Montpellier, une ville propice à l’investissement locatif

Comptez 3 450 €/m², en moyenne, pour acheter à Montpellier

L’hyper-centre très dynamique et piéton, attire des populations de jeunes actifs et quelques étudiants. On a vu le marché se tendre sous leurs demandes. Dans les quartiers de l’Écusson, mais aussi des Beaux-Arts, Boutonnet, Comédie, autant de quartiers branchés ou à l’esprit plus « village », le prix au m² à Montpellier dans ce quartier avoisine les 4 000 € pour un bien rénové, et dépasse les 5 000 € pour des petites surfaces de type studio. Selon Catherine Callède, directrice de l’agence de chasse immobilière The Place To Be France, ces quartiers centraux représentent des investissements sécurisés qui permettent des taux d’occupation avoisinant les 100 %. « Il faut privilégier les biens à rénover et les surfaces de type de T2 pour s’assurer les meilleurs rendements ».

Où investir à Montpellier pour – de 3 000 €/m² ?

De nombreuses transformations et des projets de constructions neuves continuent de booster l’attractivité des quartiers voisins comme Port Marianne, le grand « préféré des étudiants et des amateurs des bords du Lez » ou encore la zone flambant neuve, Ovalie dans le quartier Croix-d’Argent. « Là bas, les prix au m²  ne dépassent pas les 3 000 €. Le bâti est essentiellement neuf et pensé pour le quotidien. Proximité de nombreux commerces, établissements scolaires, écoles et crèches, tout est fait pour le confort au quotidien… ». Le tout, près du stade !

Margaux, la responsable biens d’investissement, nous décrit une chasse réussie dans ce quartier en pleine expansion, situé à 15 minutes du centre-ville et desservi par deux lignes de tram. « Nous avons déniché pour nos clients Clémence et Martin, deux jeunes investisseurs, un très joli appartement traversant de 3 pièces, offrant un coin nuit avec une petite suite parentale, une chambre d’enfant et un balcon ». Ce bien de 74 m², confortable, aux finitions de qualité a été acquis par le couple au prix de 215 000 €. Il est actuellement loué 950 € par mois charges comprises. « Nos clients, basés à Paris, souhaitent se réserver la possibilité d’y habiter dans quelques années. Ils ont donc fait le choix d’un appartement fonctionnel, agréable à vivre et facile à louer »

 

A quel prix acheter dans l’ hyper-centre de à Montpellier ?

Margaux décrit également un autre projet réalisé pour un couple de clients souhaitant installer leur fille dans l’hyper-centre. « Nous avons fait une petite trouvaille : un appartement entièrement à rénover de 43 m², dans le très prisé quartier des Beaux-Arts ». Pour un prix d’achat de 3 225 €/m², et une enveloppe de travaux de 40 000 €, ils ont transformé ce deux pièces « en petit bijou ». Pour une enveloppe totale de 179 000 €, « ce bien est un placement sécurisé qui pourra se louer 800 € par mois, dès le départ de leur fille étudiante ! », explique Margaux. De quoi économiser sur le long terme et s’assurer une belle plus-value en cas de revente !

Source : https://edito.seloger.com/actualites/villes/montpellier-une-ville-propice-a-l-investissement-locatif-article-45922.html

Un pouvoir d’achat immobilier au plus haut niveau de l’histoire de la Ve République

Malgré la hausse continue des prix de l’immobilier, les Français peuvent acheter en 2021 plus grand qu’il y a 50 ans. Ainsi, le pouvoir d’achat immobilier des Français se maintient depuis 2017 à des niveaux supérieurs à 60 m2 pour un revenu disponible médian des ménages équivalent à 2 525 € aujourd’hui. Soit un pouvoir d’achat immobilier avec le niveau le plus élevé de la Ve République. « Cette situation s’explique par un environnement des taux d’emprunt immobilier à des niveaux historiquement bas depuis quelques années (inférieur à 2 % depuis 2017). Ce qui a suffi pour neutraliser la hausse de prix (+ 14,5 %) plus importante que celle de revenus (+ 11,2 %) pendant la période », explique Barbara Castillo Rico, Responsable des études économiques chez Meilleurs Agents. A contrario, 1982 a enregistré le pire record pour le pouvoir d’achat des ménages français puisque cette année-là, il atteint son plus bas niveau de la Ve République avec seulement 24 m2. La conséquence des 2 chocs pétroliers et de la forte inflation qui en a découlé et un taux d’intérêt à 18 %. A noter également que pendant la 2e partie des années 80, les prix vont augmenter de 60 % en 8 ans.

L’euphorie immobilière des années 90

Dans les années 90, la situation s’inverse. Les revenus augmentent plus fortement que les prix, qui restent stables, avec 16 % contre 1 %. Quant aux taux d’emprunt, ils continuent de diminuer : 9,3 % en 1993 jusqu’à 5,2 % en 1999. Les ménages français vont ainsi gagner pas moins de 23 m2 et atteindre 64 m2 de pouvoir d’achat immobilier. Une situation qui ne va cependant pas durer face à la flambée de l’immobilier dans les années 2000, qui sera elle-même stoppée par la crise des subprimes. En 2008, l’Europe est ainsi touchée par la crise financière initiée aux États-Unis résultant du financement immobilier généralisé aux ménages les moins solvables. Cette crise va freiner la forte augmentation de l’indice des prix de l’immobilier en France, qui perd -7,2 % en 1 an avec un volume de transactions annuel particulièrement bas qui frôle les 500 000 transactions en 2009. Un chiffre bien loin des plus d’1,2 millions de transactions atteints en 2021.

 

Source : https://www.journaldelagence.com/1202824-un-pouvoir-dachat-immobilier-au-plus-haut-niveau-de-lhistoire-de-la-ve-republique

Un marché du logement résistant à toute épreuve

 

Le secteur d’activité du logement ancien est un de ceux qui a le mieux traversé la crise. Le marché est tiré par une très forte demande, elle-même soutenue par des taux d’intérêts de crédit au plus bas. D’après la Banque de France, hors renégociations de crédit, les taux des crédits affichent ainsi une moyenne de 1,08 % en juillet 2021. En plus des revenus des ménages qui ont bien résisté pendant la pandémie grâce à l’intervention de l’État, ces taux de crédits au plus bas constituent un facteur de soutien important du marché. Avec une croissance de 6 % prévue en 2021, un pouvoir d’achat par unité de consommation et un nombre d’emplois salariés désormais supérieurs à leurs niveaux d’avant crise, l’économie française a réussi à affronter la tempête.

En conséquence, le volume de ventes est historiquement élevé, à 1 208 000 ventes sur les 12 derniers mois à fin août. Un record absolu ! Les mois de juin et juillet 2021 ont ainsi constitué des records de ventes sur un mois. Les ventes de chacun des 8 premiers mois de 2021 ont été supérieures à celles de 2019 et qui était déjà une année record, et ce malgré le troisième confinement au printemps 2021. Il ne fait désormais plus de doute que le nombre de ventes battra un record pour l’ensemble de l’année 2021, a priori entre 1 150 000 et 1 200 000 ventes.

Une nouvelle morphologie du marché

La crise sanitaire et la mise en place du télétravail à plus grande échelle ont entraîné de nouvelles aspirations, notamment chez les citadins, en quête d’un meilleur logement et d’un cadre de vie plus agréable. Les critères des acheteurs ont évolué, et les maisons et logements avec extérieur sont désormais plébiscités. Avec ce changement de morphologie du marché, on assite à une redistribution de la dynamique des prix. Contrairement aux années précédentes, les maisons voient désormais leurs prix augmenter plus vite que les appartements avec + 6,6 % contre + 6,0 % l’an passé. C’est particulièrement vrai en Île-de-France où les maisons voient leur prix augmenter de + 7,3 % contre + 2,0 % pour les appartements.

Les villes moyennes : les grandes gagnantes

De manière générale, les prix connaissent une forte hausse en 2021 avec + 6,2 % en France sur un an, à fin septembre 2021. Presque tous les territoires sont concernés, à l’exception de Paris qui marque toujours le pas avec – 0,4 %. En province, la hausse est quant à elle de + 7,2 % sur un an. Là encore, la crise sanitaire a laissé des traces.

Les villes moyennes ainsi que les stations balnéaires sont ainsi dans l’ensemble encore plus attractives que le reste du territoire : parmi les 50 plus grandes villes de France, la palme de la plus forte hausse revient à Brest (2 168 €/m2) avec une hausse de prix de + 21 % sur un an ! D’autres villes sont très dynamiques : Orléans (+ 15 %), Angers (+ 15 %), Caen (+ 14 %), Le Havre (+ 12 %), ainsi que Reims (+ 12 %).

A noter que les régions Bretagne (+ 14,8 %), Pays de la Loire (+ 10,8 %) et Normandie (+ 10,2 %) sont celles qui voient leurs prix augmenter le plus sensiblement.

Si la dynamique de Paris s’est interrompue, elle conserve tout de même de nombreux atouts et notamment une attractivité culturelle et économique. Grâce à la reprise à venir du tourisme et des achats de la clientèle étrangère, elle ne devrait donc pas voir ses prix baisser significativement.

MaPrimeRénov’, prêt aidé… les nouveautés 2022 en matière de rénovation énergétique

Simplifier et changer d’échelle. Voici le double objectif fixé par le gouvernement, pour 2022, en matière de rénovation énergétique des logements. Alors que MaPrimeRénov rencontre un succès inattendu auprès des Français et contribue à la massification du nombre de rénovations dans le parc résidentiel privé, l’exécutif veut aller plus loin. D’abord parce que beaucoup de ménages ont encore du mal à passer à l’acte. Soit par manque de moyens, soit parce qu’ils ne savent pas où trouver des conseils. Engager des travaux dans son logement n’est jamais une mince affaire et le secteur de la rénovation énergétique est régulièrement pointé du doigt pour les pratiques abusives ou les malversations de quelques margoulins. La peur des arnaques bloque bon nombre de propriétaires.

Pour remédier à cela, le gouvernement va d’abord simplifier leurs démarches, en lançant le 1er janvier 2022 un tout nouveau service public de la rénovation énergétique. Baptisé “France Rénov”, il sera totalement gratuit et s’articulera autour d’un site internet dédié, d’une plateforme téléphonique, ainsi que d’un réseau de 450 guichets répartis sur tout le territoire. Ce service réunira sous une même bannière les conseillers du réseau FAIRE, jusqu’ici animé par l’Ademe, et les opérateurs de l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Objectif : accompagner les Français de bout en bout de leur projet en leur apportant des conseils neutres et personnalisés, afin de les encourager à se lancer.

Des Accompagnateurs Rénov’ pour orienter les ménages

La seconde problématique du gouvernement est de mettre l’accent sur les rénovations ambitieuses. Car pour l’heure, 86% des travaux subventionnés par MaPrimeRénov’ sont des rénovations mono-gestes, majoritairement des remplacements de chaudière (72%). Déjà mise en lumière par les magistrats de la Cour des comptes, cette question de l’efficience énergétique du dispositif vient d’ailleurs à nouveau d’être soulevée dans le rapport de France Stratégie et l’Inspection générale des finances sur l’évaluation des mesures contenues dans le plan de relance économique. Selon le comité, le gain énergétique relatif aux travaux validés par l’Agence nationale de l’habitat (soit les travaux ayant bénéficié de MaPrimeRénov’) durant le premier semestre 2021 s’élèverait à 1,7 térawatt-heure. C’est certes deux fois plus que pour les travaux validés en 2020… Mais cela ne représente que 0,4% de la consommation énergétique du parc de résidences principales. Au total, seules 0,1% des rénovations financées ont été globales.

A partir de l’an prochain, de nouveaux acteurs vont donc faire leur entrée en jeu : les “Accompagnateur Rénov”. Ces tiers de confiance, sorte de chefs d’orchestre des travaux, auront pour mission d’orienter les ménages vers un parcours de travaux ambitieux. Ils pourront notamment conseiller les propriétaires sur la nature des travaux à réaliser, aiguiller vers des artisans qualifiés, monter un plan de financement afin d’obtenir des aides publiques, etc. Notons que le recours à ces Accompagnateurs Rénov’ sera gratuit pour les ménages modestes et très modestes et certainement payant pour les autres… Et qu’il deviendra obligatoire à partir d’un certain montant de travaux à compter de janvier 2023. L’ensemble des modalités encadrant ce recours seront précisées par un décret.

Des aides renforcées pour les rénovations globales

Côté aides, le gouvernement prévoit aussi quelques ajustements. En premier lieu, les barèmes de MaPrimeRénov’ resteront stables en 2022, hormis une légère revalorisation du forfait accordé pour l’installation de foyers fermés et d’inserts à bois. En revanche, le choix a été fait de modifier les conditions d’éligibilité pour se concentrer sur les logements plus anciens. A partir du 1er janvier, seuls les logements achevés depuis plus de 15 ans pourront bénéficier de MaPrimeRénov’, alors que tous les logements de plus de 2 ans pouvaient en bénéficier jusqu’ici. Autre évolution : le programme Habiter Mieux Sérénité de l’Anah, qui subventionne les rénovations globales des ménages modestes et très modestes, va laisser place à une nouvelle déclinaison de MaPrimeRénov’.

“MaPrimeRénov’ Sérénité” – c’est son petit nom – sera elle aussi réservée aux ménages modestes et très modestes et conditionnée à un gain énergétique de 35% minimum. Cette prime couvrira jusqu’à 50% des travaux, dans la limite de 30.000 euros (pour une aide plafonnée à 15.000 euros). Dans un premier temps, elle ne sera cumulable qu’avec les aides locales versées par les collectivités et avec les bonus de primes accordés par l’Anah lorsque le logement rénové sort des classes “passoires thermiques” (les classes F et G de diagnostic de performance énergétique) ou lorsqu’il atteint le label BBC (Bâtiment basse consommation). Mais elle deviendra également cumulable avec les primes des certificats d’économies d’énergie (CEE) à l’été 2022, et notamment avec le “Coup de pouce rénovation globale”. Ce qui n’était pas le cas pour le programme Habiter Mieux et qui devrait sensiblement augmenter le taux de subvention.

Un nouveau prêt avance rénovation

Dernier étage de la fusée : le gouvernement veut que tous les ménages aient accès à l’emprunt pour financer le reste à charge de leurs travaux, c’est-à-dire la somme qu’il leur reste à payer une fois toutes les aides déduites. Certains propriétaires, notamment parmi les plus âgés, ont encore du mal à se voir accorder des crédits classiques. La loi Climat et résilience a ainsi ouvert la possibilité que l’Etat puisse apporter une garantie publique aux banques qui distribueraient le “prêt avance rénovation”. Cette avance – que Capital vous présentait en mai dernier – permet aux ménages emprunteurs de financer leur reste à charge et de ne rembourser que les intérêts dans un premier temps. Le capital est quant à lui soldé au moment de la vente de leur logement ou dans le cadre d’une succession. Pour l’heure, deux réseaux bancaires se sont engagés à le distribuer : le Crédit Mutuel et la Banque Postale. Des discussions seraient engagées avec d’autres banques, selon l’exécutif.

 

Source : https://www.capital.fr/immobilier/maprimerenov-pret-aide-les-nouveautes-2022-en-matiere-de-renovation-energetique-1418329

Crédit immobilier : les taux toujours aussi attractifs !

Les taux de crédit à leur plus bas niveau en septembre

Au troisième trimestre 2021, le taux de crédit moyen s’est stabilisé à son plus bas niveau jamais constaté jusqu’alors, soit 1,05 %, alors qu’il atteignait 1,15 % en décembre 2020. Dans le détail, le taux moyen atteint 0,87 % sur 15 ans, 0,99 % sur 20 ans et 1,16 % sur 25 ans. Malgré la reprise de l’inflation et la montée des risques de défaut d’une partie des emprunteurs, les banques maintiennent donc les conditions des crédits octroyés à des niveaux très favorables pour soutenir la demande de crédits des particuliers. Nous pouvons également constater que les emprunteurs les plus aisés peuvent obtenir un taux moyen inférieur à 1 %, alors que le rythme de l’inflation s’est établi à 1,25 % en septembre. Aujourd’hui, 80 % des emprunteurs bénéficient des crédits à des taux inférieurs à l’inflation. De leur côté, les emprunteurs qui ne présentent pas les meilleurs profils (revenus bas, peu d’apport personnel…) ont bénéficié d’une baisse de taux bien plus rapide que les autres emprunteurs, sur les durées les plus longues.

Les taux de prêt immobilier en septembre 2021

Durée d’emprunt Taux moyen
15 ans 0,87 %
20 ans 0,99 %
25 ans 1,16 %

 

Près de 60 % des emprunts sont souscrits sur plus de 20 ans

La durée des prêts immobiliers accordés par les établissements bancaires continue de s’allonger. Au 3e trimestre 2021, la durée moyenne était de 233 mois, contre 230 mois au 2e trimestre 2021. Depuis décembre dernier, la durée moyenne s’est accrue de 5 mois. Cette augmentation de la durée d’emprunt, constatée depuis le début de l’été 2020, permet d’absorber les conséquences de la hausse des prix des biens immobiliers qui s’accentue au fil des mois. Elle permet également de contenir les taux d’effort sous le seuil des 35 %. Dans le détail, 58,5 % des emprunts sont accordées sur une durée comprise entre 20 ans et 25 ans. En revanche, la part de la production à plus de 25 ans s’établit au niveau le plus bas constaté jusqu’alors (0,1 % en septembre 2021). Enfin, 25,6 % des emprunts sont souscrits sur une durée comprise entre 15 et 20 ans et 11,2 % sur une durée comprise entre 10 et 15 ans.

CHIFFRES CLÉS

Les emprunts sur moins de 10 ans constituent seulement 4,2 % de la production en septembre 2021.

 

L’indicateur de solvabilité se maintient à haut niveau

Si la hausse du coût des opérations réalisées par les ménages ralentit lentement depuis le début de l’année, elle reste rapide. Elle a augmenté de 3,6 % sur les 9 premiers mois de 2021, contre 4,3 % en 2020. Néanmoins, les revenus des ménages, qui accèdent à la propriété, augmentent près de quatre fois moins vite qu’en 2020. Ils se sont accrus de 0,7 % sur les 9 premiers mois de 2021, contre une hausse de 2,7 % en 2020. De son côté, le coût relatif progresse encore au 3e trimestre 2021 pour s’établir à son niveau le plus élevé constaté jusqu’à présent, soit 4,6 années de revenus contre 4,3 années de revenus un an plus tôt. Enfin, l’indicateur de solvabilité de la demande se maintient à haut niveau grâce aux conditions de crédit excellentes. Il rejoint progressivement les niveaux élevés constatés au milieu des années 2010, notamment grâce à la hausse de l’apport personnel et à un recours au crédit immobilier moins intense que par le passé.

CHIFFRES CLÉS

Après plusieurs mois de progression rapide, le rythme d’évolution de la production de crédit ralentit avec une baisse de 7,3 % sur un an.

Source : https://edito.seloger.com/actualites/france/credit-immobilier-taux-toujours-attractifs-article-45328.html

Acheter avec travaux : 8 futurs acquéreurs sur 10 se déclarent prêts à le faire !

Des travaux qui ne rebutent plus les futurs acheteurs

Alors qu’une étude montrait encore récemment que, pour 6 Français sur 10, faire des travaux chez soi est un plaisir, qu’en est-il des porteurs d’un projet d’achat d’un logement ? Une enquête SeLoger indique que plus de 8 futurs acheteurs sur 10 se disent prêts à faire se porter leur choix sur un bien nécessitant des travaux et la proportion monte même à 92 % auprès de ceux qui occupent un logement à titre gratuit. Il ressort également de cette enquête que, si la motivation principale des futurs acquéreurs d’un bien avec travaux demeure la possibilité (pour 51 % d’entre eux) d’aménager leur logement à leur goût, le fait de le payer moins cher, sans toutefois devoir faire de concessions quant à sa localisation, séduit 47 % d’entre eux. Enfin, 59 % des porteurs d’un projet d’achat immobilier financeront leurs travaux en utilisant leur épargne.

Des aides à la rénovation (parfois encore) méconnues

D’après l’enquête SeLoger, une majorité de futurs acheteurs d’un logement auront recours à leur épargne pour couvrir tout ou partie des frais occasionnés par les travaux devant être réalisés. Pour autant, les aides financières publiques sont envisagées par 26 % des porteurs d’un projet d’achat immobilier. À la lecture de notre étude, il apparaît d’ailleurs que 71 % des futurs acheteurs ne passeraient pas à l’action sans avoir, au préalable, minutieusement étudié les – éventuelles – aides au financement des travaux. De plus, alors que 6 candidats à l’achat sur 10 déclarent s’informer régulièrement sur les aides auxquelles ils pourraient prétendre. 41 % des futurs acquéreurs avouent ne pas se renseigner sur ces aides et 46 % de ceux-ci pensent d’ailleurs – à tort ou à raison – ne pas y avoir droit. Enfin, 37 % des futurs acquéreurs qui font l’impasse sur les aides financières publiques à la rénovation agissent de la sorte parce qu’ils ignorent où chercher l’information qui pourrait leur être utile. Au final, à peine 6 % de ceux qui ne se renseignent pas au sujet des aides, dont ils pourraient pourtant invoquer le bénéfice, déclarent ne pas être réellement intéressés.

BON À SAVOIR
  • La performance énergétique est un critère important pour 90 % des futurs acquéreurs.
  • Près de 8 acquéreurs sur 10 s’intéressent au DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) avant de visiter un logement.
  • 82 % apprécieraient d’être accompagnés dans leur recherche de financement.

MaPrimeRénov’ : une cote de popularité qui augmente

Calculée à partir des revenus de celui – ou de celle – qui désire en bénéficier et du gain écologique résultant des travaux réalisés, MaPrimeRénov’ est une aide à la rénovation énergétique dont l’efficacité n’est plus à prouver. Rien d’étonnant, donc, à ce qu’elle ait séduit bon nombre de Français. Il est d’ailleurs intéressant de constater que les candidats à l’achat d’un logement sont de plus en plus nombreux à en avoir entendu parler. De 48 % d’entre eux en février dernier, la proportion de futurs acheteurs qui connaissent l’existence de MaPrimeRénov’ est passée à 53 %. De plus, 32 % des futurs acquéreurs d’un bien immobilier n’ignorent pas que le champ d’application de cette aide à la rénovation énergétique a été élargi. En effet, peuvent désormais y prétendre les propriétaires-bailleurs. Enfin, pour ⅓ des candidats à l’acquisition d’une habitation, cette prime aura un impact incontestable sur leurs projets.

Vers davantage de simplification pour les aides

« La rénovation énergétique des logements est un des axes majeurs de la politique de transition écologique du gouvernement. Comme le montre l’enquête, les ménages sont très attentifs aux aides qu’ils peuvent recevoir pour rénover leur logement et améliorer leur confort. Nous avons pu le mesurer aussi : 70 % des bénéficiaires de MaPrimeRénov ont déclaré que sans cette aide ils n’auraient pas fait de travaux de rénovation énergétique. MaPrimeRénov a trouvé son public ! » indique Emanuelle Wargon, Ministre du logement. « Avec elle, nous avons réellement fait décoller la rénovation énergétique dans les logements : en effet cette aide devrait bénéficier à 700 000 ménages en 2021. Recentrée sur les travaux qui réduisent le plus les consommations énergétiques, elle est plus efficace et plus juste en soutenant particulièrement les ménages aux revenus modestes (80 % des aides sont attribuées à des ménages parmi les 40 % les plus modestes). La loi Climat & Résilience permet aussi maintenant d’amplifier la rénovation énergétique avec l’interdiction progressive de la location des logements les plus énergivores. Demain nous allons encore simplifier l’accès aux aides, harmoniser un service public sur tout le territoire et proposer un meilleur accompagnement aux ménages ».

« Demain nous allons encore simplifier l’accès aux aides » déclarait Emmanuelle Wargon, Ministre du logement

Source : https://edito.seloger.com/actualites/france/acheter-travaux-8-futurs-acquereurs-10-se-declarent-prets-a-faire-article-44263.html

Immobilier résidentiel : vers une année record en termes d’investissement

Avec plus de 6 milliards d’euros investis en 2020 et une hausse de 55 % par rapport à 2019, le marché français de l’immobilier résidentiel avait déjà atteint tous les records. Représentant 19 % de l’ensemble des sommes engagées en France, les logements étaient ainsi devenus la deuxième classe d’actifs immobilière la plus prisée des investisseurs, loin derrière les bureaux (18,2 milliards), mais devant les commerces (4,5 milliards) et l’immobilier industriel (3,6 milliards).

« Le 1er semestre 2021 a permis de conforter cette deuxième place, et même de creuser l’écart avec les commerces et l’industriel. Ainsi, les ventes en bloc ont dépassé les 4 milliards d’euros, soit une part de 30 % et une forte hausse de 34 % par rapport au 1er semestre 2020. Cette performance est déjà supérieure à celle de 2017, 2018 et 2019 sur une année entière », annonce Matthieu Garreaud, codirecteur du département Investissement chez Knight Frank France. A noter tout de même que les volumes investis auraient pu encore être plus importants si le marché n’avait pas été confronté à un manque d’offres. En réalité, le partenariat signé entre AXA et IN’LI, portant sur 5 900 logements existants et près de 4 000 logements neufs en région parisienne pour une valeur approchant les deux milliards d’euros, a représenté à lui seul près de la moitié des sommes investies en France sur le premier semestre 2021.

Un marché boosté par le neuf et freiné par les résidences gérées

C’est l’Ile-de-France qui a investi le plus dans le résidentiel. « Contredisant les idées reçues sur un affaiblissement de la région capitale, celle-ci a concentré 80 % de l’activité au 1er semestre 2021, témoignant de la confiance des investisseurs à l’égard du marché immobilier francilien. Gonflée par le partenariat entre IN’LI et AXA, la part élevée de l’Ile-de-France reflète également la pénurie de logements et traduit l’opportunité que représente pour les investisseurs le développement d’une offre neuve répondant aux besoins de la population », souligne Antoine Grignon, codirecteur du département Investissement. Les VEFA ont du reste concentré 40 % de l’ensemble des sommes investies sur le marché résidentiel de l’Ile-de-France au 1er semestre 2021, contre 42 % en moyenne en France et 48 % en province. Pour cette dernière, c’est la région Auvergne-Rhône-Alpes qui arrive en tête en termes de volume investis. Sur les 4 milliards d’euros investis sur le marché français du logement au 1er semestre 2021, seuls 5 %, soit un peu plus de 200 millions d’euros, ont concerné des résidences gérées contre 15 % en 2020.

Une amélioration de la situation économique et sanitaire

Depuis le début de la crise sanitaire, le résidentiel a été l’un des segments les plus solides du marché immobilier français et il devrait le rester dans les mois à venir. Les ventes dans l’ancien devraient ainsi rester dynamiques pour les particuliers grâce notamment à des conditions d’emprunt très favorables, et ce malgré des prix orientés à la hausse dans l’ancien comme dans le neuf. Quant aux investisseurs institutionnels, leur attirance pour la pierre devrait également se maintenir. « Après une année 2020 exceptionnelle, l’importance des sommes engagées au 1er semestre et des liquidités à investir annoncent même une nouvelle année record, sur fond d’amélioration de la situation économique et sanitaire. La seule limite à la progression des volumes investis tient à la rareté de l’offre, qui accentue la concurrence entre investisseurs et maintient les taux prime à leur niveau plancher », conclut Matthieu Garreaud.

 

Source : https://www.journaldelagence.com/1197827-immobilier-residentiel-vers-une-annee-record-en-termes-dinvestissement

Immobilier : quels les sont les nouveaux critères des acquéreurs en cette rentrée 2021 ?

Après trois confinements, les maisons ont, plus que jamais, le vent en poupe ! Selon un ensemble d’études réalisées par OpinionWay pour SeLoger auprès de 3 000 particuliers ayant pris rendez-vous avec un agent immobilier, plus de la moitié des acquéreurs recherche une maison, tandis que les appartements n’attirent désormais qu’un acquéreur sur quatre« Les maisons sont particulièrement prisées par les 35-49 ans et les foyers concernés par le télétravail. C’est également davantage le cas des Franciliens qui cherchent une nouvelle résidence principale pour quitter l’Île-de-France. La recherche de maison concerne 70 % d’entre eux », indique Caroline de Gantès, Country Manager Director de SeLoger. Ceux qui ne peuvent prétendre à l’achat d’une maison avec jardin, se tournent vers les appartements avec un balcon ou une terrasse. Dans tous les cas, 94 % des acquéreurs de résidence principale désirent un espace extérieur.

Les petites villes privilégiées

Autre enseignement de l’enquête : les acheteurs se détournent progressivement des grandes villes.  Un tiers des acheteurs recherchent un bien dans une ville de moins de 20 000 habitants, soit trois fois plus qu’il y a un an, et près d’un acquéreur sur cinq recherche en zone rurale, soit quatre fois plus qu’il y a un anA noter tout de même que 9 acheteurs sur 10 comptent rester dans la même région que celle dans laquelle ils habitent actuellement, exceptés les Franciliens qui semblent, quant à eux, moins attachés à leur région. « Aujourd’hui, les ménages, qui quittent les grandes métropoles, ont entre 30 et 45 ans, conservent leur emploi et veulent que leurs enfants fassent de bonnes études. Ils s’installent donc le long du réseau SNCF pour être à 1 heure d’une métropole et portent une attention particulière à la connexion internet de leur logement », décrypte le sociologue Jean Viard.

Une pièce en plus pour le télétravail

Travail à la maison oblige, les acquéreurs souhaitent une pièce supplémentaire pour y installer leur bureau ! Parmi les acheteurs intéressés par les biens anciens ou qui hésitent entre le neuf et l’ancien, 81 % sont d’ailleurs prêts à effectuer des travaux. Ce qui les motive : la possibilité de pouvoir aménager leur logement comme ils le souhaitent, mais également l’opportunité de payer leur logement moins cher, sans pour autant faire de concession sur la localisation. Néanmoins, les acquéreurs semblent avoir les moyens de leurs ambitions. Et l’optimisme règne ! 24 % des acquéreurs et 21 % des vendeurs estiment ainsi que leur pouvoir d’achat va s’améliorer d’ici la fin de l’année. 53 % des acquéreurs et 56 % des vendeurs misent, quant à eux, sur une stabilité. Il s’agit du plus haut niveau jamais enregistré depuis le début de la crise sanitaire, celui étant respectivement à 11 % et 8 % en avril 2020. Preuve que les acheteurs et vendeurs ont confiance en leur capacité de mener leur projet immobilier à bien en cette rentrée 2021…

 

Source : https://www.journaldelagence.com/1196482-immobilier-quels-les-sont-les-nouveaux-criteres-des-acquereurs-en-cette-rentree-2021