d’avantage en périphérie

Un premier confinement avec les moyens du bord, un deuxième différent et pour anticiper l’avenir, certaines personnes ont décidé de louer plus grand dans les Pyrénées-Orientales.

Fréderic Malquier :

“Depuis quelques années on voit une très très forte demande sur les extérieurs de Perpignan, les gens ont souhaité partir un petit peu de la ville de Perpignan pour habiter les extérieurs parce qu’ils souhaitaient avoir déjà un extérieur plus profitable, plus grand, des surfaces plus grandes avec une accessibilité au niveau des transports en commun. Depuis le confinement, on a constaté que les demandes locatives avaient progressées de 25% en termes de surfaces immobilières recherchées. Et cette surface également, pour les appartements, elle a progressé entre 115 et 150 %. Quand des gens avant voulaient habiter dans un 100 m² aujourd’hui ils veulent 115 ou 150 m². Donc vraiment on voit que le confinement a eu un effet de dynamisme certain, tant sur les locations que sur les transactions avec une envie d’avoir plus grand, d’avoir un extérieur plus profitable, plus sympathique, un intérieur plus cosy au cas où il y aurait un troisième confinement par exemple qui viendrait malheureusement ternir tout ça.”

Source : https://www.francebleu.fr/emissions/la-vie-en-bleu-le-dossier-du-jour/roussillon/immobilier-et-crise-sanitaire-ou-sont-les-bons-plans-dans-les-pyrenees-orientales?fbclid=IwAR2waiPB0YTIEe5Tol1Me-zN5w0Da6BcJbUVq1c4-903tJK-2v8WjAHlu5g